Veuillez voir l’encadré Mises en garde et précautions importantes au début de la PARTIE I : RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ.
Des cas graves d’infections d’origine bactérienne (y compris de sepsie et de pneumonie) ou d’infections fongiques invasives, virales ou causées par d’autres agents pathogènes opportunistes ont été signalés chez des patients recevant un inhibiteur du TNF. Certaines de ces infections se sont révélées fatales. Dans de nombreux cas, ces infections graves chez des patients recevant l’infliximab pour injection ont été contractées alors que les patients recevaient un traitement immunosuppresseur concomitant, ce qui, en plus de leur maladie, pouvait les prédisposer aux infections.
INFLECTRAMD ne doit pas être administré aux patients atteints d’une infection évolutive d’importance clinique, y compris la tuberculose. La prudence est de mise lorsqu’on envisage de prescrire INFLECTRAMD à des patients atteints d’une infection chronique ou ayant eu des infections à répétition. Ces patients doivent être étroitement surveillés pendant et après le traitement afin de déceler tout signe et symptôme d’infection. Toute nouvelle infection mérite une surveillance étroite. Si une infection grave se manifeste, l’arrêt du traitement par INFLECTRAMD s’impose (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Infections).
Des cas d’histoplasmose, de coccidioïdomycose, de blastomycose, de listériose, de pneumocystose et de tuberculose ont été signalés chez des patients recevant l’infliximab pour injection. Dans le cas des patients ayant résidé ou voyagé dans des régions où l’histoplasmose, la coccidioïdomycose ou la blastomycose sévit à l’état endémique, il importe de bien peser les risques en regard des avantages du traitement par INFLECTRAMD avant d’instaurer ou de poursuivre celui-ci.
Lorsqu’une affection systémique grave survient chez des patients traités par INFLECTRAMD, une infection fongique invasive, telle qu’aspergillose, candidose, pneumocystose, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, doit être soupçonnée. Ce type d’infection peut se présenter sous une forme disséminée plutôt que localisée, et le résultat du test antigène-anticorps peut être négatif chez certains patients présentant une infection évolutive. Un traitement antifongique empirique approprié doit être envisagé pendant l’établissement du diagnostic. La décision d’administrer un traitement antifongique empirique doit être prise de concert avec un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des infections fongiques invasives et doit tenir compte à la fois du risque d’infection fongique sévère et des risques liés au traitement antifongique.
Des cas de tuberculose évolutive sont survenus chez des patients recevant l’infliximab pour injection pendant ou après un traitement contre une tuberculose latente. Les patients traités par INFLECTRAMD doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de tuberculose évolutive pendant et après le traitement, y compris les patients ayant un résultat négatif au test de dépistage de la tuberculose latente. La possibilité d’une tuberculose non diagnostiquée doit être envisagée, particulièrement chez les patients qui ont immigré de pays où la prévalence de la tuberculose est élevée, chez les patients qui ont voyagé dans de tels pays et les patients qui ont été en contact étroit avec une personne atteinte de tuberculose évolutive. Avant l’instauration du traitement par INFLECTRAMD, tous les patients doivent faire l’objet d’une anamnèse rigoureuse. Certains patients ayant déjà reçu un traitement contre la forme latente ou évolutive de la tuberculose ont présenté une tuberculose évolutive au cours du traitement par l’infliximab pour injection. On doit envisager un traitement antituberculeux avant d’instaurer un traitement par INFLECTRAMD chez les patients qui ont des antécédents de tuberculose évolutive ou latente et chez qui le traitement adéquat de cette affection ne peut être confirmé. On doit également envisager un traitement antituberculeux préalable chez les patients qui présentent plusieurs facteurs de risque ou un risque très élevé d’infection par le bacille de la tuberculose, même s’ils ont obtenu un résultat négatif au test de dépistage de la tuberculose latente. La décision d’instaurer un traitement antituberculeux chez ces patients doit être prise uniquement après consultation d’un médecin spécialisé dans le traitement de la tuberculose et doit tenir compte à la fois du risque de tuberculose latente et des risques liés au traitement antituberculeux.
Des infections opportunistes causées par des organismes bactériens, mycobactériens, fongiques invasifs, viraux ou parasites, notamment l’aspergillose, la blastomycose, la candidose, la coccidioïdomycose, l’histoplasmose, la légionellose, la listériose, la pneumocystose et la tuberculose, ont été signalées lors de traitements par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection. La forme disséminée de la maladie était plus fréquente que la forme localisée.
Des infections graves et des neutropénies ont été observées lors d’études cliniques au cours desquelles l’anakinra et un autre agent anti-TNFα, l’étanercept, étaient administrés de façon concomitante sans qu’aucun avantage clinique supplémentaire n’ait été mis en évidence comparativement à l’administration d’étanercept seul. Étant donné la nature des manifestations indésirables observées lors de l’administration concomitante d’étanercept et d’anakinra, des effets toxiques similaires pourraient résulter de l’administration concomitante d’anakinra et d’autres agents anti-TNFα. Par conséquent, l’administration concomitante d’INFLECTRAMD et d’anakinra n’est pas recommandée.
Dans les études cliniques, l’administration concomitante d’agents anti-TNF et d’abatacept a été associée à un risque accru d’infections, y compris d’infections graves, sans avantage clinique supplémentaire, comparativement à l’administration d’agents anti-TNF seuls. En raison de la nature des manifestations indésirables observées lors de l’administration concomitante d’agents anti-TNF et d’abatacept, l’administration concomitante d’INFLECTRAMD et d’abatacept n’est pas recommandée.
Nous ne disposons pas de données suffisantes sur l’utilisation concomitante d’INFLECTRAMD et d’autres agents biologiques servant à traiter les mêmes affections qu’INFLECTRAMD. Il n’est donc pas recommandé d’utiliser INFLECTRAMD en concomitance avec ces agents biologiques en raison du risque accru d’infection.
Quand on remplace un agent biologique par un autre, il importe de continuer à surveiller les patients, car le chevauchement des activités biologiques pourrait augmenter davantage le risque d’infection.
Des affections malignes, parfois fatales, ont été signalées chez des enfants, des adolescents et de jeunes adultes ayant reçu un traitement par des agents anti-TNF (instauration du traitement avant ou à l’âge de 18 ans), y compris l’infliximab pour injection. Environ la moitié de ces cas étaient des lymphomes, y compris des lymphomes de Hodgkin et des lymphomes non hodgkiniens. Parmi les autres cas, on comptait diverses affections malignes, dont certaines étaient des affections malignes rares habituellement associées à une immunosuppression, et des affections malignes qui ne sont pas observées généralement chez les enfants et les adolescents. Les affections malignes sont survenues après une période médiane de 30 mois (min.-max. : de 1 à 84 mois) suivant l’administration de la première dose du traitement par les inhibiteurs du TNF. La plupart des patients recevaient des immunosuppresseurs en concomitance. Ces cas ont été signalés après la commercialisation et proviennent de diverses sources, y compris de registres et de rapports spontanés de pharmacovigilance.
Des lymphomes ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection. Au cours des essais cliniques, l’incidence des lymphomes a été plus élevée chez les patients traités par infliximab pour injection que l’incidence escomptée dans la population en général. Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et de la maladie de Crohn, notamment ceux qui présentent une maladie fortement évolutive et/ou qui sont exposés de manière chronique à des agents immunosuppresseurs, pourraient être exposés à un risque plus élevé de lymphome que la population en général (ce risque pouvant être multiplié plusieurs fois), même s’ils ne reçoivent aucun anti-TNF. On ne connaît pas le rôle que pourraient jouer les anti-TNF dans le développement d’une affection maligne.
Depuis la commercialisation du produit, des cas de lymphome hépatosplénique à cellules T ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection. Ce type de lymphome à cellules T, de survenue rare, se caractérise par une évolution très rapide et une issue habituellement fatale. Presque tous ces patients avaient reçu un traitement par de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine en concomitance avec ou juste avant un inhibiteur du TNF. La grande majorité des cas observés lors d’un traitement par l’infliximab pour injection sont survenus chez des patients atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse et la plupart d’entre eux ont été rapportés chez des adolescents ou de jeunes adultes de sexe masculin. Des cas de lymphome hépatosplénique à cellules T ont également été signalés chez des patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse qui prenaient de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine, mais qui n’étaient pas traités par l’infliximab pour injection. Avant d’instaurer ou de poursuivre un traitement par INFLECTRAMD chez un patient qui reçoit un immunosuppresseur tel que l’azathioprine ou la 6‑mercaptopurine, il faut évaluer avec soin le besoin de poursuivre le traitement immunosuppresseur en fonction des risques potentiels liés au traitement concomitant. Le lien de causalité entre le lymphome hépatosplénique à cellules T et le traitement par l’infliximab pour injection demeure incertain.
Depuis la commercialisation du produit, des cas de leucémie aiguë et chronique associés à l’utilisation d’un inhibiteur du TNF ont été signalés chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et d’affections faisant l’objet d’autres indications. Même en l’absence de traitement aux inhibiteurs du TNF, les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde pourraient présenter un risque plus élevé (environ 2 fois plus élevé) d’être atteints d’une leucémie que la population en général.
Dans le volet comparatif d’essais cliniques portant sur certains inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection, on a observé un plus grand nombre de cas d’affections malignes (autres que le lymphome et que le cancer de la peau [à l’exception des mélanomes]) chez les patients recevant ces anti-TNF que chez les sujets témoins (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Affections malignes/Troubles lymphoprolifératifs). Le taux d’affections malignes autres qu’un lymphome parmi les patients traités par l’infliximab pour injection était semblable à celui escompté dans la population en général, alors qu’il était plus bas que prévu chez les sujets témoins.
Lors d’un essai clinique exploratoire évaluant l’utilisation de l’infliximab pour injection chez des patients atteints d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) modérée ou sévère, on a observé un plus grand nombre d’affections malignes chez les patients qui ont reçu l’infliximab pour injection que chez les sujets témoins. Tous ces patients avaient des antécédents de tabagisme lourd.
Une étude de cohorte rétrospective de population utilisant les données des registres de santé nationaux suédois a montré une augmentation de l’incidence des cancers du col de l’utérus chez les femmes atteintes de polyarthrite rhumatoïde traitées avec de l’infliximab pour injection par comparaison avec des patientes n’ayant jamais été traitées par des produits biologiques ou avec la population générale, y compris des patientes âgées de plus de 60 ans. Une relation de causalité entre l’infliximab pour injection et le cancer du col de l’utérus ne peut pas être exclue. Un dépistage périodique doit continuer à être effectué chez les femmes traitées par INFLECTRAMD, y compris celles âgées de plus de 60 ans.
Des cas de mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été signalés chez des patients traités par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Effets indésirables observés dans le cadre de la pharmacovigilance après commercialisation). Un examen de la peau à intervalles réguliers est recommandé pour tous les patients, notamment ceux qui présentent des facteurs de risque de cancer cutané.
Les patients atteints de psoriasis doivent faire l’objet d’une surveillance visant à déceler tout cancer de la peau à l’exception des mélanomes, notamment les patients ayant fait l’objet d’un traitement prolongé par photothérapie. Au cours de la phase d’entretien des essais cliniques sur l’infliximab pour injection, les cas de cancer de la peau à l’exception des mélanomes étaient plus fréquents chez les patients ayant déjà été traités par photothérapie (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Affections malignes/Troubles lymphoprolifératifs).
On ignore si le traitement anti-TNF joue un rôle dans le développement d’affections malignes. On doit user de prudence avant de prescrire un traitement anti-TNF à des patients ayant des antécédents d’affections malignes ou avant de poursuivre un tel traitement chez les patients qui développent une affection maligne (voir EFFETS INDÉSIRABLES – Affections malignes/Troubles lymphoprolifératifs).
Aucune étude à long terme permettant d’évaluer le potentiel carcinogène de l’infliximab pour injection chez l’animal n’a été effectuée. On n’a pas observé d’effet clastogène lors de l’épreuve du micronoyau réalisée in vivo chez la souris ni d’effet mutagène lors du test d’Ames réalisé au moyen de Salmonella et d’Escherichia coli. Une analyse effectuée au moyen de lymphocytes humains n’a mis en lumière aucune aberration chromosomique. Des études de tumorogénicité réalisées chez des souris présentant une carence en TNFα ont révélé que la fréquence de tumeurs n’augmentait pas lorsque les animaux étaient exposés à des substances reconnues pour leur effet d’induction et/ou d’activation des tumeurs.
Des doses supérieures à 5 mg/kg ne doivent pas être administrées aux patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive (ICC). INFLECTRAMD doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque légère (classe I/II de la NYHA). L’état des patients doit être étroitement surveillé, et le traitement par INFLECTRAMD ne doit pas être poursuivi en cas d’apparition de symptômes d’insuffisance cardiaque ou d’aggravation de tels symptômes (voir CONTRE-INDICATIONS et EFFETS INDÉSIRABLES, Insuffisance cardiaque congestive).
Les résultats d’une étude à répartition aléatoire évaluant l’utilisation de l’infliximab pour injection chez des patients atteints d’insuffisance cardiaque (de classe III/IV selon la NYHA) semblait indiquer un taux de mortalité plus élevé chez les patients ayant reçu un traitement par l’infliximab pour injection à la dose de 10 mg/kg et un taux plus élevé de manifestations cardiovasculaires indésirables chez les patients ayant reçu un traitement par l’infliximab pour injection aux doses de 5 et de 10 mg/kg.
Des cas de pancytopénie, de leucopénie, de neutropénie et de thrombocytopénie ont été signalés chez des patients recevant un traitement par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection. On doit faire preuve de prudence quand des patients sous INFLECTRAMD ont des antécédents de cytopénies importantes ou présentent de telles affections. Tous les patients doivent être informés de la nécessité de consulter immédiatement un médecin en cas d’apparition de signes ou de symptômes évoquant une dyscrasie sanguine (p. ex., fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur). Si d’importantes anomalies hématologiques sont confirmées, l’arrêt du traitement par INFLECTRAMD doit être envisagé.
Les données de pharmacovigilance sur l’infliximab pour injection font état de cas de jaunisse et d’hépatite non infectieuse dont certains avec des caractéristiques d’hépatite auto-immune. Quelques cas isolés d’insuffisance hépatique s’étant soldés par une transplantation du foie ou un décès se sont également produits. Aucun lien de cause à effet n’a été établi entre ces manifestations et l’utilisation de l’infliximab pour injection. Les patients qui manifestent des signes ou des symptômes de dysfonctionnement hépatique doivent être examinés afin de déterminer s’il y a ou non une atteinte hépatique. En présence d’une jaunisse et/ou d’une hausse des taux d’ALT correspondant à au moins 5 fois la limite supérieure normale, le traitement par INFLECTRAMD doit être immédiatement interrompu et un examen plus approfondi des signes anormaux doit être mené. Comme cela a été le cas avec d’autres agents immunosuppresseurs, on a observé des cas, quoique très rares, de réactivation du virus de l’hépatite B chez certains patients traités par l’infliximab pour injection qui étaient des porteurs chroniques de ce virus (séropositifs au test de détection de l’antigène de surface). Un dépistage du virus de l’hépatite B (VHB) doit être effectué avant d’instaurer un traitement par des immunosuppresseurs, y compris INFLECTRAMD. Chez les patients séropositifs pour l’antigène de surface du VHB, la consultation d’un médecin possédant des compétences dans le traitement de l’hépatite B est recommandée. Les patients qui sont des porteurs chroniques du VHB doivent être correctement évalués avant l’instauration du traitement par INFLECTRAMD et surveillés de près pendant le traitement ainsi que pendant plusieurs mois après la fin du traitement.
Afin de réduire au minimum l’incidence de réactions d’hypersensibilité, y compris les réactions liées à la perfusion et les réactions évoquant la maladie sérique, INFLECTRAMD doit être administré comme traitement d’entretien régulier après un traitement d’induction aux semaines 0, 2 et 6 (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
L’utilisation de l’infliximab pour injection a été associée à des réactions d’hypersensibilité pouvant survenir à divers moments. Ces réactions, notamment l’urticaire, la dyspnée et/ou le bronchospasme, l’œdème laryngé et l’hypotension, sont survenues pendant la perfusion d’infliximab pour injection ou au cours des 2 heures qui ont suivi. Dans certains cas cependant, des réactions évoquant la maladie sérique ont été observées de 3 à 12 jours après la perfusion chez des patients atteints de la maladie de Crohn et de polyarthrite rhumatoïde qui avaient repris un traitement par l’infliximab pour injection après une longue interruption. Les symptômes associés à ces réactions comprennent la fièvre, les éruptions cutanées, les céphalées, les maux de gorge, les myalgies, les polyarthralgies, l’œdème du visage et des mains et/ou la dysphagie. Ces réactions ont été associées à une hausse marquée des titres d’anticorps dirigés contre l’infliximab, à une baisse des concentrations sériques de l’infliximab sous le seuil minimal de détection et à une perte d’efficacité possible du médicament. Le traitement par INFLECTRAMD doit être interrompu en présence d’une réaction sévère. Par ailleurs, on doit avoir à sa disposition des médicaments adéquats pour traiter immédiatement des réactions d’hypersensibilité éventuelles (par exemple, de l’acétaminophène, des antihistaminiques, des corticostéroïdes et/ou de l’épinéphrine) (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion).
Au cours des essais cliniques, l’infliximab pour injection a parfois été réadministré dans les 14 semaines suivant la dernière perfusion. Le risque de réaction d’hypersensibilité retardée à la suite de la réadministration du médicament après une période de 15 semaines à 2 ans sans administration n’a pas été déterminé avec exactitude (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion, Réactions d’hypersensibilité retardées / Réactions consécutives à la réadministration de l’infliximab pour injection).
Réactions liées à la perfusion consécutives à la réadministration de l’infliximab pour injection
Dans un essai clinique sur la polyarthrite rhumatoïde, durant lequel des sujets recevaient une faible dose de méthotrexate, et, dans un essai clinique sur le psoriasis, un traitement d’induction consistant en l’administration de trois doses d’infliximab pour injection après une période sans traitement a entraîné une incidence plus élevée de réactions graves et sévères liées à la perfusion au cours de la phase de réinduction que ce qui avait été signalé lors d’essais sur la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis et la maladie de Crohn durant lesquels une période sans traitement était suivie d’un traitement d’entretien régulier sans phase de réinduction. La plupart de ces réactions sont survenues au cours de la deuxième perfusion de réinduction à la semaine 2. Les réactions graves liées à la perfusion comprenaient, entre autres, les réactions suivantes : anaphylaxie, urticaire, œdème facial; frissons et démangeaisons. Après une période sans traitement, il n’est donc pas recommandé de réadministrer un traitement par l’infliximab pour injection avec une phase de réinduction (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion, Réactions liées à la perfusion consécutives à la réadministration de l’infliximab pour injection).
Le programme d’aide aux patients sous INFLECTRA (PfizerFlexMC) a été établi afin de faciliter l’administration d’INFLECTRAMD. Les cliniques du programme d’aide aux patients sous INFLECTRA (PfizerFlexMC) sont composées de professionnels de la santé qualifiés et formés spécialement dans l’administration des perfusions d’INFLECTRAMD et sont disponibles partout au Canada. Pour obtenir des renseignements sur le programme d’aide aux patients sous INFLECTRA (PfizerFlexMC), veuillez composer le 1-8559353539.
Le traitement par l’infliximab pour injection peut entraîner la formation d’auto-anticorps et l’apparition d’un syndrome pseudolupique. Si un patient présente des symptômes évoquant un tel syndrome à la suite d’un traitement par l’infliximab pour injection, ce traitement doit être interrompu (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Auto-anticorps/Syndrome pseudolupique).
Le traitement par l’infliximab pour injection peut être associé à la formation d’anticorps dirigés contre l’infliximab (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Réactions d’hypersensibilité). Le résultat du test de détection des anticorps était positif chez environ 10 % des patients. La majorité d’entre eux présentaient un titre d’anticorps peu élevé.
Dans une étude de phase III sur la maladie de Crohn (SONIC) menée auprès de patients qui n’avaient jamais pris d’immunomodulateurs auparavant, l’apparition d’anticorps a été notée à la semaine 30 chez 14 % des patients qui recevaient de l’infliximab pour injection en monothérapie et chez 1 % de ceux qui recevaient de l’infliximab pour injection en association avec de l’azathioprine (AZA). Au cours des 50 premières semaines, des anticorps dirigés contre l’infliximab sont apparus respectivement chez 19 % et 2,5 % des patients. Parmi les 20 patients recevant l’infliximab pour injection en monothérapie qui sont devenus porteurs de ces anticorps au cours des 50 premières semaines, 10 ont présenté une réaction à la perfusion, dont l’une a été jugée grave. Aucun des 3 patients recevant de l’infliximab pour injection en association avec de l’AZA qui sont devenus porteurs de ces anticorps n’a présenté de réaction à la perfusion.
Par comparaison aux patients qui n’étaient pas porteurs d’anticorps, les patients qui présentaient ces anticorps avaient une probabilité plus forte de présenter des taux de clairance plus élevés, de moins bien répondre au traitement et d’avoir une réaction liée à la perfusion (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion). Le taux de formation d’anticorps était plus faible chez les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, de la maladie de Crohn et de rhumatisme psoriasique qui recevaient des immunosuppresseurs tels que la 6‑mercaptopurine (6-MP), l’azathioprine (AZA) ou le méthotrexate (MTX). Toutefois, chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde juvénile, le pourcentage de patients devenus porteurs d’anticorps anti-infliximab était élevé dans le groupe traité par 3 mg/kg d’infliximab pour injection en association avec du MTX (voir Effets indésirables chez les enfants, Polyarthrite rhumatoïde juvénile).
À la suite de perfusions répétées d’infliximab pour injection, les concentrations sériques d’infliximab étaient plus élevées chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde qui recevaient du MTX en concomitance. Lors des 2 études de phase III sur le psoriasis (EXPRESS et EXPRESS II), l’infliximab pour injection a été administré comme traitement d’induction, puis comme traitement d’entretien, sans traitement concomitant par un immunosuppresseur. Au cours de ces études, environ 26,5 à 35,8 % des patients ayant reçu 5 mg/kg comme traitement d’entretien toutes les 8 semaines pendant 1 an ont développé des anticorps. Ces pourcentages étaient plus élevés (jusqu’à 1,4 fois plus élevés) avec les autres schémas thérapeutiques (3 mg/kg toutes les 8 semaines, 3 mg/kg au besoin et 5 mg/kg au besoin). Malgré l’augmentation du taux de synthèse des anticorps, les taux de réactions liées à la perfusion observés au cours des 2 études de phase III (EXPRESS et EXPRESS II) chez les patients recevant une dose de 5 mg/kg en traitement d’induction suivie d’un traitement d’entretien toutes les 8 semaines pendant 1 an (14,1 % et 23,0 %, respectivement) et les taux de réactions graves liées à la perfusion (< 1 %) étaient similaires à ceux observés dans d’autres effectifs d’étude. Lors de l’étude de phase III portant sur le rhumatisme psoriasique (IMPACT 2), au cours de laquelle les patients ont reçu une dose de 5 mg/kg d’infliximab pour injection avec ou sans MTX, 15,4 % des patients ont développé des anticorps anti-infliximab.
Les analyses d’immunogénicité sont généralement propres à chaque produit. La comparaison entre les taux d’anticorps anti-infliximab pour injection et les taux d’anticorps observés avec d’autres produits ou la comparaison de l’incidence des anticorps dans différents tests sans validation croisée n’est pas pertinente.
Avant d’instaurer un traitement par INFLECTRAMD, il est recommandé de mettre à jour, dans la mesure du possible, la vaccination de tous les patients, conformément au calendrier de vaccination en vigueur.
Nous disposons de données limitées sur la réponse à la vaccination par vaccins vivants et sur les infections consécutives à l’administration de vaccins renfermant des agents vivants chez les patients recevant un traitement anti-TNF. L’utilisation de vaccins vivants peut entraîner des infections cliniques, y compris des infections disséminées. Il est déconseillé d’administrer des vaccins vivants en concomitance avec INFLECTRAMD.
Un cas mortel d’infection disséminée par le bacille de Calmette et Guérin (BCG) a été signalé chez un nourrisson ayant reçu le vaccin BCG après exposition in uteroà l’infliximab pour injection. Il est recommandé d’attendre au moins six mois après la naissance avant l’administration de vaccins vivants chez les nourrissons exposés in uteroà l’infliximab pour injection (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Populations particulières, Femmes enceintes).
D’autres utilisations d’agents infectieux thérapeutiques, tels que des bactéries vivantes atténuées (par exemple, l’instillation intravésicale de BCG pour le traitement du cancer), peuvent entraîner des infections cliniques, y compris des infections disséminées. Il est déconseillé d’administrer ce type d’agents en concomitance avec INFLECTRAMD.
Dans un sous-groupe de patients de l’étude ASPIRE, les pourcentages de patients dont le titre d’anticorps mesuré après l’administration d’un vaccin polyvalent antipneumococcique avait doublé étaient similaires dans chaque groupe de traitement, ce qui indique que l’infliximab pour injection n’a pas eu d’effet sur la réponse immunitaire humorale indépendante des lymphocytes T.
L’infliximab pour injection, tout comme d’autres inhibiteurs du TNF, a été associé à des crises épileptiques et à l’apparition ou à l’exacerbation de symptômes cliniques et/ou de manifestations radiologiques de troubles de démyélinisation du système nerveux central, y compris la sclérose en plaques et la névrite optique, et de troubles de démyélinisation du système nerveux périphérique y compris le syndrome de Guillain-Barré. Les prescripteurs doivent user de prudence lorsqu’ils envisagent d’utiliser INFLECTRAMD chez des patients atteints de tels troubles neurologiques et doivent cesser le traitement si ces troubles se manifestent.
Les médecins doivent informer les patients de l’existence d’une notice incluse dans l’emballage avec des renseignements destinés au patient, leur transmettre les renseignements qu’elle contient et s’assurer qu’ils sont bien compris.
Nous ne disposons que de données limitées sur l’innocuité du traitement par l’infliximab pour injection chez les patients qui ont subi des interventions chirurgicales, y compris une arthroplastie. La longue demi-vie de l’infliximab doit être prise en compte si une intervention chirurgicale est envisagée. Un patient qui doit avoir recours à une chirurgie alors qu’il reçoit un traitement par INFLECTRAMD doit faire l’objet d’une surveillance étroite visant à déceler la présence d’infections, et des mesures appropriées doivent être prises, le cas échéant.
On ignore si l’infliximab pour injection peut altérer la fertilité chez l’humain. Aucune altération de la fertilité n’a été relevée lors d’une étude de toxicité sur la fertilité et la reproduction en général, réalisée chez la souris et utilisant un anticorps analogue qui inhibe de façon sélective l’activité fonctionnelle du TNFα murin.
INFLECTRAMD pourrait influer légèrement sur la capacité à conduire et à utiliser des machines. L’administration d’INFLECTRAMD pourrait entraîner des étourdissements.
Comme l’infliximab pour injection n’interagit pas de façon croisée avec le TNFα des espèces autres que les humains et les chimpanzés, aucune étude sur la reproduction animale n’a été effectuée avec l’infliximab pour injection. On n’a noté aucun signe de toxicité maternelle, d’embryotoxicité ou de tératogénicité lors d’une étude de toxicité sur le développement réalisée chez la souris et utilisant un anticorps analogue qui inhibe de façon sélective l’activité fonctionnelle du TNFα murin. Des doses de 10 à 15 mg/kg ont permis d’obtenir une efficacité pharmacologique maximale dans le cadre d’études de pharmacodynamie portant sur des modèles animaux et utilisant un anticorps analogue anti-TNF. Aucun effet indésirable n’a été observé à la suite de l’administration de doses pouvant atteindre 40 mg/kg dans des études sur la reproduction animale. On ignore si INFLECTRAMD peut nuire au fœtus lorsqu’il est administré à une femme enceinte ou s’il peut altérer la capacité de reproduction. INFLECTRAMD ne devrait être administré à une femme enceinte que s’il est jugé indispensable.
Comme tout autre IgG, l’infliximab traverse la barrière placentaire. L’infliximab pour injection a été retrouvé dans le sérum de nourrissons jusqu’à l’âge de 6 mois après la naissance. À la suite d’une exposition in utero à l’infliximab pour injection, les nourrissons peuvent présenter un risque accru d’infection, y compris des infections disséminées pouvant se révéler mortelles (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Vaccins vivants/Agents infectieux thérapeutiques et Vaccins non vivants).
Les femmes en mesure de procréer doivent utiliser une méthode de contraception adéquate pour ne pas devenir enceintes et continuer la contraception pendant au moins six mois après le dernier traitement par INFLECTRAMD.
On ignore si l’infliximab pour injection est excrété dans le lait maternel humain et, le cas échéant, s’il est absorbé de manière systémique après ingestion. Étant donné que les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel humain et compte tenu du risque d’effets indésirables lié à l’infliximab pour injection chez les enfants allaités, l’allaitement n’est pas recommandé au cours du traitement et pendant 6 mois après la dernière dose d’INFLECTRAMD. Il faut décider de cesser l’allaitement ou d’arrêter le traitement, en fonction de l’importance du médicament pour l’état de santé de la mère.
INFLECTRAMD est indiqué pour la réduction des signes et des symptômes, ainsi que pour l’induction et le maintien de la rémission clinique chez les enfants atteints de maladie Crohn évolutive modérée ou sévère qui ont obtenu une réponse insuffisante à un traitement standard. INFLECTRAMD est également indiqué pour la réduction des signes et des symptômes, l’induction et le maintien de la rémission clinique et l’induction de la cicatrisation de la muqueuse, chez les enfants atteints de colite ulcéreuse évolutive modérée ou sévère qui ont obtenu une réponse insuffisante à un traitement standard (c.‑à‑d. aminosalicylés et/ou corticostéroïdes et/ou immunosuppresseurs). En général, les manifestations indésirables observées chez les enfants atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse qui recevaient de l’infliximab pour injection étaient semblables à celles observées chez les patients adultes atteints respectivement des mêmes maladies. Il est important de noter qu’au cours de l’essai REACH, tous les patients devaient recevoir une dose stable de 6-MP, d’AZA ou de MTX (voir INDICATIONS, Enfants; EFFETS INDÉSIRABLES, Effets indésirables chez les enfants, Maladie de Crohn, Effets indésirables chez les enfants, Colite ulcéreuse, POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et ESSAIS CLINIQUES – MÉDICAMENT BIOLOGIQUE DE RÉFÉRENCE; pour de plus amples renseignements concernant le traitement des enfants, voir aussi MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Immunogénicité, Vaccins vivants/Agents infectieux thérapeutiques et Vaccins non vivants, et MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Pharmacocinétique, Populations particulières).
L’innocuité et l’efficacité de l’infliximab pour injection n’ont pas été établies chez les enfants de moins de 9 ans atteints de la maladie de Crohn, de même que chez les enfants de moins de 6 ans atteints de colite ulcéreuse. L’innocuité et l’efficacité de l’infliximab pour injection chez les enfants atteints de psoriasis en plaques, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante ou de polyarthrite rhumatoïde juvénile n’ont pas été établies.
Dans les essais cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde (ATTRACT) et ceux sur le psoriasis en plaques, aucune différence globale n’a été observée en matière d’efficacité ou d’innocuité, entre, d’une part, les 181 participants atteints de polyarthrite rhumatoïde et les 75 patients atteints de psoriasis en plaques, tous âgés de 65 ans ou plus et, d’autre part, les sujets plus jeunes. Toutefois, la fréquence des manifestations indésirables graves a été plus élevée chez les sujets de 65 ans ou plus, tant dans les groupes traités par l’infliximab pour injection que dans les groupes témoins. La durée moyenne du traitement par l’infliximab pour injection chez ces patients (154) était d’environ 50 semaines. La population des études cliniques portant sur l’utilisation de l’infliximab pour injection contre la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, la spondylarthrite ankylosante et le rhumatisme psoriasique ne comptait pas assez de personnes de 65 ans et plus pour permettre aux investigateurs de déterminer si leur réponse au traitement différait de celle des sujets âgés de 18 à 64 ans. L’incidence des infections est plus élevée dans la population âgée en général. De plus, l’incidence des infections graves chez les sujets de 65 ans et plus traités par l’infliximab pour injection était supérieure à celle observée chez les sujets de moins de 65 ans; par conséquent, la prudence s’impose lors du traitement des patients âgés (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Infections).
INFLECTRAMD (infliximab pour injection) est un médicament biologique biosimilaire (biosimilaire) à REMICADE®.
Les indications ont été accordées en fonction de la similarité entre et le médicament biologique de référence REMICADE®.
INFLECTRAMD (infliximab pour injection) est indiqué :
INFLECTRAMD est indiqué pour la réduction des signes et des symptômes, ainsi que pour l’induction et le maintien de la rémission clinique chez les enfants atteints de maladie de Crohn évolutive modérée ou sévère qui ont obtenu une réponse insuffisante à un traitement standard. INFLECTRAMD est également indiqué pour la réduction des signes et des symptômes, l’induction et le maintien de la rémission clinique et l’induction de la cicatrisation de la muqueuse, chez les enfants atteints de colite ulcéreuse évolutive modérée ou sévère qui ont obtenu une réponse insuffisante à un traitement standard (c.-à-d. aminosalicylés et/ou corticostéroïdes et/ou immunosuppresseurs). En général, les manifestations indésirables observées chez les enfants atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse qui recevaient l’infliximab pour injection étaient semblables à celles observées chez les patients adultes atteints respectivement des mêmes maladies. Il est important de noter qu’au cours de l’essai de phase III (REACH) mené chez des enfants atteints de la maladie de Crohn, tous les patients devaient recevoir une dose stable de 6-mercaptopurine (6-MP), d’azathioprine (AZA) ou de méthotrexate (MTX) (voir INDICATIONS; MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Populations particulières, Enfants; EFFETS INDÉSIRABLES, Effets indésirables chez les enfants, Maladie de Crohn, Effets indésirables chez les enfants, Colite ulcéreuse; POSOLOGIE ET ADMINISTRATION; et ESSAIS CLINIQUES – MÉDICAMENT BIOLOGIQUE DE RÉFÉRENCE).
L’innocuité et l’efficacité d’INFLECTRAMD n’ont pas été établies chez les enfants de moins de 9 ans atteints de la maladie de Crohn, de même que chez les enfants de moins de 6 ans atteints de colite ulcéreuse. L’innocuité et l’efficacité d’INFLECTRAMD chez les enfants atteints de psoriasis en plaques, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante ou de polyarthrite rhumatoïde juvénile n’ont pas été établies.
D’après les résultats des études cliniques, l’utilisation de l’infliximab pour injection chez les personnes âgées ne serait associée à aucune différence globale en matière d’innocuité ou d’efficacité.
Dans les essais cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde (ATTRACT) et ceux sur le psoriasis en plaques, aucune différence globale n’a été observée en matière d’efficacité ou d’innocuité entre, d’une part, les 181 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et les 75 patients atteints de psoriasis en plaques, tous âgés de 65 ans ou plus et, d’autre part, les patients plus jeunes. Toutefois, en comparaison avec les patients plus jeunes, la fréquence des manifestations indésirables graves a été plus élevée chez les sujets âgés de 65 ans ou plus, tant dans les groupes traités par l’infliximab pour injection que dans les groupes témoins. La population des études cliniques portant sur l’utilisation de l’infliximab pour injection dans les cas de maladie de Crohn, de colite ulcéreuse, de spondylarthrite ankylosante et de rhumatisme psoriasique ne comptait pas assez de patients de 65 ans et plus pour permettre de déterminer si leur réponse au traitement différait de celle des sujets âgés de 18 à 64 ans. Les infections étant en général plus fréquentes dans la population âgée, la prudence s’impose lors du traitement des patients âgés (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Infections).
INFLECTRAMD est contre-indiqué chez les patients qui présentent une hypersensibilité à ce médicament ou à l’un des composants du produit (y compris les ingrédients non médicinaux) ou du contenant. Pour obtenir la liste complète, voir FORMES PHARMACEUTIQUES, TENEURS, COMPOSITION ET CONDITIONNEMENT.
Mises en garde et précautions importantes
RISQUE D’INFECTIONS
Des cas de tuberculose (principalement sous la forme disséminée ou extrapulmonaire), d’infection fongique invasive et d’autres infections opportunistes ont été signalés chez des patients recevant l’infliximab pour injection. Certaines de ces infections se sont révélées fatales.
Avant d’instaurer un traitement par INFLECTRAMD, il faut s’assurer que le patient n’est atteint d’aucune forme de tuberculose (y compris une forme latente). Pour ce faire, on procédera à une anamnèse détaillée précisant les antécédents personnels de tuberculose, les éventuels contacts antérieurs avec une personne atteinte de tuberculose et les traitements immunosuppresseurs antérieurs et/ou en cours. Des tests de dépistage appropriés, c’est-à-dire l’intradermo-réaction à la tuberculine et la radiographie pulmonaire (au besoin), devront être réalisés chez tous les patients. Rappelons aux médecins qui songent à prescrire INFLECTRAMD qu’il est possible d’obtenir un « faux négatif » au test à la tuberculine, notamment chez des patients sévèrement malades ou immunocompromis. En présence de tuberculose latente, le traitement de cette affection doit être instauré avant de commencer un traitement par INFLECTRAMD (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Risque d’infections).
Lymphome hépatosplénique à cellules T
Depuis la commercialisation de l’infliximab pour injection, on a signalé des cas de lymphome hépatosplénique à cellules T chez des patients traités au moyen d’un inhibiteur du TNF, dont l’infliximab pour injection. Ce type de lymphome à cellules T, de survenue rare, se caractérise par une évolution très rapide et une issue habituellement fatale. Presque tous ces patients avaient reçu un traitement par l’azathioprine ou la 6-mercaptopurine en concomitance avec un inhibiteur du TNF ou juste avant un tel traitement. La grande majorité des cas observés lors d’un traitement par l’infliximab pour injection sont survenus chez des patients atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse et la plupart d’entre eux ont été rapportés chez des adolescents ou de jeunes adultes de sexe masculin (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Carcinogenèse et mutagenèse).
Affections malignes chez les enfants
Des lymphomes et d’autres affections malignes, dont l’issue a parfois été fatale, ont été rapportés chez des enfants et des adolescents traités par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Carcinogenèse et mutagenèse).
Pour connaître la durée de la perfusion intraveineuse recommandée pour chacune des indications décrites ci-dessous, voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION, Administration.
Polyarthrite rhumatoïde
La dose recommandée d’INFLECTRAMD (infliximab pour injection) est de 3 mg/kg administrée par perfusion intraveineuse, suivie de doses supplémentaires de 3 mg/kg, 2 et 6 semaines après l’administration de la première perfusion, puis toutes les 8 semaines par la suite. INFLECTRAMD doit être administré avec du méthotrexate. En cas de réponse insatisfaisante, il est possible d’augmenter la dose jusqu’à 10 mg/kg et/ou de traiter le patient aussi souvent que toutes les 4 semaines. On ignore la durée de traitement nécessaire à l’obtention d’une réponse après l’augmentation de la dose. Toutefois, des doses plus élevées d’INFLECTRAMD ont été associées à une proportion légèrement plus importante de patients présentant des manifestations indésirables (97 % pour la dose de 3 mg/kg administrée toutes les 8 semaines vs 100 % pour la dose de 10 mg/kg administrée toutes les 4 semaines), y compris des infections (84 % pour la dose de 3 mg/kg administrée toutes les 8 semaines vs 91 % pour la dose de 10 mg/kg administrée toutes les 4 semaines).
Spondylarthrite ankylosante
La dose recommandée d’INFLECTRAMD est de 5 mg/kg administrée par perfusion intraveineuse, suivie de doses supplémentaires de 5 mg/kg, 2 et 6 semaines après la première perfusion, puis toutes les 6 à 8 semaines par la suite.
Colite ulcéreuse
La dose recommandée d’INFLECTRAMD chez les patients adultes et les enfants (≥ 6 ans) atteints de colite ulcéreuse évolutive modérée ou sévère est de 5 mg/kg administrée comme traitement d’induction aux semaines 0, 2 et 6, suivie de doses de 5 mg/kg toutes les 8 semaines par la suite. Chez certains patients adultes, il est possible d’augmenter la dose jusqu’à 10 mg/kg pour maintenir la réponse clinique et la rémission. Certains patients adultes ne tireront aucun avantage thérapeutique d’une augmentation de la dose. En plus de l’évaluation clinique du médecin, la mesure des creux sériques d’infliximab et des titres d’anticorps anti-infliximab doit être prise en compte avant d’envisager un ajustement de la dose.
Maladie de Crohn
Adultes
La dose recommandée de INFLECTRAMD dans le traitement de la maladie de Crohn évolutive modérée ou sévère est de 5 mg/kg administrée comme traitement d’induction aux semaines 0, 2 et 6, suivie d’une dose de 5 mg/kg administrée comme traitement d’entretien toutes les 8 semaines par la suite. Chez les patients dont la réponse n’est pas satisfaisante, il est possible d’augmenter la dose jusqu’à 10 mg/kg. Certains patients adultes ne tireront aucun avantage thérapeutique d’une augmentation de dose. En plus de l’évaluation clinique du médecin, la mesure des creux sériques d’infliximab et des titres d’anticorps anti-infliximab doit être prise en compte avant d’envisager un ajustement de la dose.
La dose recommandée d’INFLECTRAMD dans le traitement de la maladie de Crohn avec fistulisation est de 5 mg/kg administrée comme traitement d’induction aux semaines 0, 2 et 6, suivie d’une dose de 5 mg/kg administrée comme traitement d’entretien toutes les 8 semaines par la suite. Les patients qui n’auront pas répondu favorablement au traitement à la semaine 14 sont peu susceptibles d’y répondre même si on continue de leur administrer ce médicament. Dans de tels cas, il convient d’envisager l’arrêt du traitement par INFLECTRAMD. Chez les patients qui répondent au traitement dans un premier temps, puis qui cessent de le faire, une augmentation de la dose d’INFLECTRAMD à 10 mg/kg peut être envisagée. Dans l’essai clinique ACCENT II, parmi les patients qui ne répondaient plus au traitement par l’infliximab pour injection avec une dose de 5 mg/kg, mais qui y ont répondu à nouveau par suite de l’augmentation de la dose à 10 mg/kg d’infliximab pour injection, la plupart ont répondu après 1 dose de 10 mg/kg et tous ont répondu après 2 doses.
Enfants
La dose recommandée d’INFLECTRAMD chez les enfants (≥ 9 ans) atteints de la maladie de Crohn évolutive modérée ou sévère est de 5 mg/kg administrée comme traitement d’induction aux semaines 0, 2 et 6, suivie d’une dose de 5 mg/kg administrée comme traitement d’entretien toutes les 8 semaines par la suite. Les patients qui n’auront pas répondu au traitement à la semaine 14 sont peu susceptibles d’y répondre même si l’on continue à leur administrer ce médicament. Dans de tels cas, il convient d’envisager l’arrêt du traitement avec INFLECTRAMD.
Rhumatisme psoriasique
La dose recommandée d’INFLECTRAMD est de 5 mg/kg administrée par perfusion intraveineuse, suivie de doses supplémentaires similaires, 2 et 6 semaines après la première perfusion, puis toutes les 8 semaines par la suite. INFLECTRAMD peut être utilisé avec ou sans méthotrexate. Si un patient ne répond pas au traitement après 24 semaines, aucune autre perfusion d’INFLECTRAMD ne doit être administrée.
Psoriasis en plaques
La dose recommandée d’INFLECTRAMD est de 5 mg/kg administrée par perfusion intraveineuse, suivie de doses supplémentaires de 5 mg/kg, 2 et 6 semaines après la première perfusion, puis toutes les 8 semaines par la suite. Si la réponse au traitement n’est pas satisfaisante à la semaine 14, après les perfusions des semaines 0, 2 et 6, aucune autre perfusion d’INFLECTRAMD ne doit être administrée.
Insuffisance rénale
L’infliximab pour injection n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale. Aucune recommandation posologique ne peut donc être formulée (voir MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Pharmacocinétique, Populations particulières).
Insuffisance hépatique
L’infliximab pour injection n’a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Aucune recommandation posologique ne peut donc être formulée (voir MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Pharmacocinétique, Populations particulières).
La perfusion doit être administrée sur une période d’au moins 2 heures. Tous les patients qui reçoivent INFLECTRAMD doivent faire l’objet d’une observation pendant au moins 1 à 2 heures après la perfusion, afin de surveiller l’apparition de tout effet secondaire. Il faut avoir à disposition un équipement d’urgence comprenant de l’adrénaline, des antihistaminiques, des corticostéroïdes et du matériel d’intubation (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion).
Le programme d’aide aux patients sous INFLECTRA (PfizerFlexMC) a été établi afin de faciliter l’administration d’INFLECTRAMD. Les cliniques du programme d’aide aux patients sous INFLECTRA (PfizerFlexMC) sont composées de professionnels de la santé qualifiés et formés spécialement dans l’administration des perfusions d’INFLECTRAMD et sont disponibles partout au Canada. Pour obtenir des renseignements sur le programme d’aide aux patients sous INFLECTRA (PfizerFlexMC), veuillez composer le 1-855-935-3539.
Les fioles d’INFLECTRAMD ne contiennent pas d’agents de conservation antibactériens. Par conséquent, après la reconstitution, les fioles doivent être utilisées immédiatement; elles ne peuvent pas être perforées ou conservées. Le diluant utilisé pour la reconstitution est de l’eau stérile pour préparations injectables USP (10 mL). Une fois la solution reconstituée, la dose totale doit être de nouveau diluée avec du chlorure de sodium à 0,9 % pour préparations injectables USP afin d’obtenir 250 mL de solution. La concentration de la solution à perfuser devrait être comprise entre 0,4 et 4 mg/mL. Comme la solution ne contient pas d’agent de conservation, il est recommandé de commencer la perfusion d’INFLECTRAMD dans les 3 heures qui suivent la reconstitution et la dilution.
Dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, la durée recommandée d’administration de la perfusion est d’au moins 2 heures chez les patients qui n’ont encore jamais été traités par INFLECTRAMD. Chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde qui ont bien toléré les 3 premières perfusions d’INFLECTRAMD administrées sur une période d’au moins 2 heures, le médecin traitant peut, à sa discrétion, envisager l’administration des perfusions suivantes (même dose) sur une période d’au moins 1 heure (voir ESSAIS CLINIQUES – MÉDICAMENT BIOLOGIQUE DE RÉFÉRENCE, Polyarthrite rhumatoïde etEFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion). L’innocuité des perfusions accélérées administrées à raison de plus de 6 mg/kg n’a pas été étudiée.
Utiliser uniquement une tubulure de perfusion munie d’un filtre intégré stérile apyrogène et à faible fixation protéinique (dimensions des pores : 1,2 mcm ou moins). Jeter toute portion inutilisée de la solution.
Volume de la fiole | Volume de diluant à ajouter à la fiole | Volume approximatif du mélange obtenu | Concentration nominale par mL |
---|---|---|---|
100 mg, sous forme de poudre lyophilisée | 10 mL d’eau stérile pour préparations injectables, USP | 250 mL Une fois la solution reconstituée, le volume total doit être de nouveau dilué avec du chlorure de sodium à 0,9 % pour préparations injectables USP, afin d’obtenir 250 mL de solution | Entre 0,4 mg/mL et 4 mg/mL |
Comme la solution ne contient pas d’agent de conservation, il est recommandé de commencer la perfusion d’INFLECTRAMD dans les 3 heures qui suivent sa reconstitution et sa dilution, à moins qu’elle soit préparée dans des conditions aseptiques contrôlées et validées (voir CONSERVATION, STABILITÉ ET MISE AU REBUT et PARTICULARITÉS DE MANIPULATION DU PRODUIT).
Il est important que le patient reçoive chaque dose prévue de ce médicament, tel que prescrit. S’il oublie ou manque un rendez-vous, il doit communiquer avec son médecin sans tarder afin qu’un nouveau schéma d’administration soit établi.
Des doses uniques d’infliximab pour injection pouvant atteindre 20 mg/kg ont été administrées sans qu’on observe d’effet toxique direct. En cas de surdosage, on recommande de surveiller chez le patient l’apparition d’éventuels signes ou symptômes de réactions ou d’effets indésirables et d’instaurer immédiatement le traitement symptomatique qui s’impose.
En cas de surdosage soupçonné, communiquer avec le centre antipoison de la région.
Afin d’assurer la traçabilité des médicaments biologiques, y compris les médicaments biosimilaires, les professionnels de la santé doivent reconnaître l’importance de consigner tant le nom commercial que la dénomination générique (ingrédient actif), de même que d’autres identificateurs distinctifs du produit tels que l’identification numérique de la drogue (DIN) et le numéro de lot du produit délivré.
Voie d’administration | Forme pharmaceutique / teneur / composition | Ingrédients non médicinaux |
---|---|---|
Perfusion intraveineuse | Poudre pour solution / | Phosphate de sodium dibasique dihydraté, polysorbate 80, phosphate de sodium monobasique monohydraté, sucrose |
INFLECTRAMD (infliximab pour injection) se présente sous forme de poudre lyophilisée blanche stérile pour perfusion intraveineuse. Chaque fiole contient 100 mg d’infliximab, 500 mg de sucrose, 0,5 mg de polysorbate 80, 2,2 mg de phosphate de sodium monobasique monohydraté et 6,1 mg de phosphate de sodium dibasique dihydraté. Il ne renferme aucun agent de conservation.
Le concentré lyophilisé INFLECTRAMD (infliximab pour injection) pour injection intraveineuse est offert en fioles à usage unique emballées individuellement. Chaque fiole contient 100 mg d’infliximab.
Le bouchon de la fiole ne contient pas de latex de caoutchouc naturel.
INFLECTRAMD (infliximab pour injection) est un produit biosimilaire de REMICADE®. Il est formé d’un anticorps monoclonal chimérique IgG1 (immunoglobuline G1) qui se fixe avec une grande affinité au facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα) humain.
INFLECTRAMD est présenté sous forme de poudre lyophilisée blanche, conditionnée dans une fiole de verre borosilicaté de type 1 fermée avec un bouchon en butyl caoutchouc à double prise d’air de 20 mm, recouvert d’une capsule à ouverture par soulèvement de type flip-off. Le lyophilisat est reconstitué avec 10 mL d’eau stérile pour préparations injectables, ce qui donne une solution d’infliximab pour injection à 10 mg/mL ayant un pH de 7,2. Chaque fiole fournit une dose unique de 100 mg d’infliximab, l’ingrédient actif. Une fiole à dose unique d’INFLECTRAMD renferme les composants suivants : infliximab, sucrose, phosphate de sodium monobasique monohydraté, phosphate de sodium dibasique dihydraté et polysorbate 80.
Veuillez voir l’encadré Mises en garde et précautions importantes au début de la PARTIE I : RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ.
Des cas graves d’infections d’origine bactérienne (y compris de sepsie et de pneumonie) ou d’infections fongiques invasives, virales ou causées par d’autres agents pathogènes opportunistes ont été signalés chez des patients recevant un inhibiteur du TNF. Certaines de ces infections se sont révélées fatales. Dans de nombreux cas, ces infections graves chez des patients recevant l’infliximab pour injection ont été contractées alors que les patients recevaient un traitement immunosuppresseur concomitant, ce qui, en plus de leur maladie, pouvait les prédisposer aux infections.
INFLECTRAMD ne doit pas être administré aux patients atteints d’une infection évolutive d’importance clinique, y compris la tuberculose. La prudence est de mise lorsqu’on envisage de prescrire INFLECTRAMD à des patients atteints d’une infection chronique ou ayant eu des infections à répétition. Ces patients doivent être étroitement surveillés pendant et après le traitement afin de déceler tout signe et symptôme d’infection. Toute nouvelle infection mérite une surveillance étroite. Si une infection grave se manifeste, l’arrêt du traitement par INFLECTRAMD s’impose (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Infections).
Des cas d’histoplasmose, de coccidioïdomycose, de blastomycose, de listériose, de pneumocystose et de tuberculose ont été signalés chez des patients recevant l’infliximab pour injection. Dans le cas des patients ayant résidé ou voyagé dans des régions où l’histoplasmose, la coccidioïdomycose ou la blastomycose sévit à l’état endémique, il importe de bien peser les risques en regard des avantages du traitement par INFLECTRAMD avant d’instaurer ou de poursuivre celui-ci.
Lorsqu’une affection systémique grave survient chez des patients traités par INFLECTRAMD, une infection fongique invasive, telle qu’aspergillose, candidose, pneumocystose, histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, doit être soupçonnée. Ce type d’infection peut se présenter sous une forme disséminée plutôt que localisée, et le résultat du test antigène-anticorps peut être négatif chez certains patients présentant une infection évolutive. Un traitement antifongique empirique approprié doit être envisagé pendant l’établissement du diagnostic. La décision d’administrer un traitement antifongique empirique doit être prise de concert avec un médecin spécialisé dans le diagnostic et le traitement des infections fongiques invasives et doit tenir compte à la fois du risque d’infection fongique sévère et des risques liés au traitement antifongique.
Des cas de tuberculose évolutive sont survenus chez des patients recevant l’infliximab pour injection pendant ou après un traitement contre une tuberculose latente. Les patients traités par INFLECTRAMD doivent faire l’objet d’une surveillance étroite pour déceler tout signe ou symptôme de tuberculose évolutive pendant et après le traitement, y compris les patients ayant un résultat négatif au test de dépistage de la tuberculose latente. La possibilité d’une tuberculose non diagnostiquée doit être envisagée, particulièrement chez les patients qui ont immigré de pays où la prévalence de la tuberculose est élevée, chez les patients qui ont voyagé dans de tels pays et les patients qui ont été en contact étroit avec une personne atteinte de tuberculose évolutive. Avant l’instauration du traitement par INFLECTRAMD, tous les patients doivent faire l’objet d’une anamnèse rigoureuse. Certains patients ayant déjà reçu un traitement contre la forme latente ou évolutive de la tuberculose ont présenté une tuberculose évolutive au cours du traitement par l’infliximab pour injection. On doit envisager un traitement antituberculeux avant d’instaurer un traitement par INFLECTRAMD chez les patients qui ont des antécédents de tuberculose évolutive ou latente et chez qui le traitement adéquat de cette affection ne peut être confirmé. On doit également envisager un traitement antituberculeux préalable chez les patients qui présentent plusieurs facteurs de risque ou un risque très élevé d’infection par le bacille de la tuberculose, même s’ils ont obtenu un résultat négatif au test de dépistage de la tuberculose latente. La décision d’instaurer un traitement antituberculeux chez ces patients doit être prise uniquement après consultation d’un médecin spécialisé dans le traitement de la tuberculose et doit tenir compte à la fois du risque de tuberculose latente et des risques liés au traitement antituberculeux.
Des infections opportunistes causées par des organismes bactériens, mycobactériens, fongiques invasifs, viraux ou parasites, notamment l’aspergillose, la blastomycose, la candidose, la coccidioïdomycose, l’histoplasmose, la légionellose, la listériose, la pneumocystose et la tuberculose, ont été signalées lors de traitements par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection. La forme disséminée de la maladie était plus fréquente que la forme localisée.
Des infections graves et des neutropénies ont été observées lors d’études cliniques au cours desquelles l’anakinra et un autre agent anti-TNFα, l’étanercept, étaient administrés de façon concomitante sans qu’aucun avantage clinique supplémentaire n’ait été mis en évidence comparativement à l’administration d’étanercept seul. Étant donné la nature des manifestations indésirables observées lors de l’administration concomitante d’étanercept et d’anakinra, des effets toxiques similaires pourraient résulter de l’administration concomitante d’anakinra et d’autres agents anti-TNFα. Par conséquent, l’administration concomitante d’INFLECTRAMD et d’anakinra n’est pas recommandée.
Dans les études cliniques, l’administration concomitante d’agents anti-TNF et d’abatacept a été associée à un risque accru d’infections, y compris d’infections graves, sans avantage clinique supplémentaire, comparativement à l’administration d’agents anti-TNF seuls. En raison de la nature des manifestations indésirables observées lors de l’administration concomitante d’agents anti-TNF et d’abatacept, l’administration concomitante d’INFLECTRAMD et d’abatacept n’est pas recommandée.
Nous ne disposons pas de données suffisantes sur l’utilisation concomitante d’INFLECTRAMD et d’autres agents biologiques servant à traiter les mêmes affections qu’INFLECTRAMD. Il n’est donc pas recommandé d’utiliser INFLECTRAMD en concomitance avec ces agents biologiques en raison du risque accru d’infection.
Quand on remplace un agent biologique par un autre, il importe de continuer à surveiller les patients, car le chevauchement des activités biologiques pourrait augmenter davantage le risque d’infection.
Des affections malignes, parfois fatales, ont été signalées chez des enfants, des adolescents et de jeunes adultes ayant reçu un traitement par des agents anti-TNF (instauration du traitement avant ou à l’âge de 18 ans), y compris l’infliximab pour injection. Environ la moitié de ces cas étaient des lymphomes, y compris des lymphomes de Hodgkin et des lymphomes non hodgkiniens. Parmi les autres cas, on comptait diverses affections malignes, dont certaines étaient des affections malignes rares habituellement associées à une immunosuppression, et des affections malignes qui ne sont pas observées généralement chez les enfants et les adolescents. Les affections malignes sont survenues après une période médiane de 30 mois (min.-max. : de 1 à 84 mois) suivant l’administration de la première dose du traitement par les inhibiteurs du TNF. La plupart des patients recevaient des immunosuppresseurs en concomitance. Ces cas ont été signalés après la commercialisation et proviennent de diverses sources, y compris de registres et de rapports spontanés de pharmacovigilance.
Des lymphomes ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection. Au cours des essais cliniques, l’incidence des lymphomes a été plus élevée chez les patients traités par infliximab pour injection que l’incidence escomptée dans la population en général. Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et de la maladie de Crohn, notamment ceux qui présentent une maladie fortement évolutive et/ou qui sont exposés de manière chronique à des agents immunosuppresseurs, pourraient être exposés à un risque plus élevé de lymphome que la population en général (ce risque pouvant être multiplié plusieurs fois), même s’ils ne reçoivent aucun anti-TNF. On ne connaît pas le rôle que pourraient jouer les anti-TNF dans le développement d’une affection maligne.
Depuis la commercialisation du produit, des cas de lymphome hépatosplénique à cellules T ont été rapportés chez des patients traités par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection. Ce type de lymphome à cellules T, de survenue rare, se caractérise par une évolution très rapide et une issue habituellement fatale. Presque tous ces patients avaient reçu un traitement par de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine en concomitance avec ou juste avant un inhibiteur du TNF. La grande majorité des cas observés lors d’un traitement par l’infliximab pour injection sont survenus chez des patients atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse et la plupart d’entre eux ont été rapportés chez des adolescents ou de jeunes adultes de sexe masculin. Des cas de lymphome hépatosplénique à cellules T ont également été signalés chez des patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse qui prenaient de l’azathioprine ou de la 6-mercaptopurine, mais qui n’étaient pas traités par l’infliximab pour injection. Avant d’instaurer ou de poursuivre un traitement par INFLECTRAMD chez un patient qui reçoit un immunosuppresseur tel que l’azathioprine ou la 6‑mercaptopurine, il faut évaluer avec soin le besoin de poursuivre le traitement immunosuppresseur en fonction des risques potentiels liés au traitement concomitant. Le lien de causalité entre le lymphome hépatosplénique à cellules T et le traitement par l’infliximab pour injection demeure incertain.
Depuis la commercialisation du produit, des cas de leucémie aiguë et chronique associés à l’utilisation d’un inhibiteur du TNF ont été signalés chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et d’affections faisant l’objet d’autres indications. Même en l’absence de traitement aux inhibiteurs du TNF, les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde pourraient présenter un risque plus élevé (environ 2 fois plus élevé) d’être atteints d’une leucémie que la population en général.
Dans le volet comparatif d’essais cliniques portant sur certains inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection, on a observé un plus grand nombre de cas d’affections malignes (autres que le lymphome et que le cancer de la peau [à l’exception des mélanomes]) chez les patients recevant ces anti-TNF que chez les sujets témoins (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Affections malignes/Troubles lymphoprolifératifs). Le taux d’affections malignes autres qu’un lymphome parmi les patients traités par l’infliximab pour injection était semblable à celui escompté dans la population en général, alors qu’il était plus bas que prévu chez les sujets témoins.
Lors d’un essai clinique exploratoire évaluant l’utilisation de l’infliximab pour injection chez des patients atteints d’une maladie pulmonaire obstructive chronique (MPOC) modérée ou sévère, on a observé un plus grand nombre d’affections malignes chez les patients qui ont reçu l’infliximab pour injection que chez les sujets témoins. Tous ces patients avaient des antécédents de tabagisme lourd.
Une étude de cohorte rétrospective de population utilisant les données des registres de santé nationaux suédois a montré une augmentation de l’incidence des cancers du col de l’utérus chez les femmes atteintes de polyarthrite rhumatoïde traitées avec de l’infliximab pour injection par comparaison avec des patientes n’ayant jamais été traitées par des produits biologiques ou avec la population générale, y compris des patientes âgées de plus de 60 ans. Une relation de causalité entre l’infliximab pour injection et le cancer du col de l’utérus ne peut pas être exclue. Un dépistage périodique doit continuer à être effectué chez les femmes traitées par INFLECTRAMD, y compris celles âgées de plus de 60 ans.
Des cas de mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été signalés chez des patients traités par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Effets indésirables observés dans le cadre de la pharmacovigilance après commercialisation). Un examen de la peau à intervalles réguliers est recommandé pour tous les patients, notamment ceux qui présentent des facteurs de risque de cancer cutané.
Les patients atteints de psoriasis doivent faire l’objet d’une surveillance visant à déceler tout cancer de la peau à l’exception des mélanomes, notamment les patients ayant fait l’objet d’un traitement prolongé par photothérapie. Au cours de la phase d’entretien des essais cliniques sur l’infliximab pour injection, les cas de cancer de la peau à l’exception des mélanomes étaient plus fréquents chez les patients ayant déjà été traités par photothérapie (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Affections malignes/Troubles lymphoprolifératifs).
On ignore si le traitement anti-TNF joue un rôle dans le développement d’affections malignes. On doit user de prudence avant de prescrire un traitement anti-TNF à des patients ayant des antécédents d’affections malignes ou avant de poursuivre un tel traitement chez les patients qui développent une affection maligne (voir EFFETS INDÉSIRABLES – Affections malignes/Troubles lymphoprolifératifs).
Aucune étude à long terme permettant d’évaluer le potentiel carcinogène de l’infliximab pour injection chez l’animal n’a été effectuée. On n’a pas observé d’effet clastogène lors de l’épreuve du micronoyau réalisée in vivo chez la souris ni d’effet mutagène lors du test d’Ames réalisé au moyen de Salmonella et d’Escherichia coli. Une analyse effectuée au moyen de lymphocytes humains n’a mis en lumière aucune aberration chromosomique. Des études de tumorogénicité réalisées chez des souris présentant une carence en TNFα ont révélé que la fréquence de tumeurs n’augmentait pas lorsque les animaux étaient exposés à des substances reconnues pour leur effet d’induction et/ou d’activation des tumeurs.
Des doses supérieures à 5 mg/kg ne doivent pas être administrées aux patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive (ICC). INFLECTRAMD doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d’insuffisance cardiaque légère (classe I/II de la NYHA). L’état des patients doit être étroitement surveillé, et le traitement par INFLECTRAMD ne doit pas être poursuivi en cas d’apparition de symptômes d’insuffisance cardiaque ou d’aggravation de tels symptômes (voir CONTRE-INDICATIONS et EFFETS INDÉSIRABLES, Insuffisance cardiaque congestive).
Les résultats d’une étude à répartition aléatoire évaluant l’utilisation de l’infliximab pour injection chez des patients atteints d’insuffisance cardiaque (de classe III/IV selon la NYHA) semblait indiquer un taux de mortalité plus élevé chez les patients ayant reçu un traitement par l’infliximab pour injection à la dose de 10 mg/kg et un taux plus élevé de manifestations cardiovasculaires indésirables chez les patients ayant reçu un traitement par l’infliximab pour injection aux doses de 5 et de 10 mg/kg.
Des cas de pancytopénie, de leucopénie, de neutropénie et de thrombocytopénie ont été signalés chez des patients recevant un traitement par des inhibiteurs du TNF, y compris l’infliximab pour injection. On doit faire preuve de prudence quand des patients sous INFLECTRAMD ont des antécédents de cytopénies importantes ou présentent de telles affections. Tous les patients doivent être informés de la nécessité de consulter immédiatement un médecin en cas d’apparition de signes ou de symptômes évoquant une dyscrasie sanguine (p. ex., fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur). Si d’importantes anomalies hématologiques sont confirmées, l’arrêt du traitement par INFLECTRAMD doit être envisagé.
Les données de pharmacovigilance sur l’infliximab pour injection font état de cas de jaunisse et d’hépatite non infectieuse dont certains avec des caractéristiques d’hépatite auto-immune. Quelques cas isolés d’insuffisance hépatique s’étant soldés par une transplantation du foie ou un décès se sont également produits. Aucun lien de cause à effet n’a été établi entre ces manifestations et l’utilisation de l’infliximab pour injection. Les patients qui manifestent des signes ou des symptômes de dysfonctionnement hépatique doivent être examinés afin de déterminer s’il y a ou non une atteinte hépatique. En présence d’une jaunisse et/ou d’une hausse des taux d’ALT correspondant à au moins 5 fois la limite supérieure normale, le traitement par INFLECTRAMD doit être immédiatement interrompu et un examen plus approfondi des signes anormaux doit être mené. Comme cela a été le cas avec d’autres agents immunosuppresseurs, on a observé des cas, quoique très rares, de réactivation du virus de l’hépatite B chez certains patients traités par l’infliximab pour injection qui étaient des porteurs chroniques de ce virus (séropositifs au test de détection de l’antigène de surface). Un dépistage du virus de l’hépatite B (VHB) doit être effectué avant d’instaurer un traitement par des immunosuppresseurs, y compris INFLECTRAMD. Chez les patients séropositifs pour l’antigène de surface du VHB, la consultation d’un médecin possédant des compétences dans le traitement de l’hépatite B est recommandée. Les patients qui sont des porteurs chroniques du VHB doivent être correctement évalués avant l’instauration du traitement par INFLECTRAMD et surveillés de près pendant le traitement ainsi que pendant plusieurs mois après la fin du traitement.
Afin de réduire au minimum l’incidence de réactions d’hypersensibilité, y compris les réactions liées à la perfusion et les réactions évoquant la maladie sérique, INFLECTRAMD doit être administré comme traitement d’entretien régulier après un traitement d’induction aux semaines 0, 2 et 6 (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
L’utilisation de l’infliximab pour injection a été associée à des réactions d’hypersensibilité pouvant survenir à divers moments. Ces réactions, notamment l’urticaire, la dyspnée et/ou le bronchospasme, l’œdème laryngé et l’hypotension, sont survenues pendant la perfusion d’infliximab pour injection ou au cours des 2 heures qui ont suivi. Dans certains cas cependant, des réactions évoquant la maladie sérique ont été observées de 3 à 12 jours après la perfusion chez des patients atteints de la maladie de Crohn et de polyarthrite rhumatoïde qui avaient repris un traitement par l’infliximab pour injection après une longue interruption. Les symptômes associés à ces réactions comprennent la fièvre, les éruptions cutanées, les céphalées, les maux de gorge, les myalgies, les polyarthralgies, l’œdème du visage et des mains et/ou la dysphagie. Ces réactions ont été associées à une hausse marquée des titres d’anticorps dirigés contre l’infliximab, à une baisse des concentrations sériques de l’infliximab sous le seuil minimal de détection et à une perte d’efficacité possible du médicament. Le traitement par INFLECTRAMD doit être interrompu en présence d’une réaction sévère. Par ailleurs, on doit avoir à sa disposition des médicaments adéquats pour traiter immédiatement des réactions d’hypersensibilité éventuelles (par exemple, de l’acétaminophène, des antihistaminiques, des corticostéroïdes et/ou de l’épinéphrine) (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion).
Au cours des essais cliniques, l’infliximab pour injection a parfois été réadministré dans les 14 semaines suivant la dernière perfusion. Le risque de réaction d’hypersensibilité retardée à la suite de la réadministration du médicament après une période de 15 semaines à 2 ans sans administration n’a pas été déterminé avec exactitude (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion, Réactions d’hypersensibilité retardées / Réactions consécutives à la réadministration de l’infliximab pour injection).
Réactions liées à la perfusion consécutives à la réadministration de l’infliximab pour injection
Dans un essai clinique sur la polyarthrite rhumatoïde, durant lequel des sujets recevaient une faible dose de méthotrexate, et, dans un essai clinique sur le psoriasis, un traitement d’induction consistant en l’administration de trois doses d’infliximab pour injection après une période sans traitement a entraîné une incidence plus élevée de réactions graves et sévères liées à la perfusion au cours de la phase de réinduction que ce qui avait été signalé lors d’essais sur la polyarthrite rhumatoïde, le psoriasis et la maladie de Crohn durant lesquels une période sans traitement était suivie d’un traitement d’entretien régulier sans phase de réinduction. La plupart de ces réactions sont survenues au cours de la deuxième perfusion de réinduction à la semaine 2. Les réactions graves liées à la perfusion comprenaient, entre autres, les réactions suivantes : anaphylaxie, urticaire, œdème facial; frissons et démangeaisons. Après une période sans traitement, il n’est donc pas recommandé de réadministrer un traitement par l’infliximab pour injection avec une phase de réinduction (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion, Réactions liées à la perfusion consécutives à la réadministration de l’infliximab pour injection).
Le programme d’aide aux patients sous INFLECTRA (PfizerFlexMC) a été établi afin de faciliter l’administration d’INFLECTRAMD. Les cliniques du programme d’aide aux patients sous INFLECTRA (PfizerFlexMC) sont composées de professionnels de la santé qualifiés et formés spécialement dans l’administration des perfusions d’INFLECTRAMD et sont disponibles partout au Canada. Pour obtenir des renseignements sur le programme d’aide aux patients sous INFLECTRA (PfizerFlexMC), veuillez composer le 1-8559353539.
Le traitement par l’infliximab pour injection peut entraîner la formation d’auto-anticorps et l’apparition d’un syndrome pseudolupique. Si un patient présente des symptômes évoquant un tel syndrome à la suite d’un traitement par l’infliximab pour injection, ce traitement doit être interrompu (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Auto-anticorps/Syndrome pseudolupique).
Le traitement par l’infliximab pour injection peut être associé à la formation d’anticorps dirigés contre l’infliximab (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Réactions d’hypersensibilité). Le résultat du test de détection des anticorps était positif chez environ 10 % des patients. La majorité d’entre eux présentaient un titre d’anticorps peu élevé.
Dans une étude de phase III sur la maladie de Crohn (SONIC) menée auprès de patients qui n’avaient jamais pris d’immunomodulateurs auparavant, l’apparition d’anticorps a été notée à la semaine 30 chez 14 % des patients qui recevaient de l’infliximab pour injection en monothérapie et chez 1 % de ceux qui recevaient de l’infliximab pour injection en association avec de l’azathioprine (AZA). Au cours des 50 premières semaines, des anticorps dirigés contre l’infliximab sont apparus respectivement chez 19 % et 2,5 % des patients. Parmi les 20 patients recevant l’infliximab pour injection en monothérapie qui sont devenus porteurs de ces anticorps au cours des 50 premières semaines, 10 ont présenté une réaction à la perfusion, dont l’une a été jugée grave. Aucun des 3 patients recevant de l’infliximab pour injection en association avec de l’AZA qui sont devenus porteurs de ces anticorps n’a présenté de réaction à la perfusion.
Par comparaison aux patients qui n’étaient pas porteurs d’anticorps, les patients qui présentaient ces anticorps avaient une probabilité plus forte de présenter des taux de clairance plus élevés, de moins bien répondre au traitement et d’avoir une réaction liée à la perfusion (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion). Le taux de formation d’anticorps était plus faible chez les adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, de la maladie de Crohn et de rhumatisme psoriasique qui recevaient des immunosuppresseurs tels que la 6‑mercaptopurine (6-MP), l’azathioprine (AZA) ou le méthotrexate (MTX). Toutefois, chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde juvénile, le pourcentage de patients devenus porteurs d’anticorps anti-infliximab était élevé dans le groupe traité par 3 mg/kg d’infliximab pour injection en association avec du MTX (voir Effets indésirables chez les enfants, Polyarthrite rhumatoïde juvénile).
À la suite de perfusions répétées d’infliximab pour injection, les concentrations sériques d’infliximab étaient plus élevées chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde qui recevaient du MTX en concomitance. Lors des 2 études de phase III sur le psoriasis (EXPRESS et EXPRESS II), l’infliximab pour injection a été administré comme traitement d’induction, puis comme traitement d’entretien, sans traitement concomitant par un immunosuppresseur. Au cours de ces études, environ 26,5 à 35,8 % des patients ayant reçu 5 mg/kg comme traitement d’entretien toutes les 8 semaines pendant 1 an ont développé des anticorps. Ces pourcentages étaient plus élevés (jusqu’à 1,4 fois plus élevés) avec les autres schémas thérapeutiques (3 mg/kg toutes les 8 semaines, 3 mg/kg au besoin et 5 mg/kg au besoin). Malgré l’augmentation du taux de synthèse des anticorps, les taux de réactions liées à la perfusion observés au cours des 2 études de phase III (EXPRESS et EXPRESS II) chez les patients recevant une dose de 5 mg/kg en traitement d’induction suivie d’un traitement d’entretien toutes les 8 semaines pendant 1 an (14,1 % et 23,0 %, respectivement) et les taux de réactions graves liées à la perfusion (< 1 %) étaient similaires à ceux observés dans d’autres effectifs d’étude. Lors de l’étude de phase III portant sur le rhumatisme psoriasique (IMPACT 2), au cours de laquelle les patients ont reçu une dose de 5 mg/kg d’infliximab pour injection avec ou sans MTX, 15,4 % des patients ont développé des anticorps anti-infliximab.
Les analyses d’immunogénicité sont généralement propres à chaque produit. La comparaison entre les taux d’anticorps anti-infliximab pour injection et les taux d’anticorps observés avec d’autres produits ou la comparaison de l’incidence des anticorps dans différents tests sans validation croisée n’est pas pertinente.
Avant d’instaurer un traitement par INFLECTRAMD, il est recommandé de mettre à jour, dans la mesure du possible, la vaccination de tous les patients, conformément au calendrier de vaccination en vigueur.
Nous disposons de données limitées sur la réponse à la vaccination par vaccins vivants et sur les infections consécutives à l’administration de vaccins renfermant des agents vivants chez les patients recevant un traitement anti-TNF. L’utilisation de vaccins vivants peut entraîner des infections cliniques, y compris des infections disséminées. Il est déconseillé d’administrer des vaccins vivants en concomitance avec INFLECTRAMD.
Un cas mortel d’infection disséminée par le bacille de Calmette et Guérin (BCG) a été signalé chez un nourrisson ayant reçu le vaccin BCG après exposition in uteroà l’infliximab pour injection. Il est recommandé d’attendre au moins six mois après la naissance avant l’administration de vaccins vivants chez les nourrissons exposés in uteroà l’infliximab pour injection (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Populations particulières, Femmes enceintes).
D’autres utilisations d’agents infectieux thérapeutiques, tels que des bactéries vivantes atténuées (par exemple, l’instillation intravésicale de BCG pour le traitement du cancer), peuvent entraîner des infections cliniques, y compris des infections disséminées. Il est déconseillé d’administrer ce type d’agents en concomitance avec INFLECTRAMD.
Dans un sous-groupe de patients de l’étude ASPIRE, les pourcentages de patients dont le titre d’anticorps mesuré après l’administration d’un vaccin polyvalent antipneumococcique avait doublé étaient similaires dans chaque groupe de traitement, ce qui indique que l’infliximab pour injection n’a pas eu d’effet sur la réponse immunitaire humorale indépendante des lymphocytes T.
L’infliximab pour injection, tout comme d’autres inhibiteurs du TNF, a été associé à des crises épileptiques et à l’apparition ou à l’exacerbation de symptômes cliniques et/ou de manifestations radiologiques de troubles de démyélinisation du système nerveux central, y compris la sclérose en plaques et la névrite optique, et de troubles de démyélinisation du système nerveux périphérique y compris le syndrome de Guillain-Barré. Les prescripteurs doivent user de prudence lorsqu’ils envisagent d’utiliser INFLECTRAMD chez des patients atteints de tels troubles neurologiques et doivent cesser le traitement si ces troubles se manifestent.
Les médecins doivent informer les patients de l’existence d’une notice incluse dans l’emballage avec des renseignements destinés au patient, leur transmettre les renseignements qu’elle contient et s’assurer qu’ils sont bien compris.
Nous ne disposons que de données limitées sur l’innocuité du traitement par l’infliximab pour injection chez les patients qui ont subi des interventions chirurgicales, y compris une arthroplastie. La longue demi-vie de l’infliximab doit être prise en compte si une intervention chirurgicale est envisagée. Un patient qui doit avoir recours à une chirurgie alors qu’il reçoit un traitement par INFLECTRAMD doit faire l’objet d’une surveillance étroite visant à déceler la présence d’infections, et des mesures appropriées doivent être prises, le cas échéant.
On ignore si l’infliximab pour injection peut altérer la fertilité chez l’humain. Aucune altération de la fertilité n’a été relevée lors d’une étude de toxicité sur la fertilité et la reproduction en général, réalisée chez la souris et utilisant un anticorps analogue qui inhibe de façon sélective l’activité fonctionnelle du TNFα murin.
INFLECTRAMD pourrait influer légèrement sur la capacité à conduire et à utiliser des machines. L’administration d’INFLECTRAMD pourrait entraîner des étourdissements.
Comme l’infliximab pour injection n’interagit pas de façon croisée avec le TNFα des espèces autres que les humains et les chimpanzés, aucune étude sur la reproduction animale n’a été effectuée avec l’infliximab pour injection. On n’a noté aucun signe de toxicité maternelle, d’embryotoxicité ou de tératogénicité lors d’une étude de toxicité sur le développement réalisée chez la souris et utilisant un anticorps analogue qui inhibe de façon sélective l’activité fonctionnelle du TNFα murin. Des doses de 10 à 15 mg/kg ont permis d’obtenir une efficacité pharmacologique maximale dans le cadre d’études de pharmacodynamie portant sur des modèles animaux et utilisant un anticorps analogue anti-TNF. Aucun effet indésirable n’a été observé à la suite de l’administration de doses pouvant atteindre 40 mg/kg dans des études sur la reproduction animale. On ignore si INFLECTRAMD peut nuire au fœtus lorsqu’il est administré à une femme enceinte ou s’il peut altérer la capacité de reproduction. INFLECTRAMD ne devrait être administré à une femme enceinte que s’il est jugé indispensable.
Comme tout autre IgG, l’infliximab traverse la barrière placentaire. L’infliximab pour injection a été retrouvé dans le sérum de nourrissons jusqu’à l’âge de 6 mois après la naissance. À la suite d’une exposition in utero à l’infliximab pour injection, les nourrissons peuvent présenter un risque accru d’infection, y compris des infections disséminées pouvant se révéler mortelles (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Vaccins vivants/Agents infectieux thérapeutiques et Vaccins non vivants).
Les femmes en mesure de procréer doivent utiliser une méthode de contraception adéquate pour ne pas devenir enceintes et continuer la contraception pendant au moins six mois après le dernier traitement par INFLECTRAMD.
On ignore si l’infliximab pour injection est excrété dans le lait maternel humain et, le cas échéant, s’il est absorbé de manière systémique après ingestion. Étant donné que les immunoglobulines sont excrétées dans le lait maternel humain et compte tenu du risque d’effets indésirables lié à l’infliximab pour injection chez les enfants allaités, l’allaitement n’est pas recommandé au cours du traitement et pendant 6 mois après la dernière dose d’INFLECTRAMD. Il faut décider de cesser l’allaitement ou d’arrêter le traitement, en fonction de l’importance du médicament pour l’état de santé de la mère.
INFLECTRAMD est indiqué pour la réduction des signes et des symptômes, ainsi que pour l’induction et le maintien de la rémission clinique chez les enfants atteints de maladie Crohn évolutive modérée ou sévère qui ont obtenu une réponse insuffisante à un traitement standard. INFLECTRAMD est également indiqué pour la réduction des signes et des symptômes, l’induction et le maintien de la rémission clinique et l’induction de la cicatrisation de la muqueuse, chez les enfants atteints de colite ulcéreuse évolutive modérée ou sévère qui ont obtenu une réponse insuffisante à un traitement standard (c.‑à‑d. aminosalicylés et/ou corticostéroïdes et/ou immunosuppresseurs). En général, les manifestations indésirables observées chez les enfants atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse qui recevaient de l’infliximab pour injection étaient semblables à celles observées chez les patients adultes atteints respectivement des mêmes maladies. Il est important de noter qu’au cours de l’essai REACH, tous les patients devaient recevoir une dose stable de 6-MP, d’AZA ou de MTX (voir INDICATIONS, Enfants; EFFETS INDÉSIRABLES, Effets indésirables chez les enfants, Maladie de Crohn, Effets indésirables chez les enfants, Colite ulcéreuse, POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et ESSAIS CLINIQUES – MÉDICAMENT BIOLOGIQUE DE RÉFÉRENCE; pour de plus amples renseignements concernant le traitement des enfants, voir aussi MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Immunogénicité, Vaccins vivants/Agents infectieux thérapeutiques et Vaccins non vivants, et MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Pharmacocinétique, Populations particulières).
L’innocuité et l’efficacité de l’infliximab pour injection n’ont pas été établies chez les enfants de moins de 9 ans atteints de la maladie de Crohn, de même que chez les enfants de moins de 6 ans atteints de colite ulcéreuse. L’innocuité et l’efficacité de l’infliximab pour injection chez les enfants atteints de psoriasis en plaques, de rhumatisme psoriasique, de spondylarthrite ankylosante ou de polyarthrite rhumatoïde juvénile n’ont pas été établies.
Dans les essais cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde (ATTRACT) et ceux sur le psoriasis en plaques, aucune différence globale n’a été observée en matière d’efficacité ou d’innocuité, entre, d’une part, les 181 participants atteints de polyarthrite rhumatoïde et les 75 patients atteints de psoriasis en plaques, tous âgés de 65 ans ou plus et, d’autre part, les sujets plus jeunes. Toutefois, la fréquence des manifestations indésirables graves a été plus élevée chez les sujets de 65 ans ou plus, tant dans les groupes traités par l’infliximab pour injection que dans les groupes témoins. La durée moyenne du traitement par l’infliximab pour injection chez ces patients (154) était d’environ 50 semaines. La population des études cliniques portant sur l’utilisation de l’infliximab pour injection contre la maladie de Crohn, la colite ulcéreuse, la spondylarthrite ankylosante et le rhumatisme psoriasique ne comptait pas assez de personnes de 65 ans et plus pour permettre aux investigateurs de déterminer si leur réponse au traitement différait de celle des sujets âgés de 18 à 64 ans. L’incidence des infections est plus élevée dans la population âgée en général. De plus, l’incidence des infections graves chez les sujets de 65 ans et plus traités par l’infliximab pour injection était supérieure à celle observée chez les sujets de moins de 65 ans; par conséquent, la prudence s’impose lors du traitement des patients âgés (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Infections).
Les profils des effets indésirables aux médicaments signalés dans les études cliniques qui ont comparé INFLECTRAMD au médicament biologique de référence se sont révélés comparables. La description des effets indésirables dans cette section repose sur l’expérience clinique obtenue avec le médicament biologique de référence.
Les effets indésirables du médicament signalés le plus souvent tant lors des essais cliniques que dans les rapports de pharmacovigilance sont les suivants : infections, réactions allergiques et réactions liées à la perfusion. D’après les mêmes sources, les effets indésirables du médicament signalés moins fréquemment, mais pouvant être graves et cliniquement pertinents comprennent les manifestations hépatobiliaires (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Fonctions hépatique, biliaire et pancréatique), les troubles de démyélinisation (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Système nerveux) et les lymphomes (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Carcinogenèse et mutagenèse). Au cours des essais cliniques, les réactions liées à la perfusion (dyspnée, bouffées vasomotrices, céphalées et éruptions cutanées) représentaient une des causes les plus fréquentes d’abandon du traitement (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Réactions d’hypersensibilité). Les manifestations indésirables ont été signalées plus souvent chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde qui recevaient la dose de 10 mg/kg que chez ceux qui recevaient celle de 3 mg/kg. Toutefois, aucune différence n’a été observée dans la fréquence des manifestations indésirables entre les patients atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse recevant la dose de 5 mg/kg et ceux recevant la dose de 10 mg/kg, ni entre les doses de 3 mg/kg et de 5 mg/kg chez les patients atteints de psoriasis en plaques.
Étant donné que les essais cliniques sont menés dans des conditions très particulières, les taux des effets indésirables qui y sont observés peuvent ne pas refléter les taux observés dans la pratique courante et ne doivent pas être comparés à ceux observés dans le cadre des études cliniques portant sur un autre médicament. Les renseignements sur les effets indésirables qui sont tirés d’études cliniques s’avèrent utiles pour la détermination des effets indésirables liés aux médicaments et pour l’approximation des taux.
Les données décrites dans ce document rendent compte de l’utilisation de l’infliximab pour injection chez 5561 patients au cours d’études adéquatement menées et rigoureusement contrôlées. L’infliximab pour injection a été étudié principalement dans le cadre d’essais comparatifs contre placebo et à double insu menés chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde (1 304 patients exposés), de polyarthrite rhumatoïde juvénile (117 patients exposés), de la maladie de Crohn (1566 patients exposés, dont 1427 adultes et 139 enfants), de colite ulcéreuse (544 patients exposés, dont 484 adultes et 60 enfants), de psoriasis en plaques (1373 patients exposés), de rhumatisme psoriasique (293 patients exposés), de spondylarthrite ankylosante (347 patients exposés) et d’autres troubles (17 patients exposés). En général, les données mentionnées dans les sections suivantes sont issues d’essais cliniques sur la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn chez l’adulte. Voir PARTIE II, ESSAIS CLINIQUES – MÉDICAMENT BIOLOGIQUE DE RÉFÉRENCE pour obtenir une description des études menées pour chaque indication.
Les manifestations indésirables qui sont survenues chez au moins 5 % des patients adultes qui recevaient de l’infliximab pour injection comme traitement de la polyarthrite rhumatoïde, de la maladie de Crohn, de la spondylarthrite ankylosante, du psoriasis en plaques, du rhumatisme psoriasique ou de la colite ulcéreuse sont énumérées au tableau 1. Par ailleurs, celles qui sont survenues chez au moins 5 % des enfants qui recevaient de l’infliximab pour injection comme traitement de la maladie de Crohn ou de la colite ulcéreuse sont présentées au tableau 2. Les manifestations indésirables qui se sont apparues chez 1 à moins de 5 % des patients adultes sous de l’infliximab pour injection sont énumérées au tableau 3. Les manifestations indésirables qui sont survenues chez 1 % à moins de 5 % des enfants atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse et traités par de l’infliximab pour injection sont présentées au tableau 4. Quant aux manifestations indésirables survenues lors d’un essai sur la polyarthrite rhumatoïde juvénile, elles sont présentées à la section Effets indésirables chez les enfants, Polyarthrite rhumatoïde juvénile. En général, la fréquence et le type de manifestations indésirables observées chez les enfants atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse qui recevaient de l’infliximab pour injection étaient semblables à celles observées chez les patients adultes atteints respectivement des mêmes maladies. Les différences notées par rapport aux adultes ainsi que d’autres considérations particulières sont abordées dans les sections Effets indésirables chez les enfants, Maladie de Crohn et Effets indésirables chez les enfants, Colite ulcéreuse.
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Études sur la polyarthrite rhumatoїde | Études sur la maladie de Crohn | Études sur la spondylarthrite ankylosante | Études sur la colite ulcéreuse | Études sur le psoriasis | Études sur le rhumatisme psoriasique | |||||||
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Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | |
Patients traités âgés de 18 ans ou plus qui ont reçu un traitementa,b | 427 | 1304 | 217 | 1427 | 76 | 275 | 248 | 493 | 334 | 1373 | 98 | 191 |
Durée moyenne du suivi (semaines) | 52,0 | 59,9 | 29,8 | 44,8 | 25,3 | 87,8 | 31,9 | 40,5 | 18,1 | 41,9 | 20,2 | 42,8 |
Patients ayant présenté au moins 1 manifestation | 353 (82,7 %) | 1198 (91,9 %) | 179 (82,5 %) | 1297 (90,9 %) | 57 (75,0 %) | 268 (97,5 %) | 199 (80,2 %) | 425 (86,2 %) | 210 (62,9 %) | 1209 (88,1 %) | 66 (67,3 %) | 162 (84,8 %) |
Terminologie préconisée selon le système, l’appareil ou l’organe | ||||||||||||
Troubles de l’appareil respiratoire | ||||||||||||
Infections des voies respiratoires supérieures | 22 % | 29 % | 15 % | 23 % | 14 % | 49 % | 17 % | 18 % | 16 % | 25 % | 13 % | 24 % |
Pharyngite | 7 % | 12 % | 6 % | 13 % | 5 % | 20 % | 6 % | 10 % | 4 % | 9 % | 4 % | 10 % |
Sinusite | 7 % | 13 % | 6 % | 9 % | 1 % | 11 % | 5 % | 9 % | 3 % | 8 % | 4 % | 11 % |
Toux | 7 % | 12 % | 6 % | 7 % | 3 % | 13 % | 4 % | 6 % | 1 % | 5 % | 1 % | 7 % |
Rhinite | 4 % | 8 % | 5 % | 6 % | 5 % | 21 % | 2 % | 4 % | 1 % | 6 % | 2 % | 4 % |
Bronchite | 8 % | 9 % | 3 % | 5 % | 1 % | 8 % | 3 % | 4 % | 2 % | 4 % | 3 % | 6 % |
Troubles de l’appareil digestif | ||||||||||||
Nausées | 19 % | 19 % | 25 % | 21 % | 9 % | 11 % | 9 % | 11 % | 4 % | 8 % | 6 % | 5 % |
Douleurs abdominales | 7 % | 12 % | 17 % | 24 % | 4 % | 16 % | 13 % | 12 % | 1 % | 4 % | 2 % | 5 % |
Diarrhée | 11 % | 11 % | 7 % | 9 % | 5 % | 20 % | 5 % | 5 % | 2 % | 5 % | 3 % | 2 % |
Vomissements | 6 % | 7 % | 13 % | 12 % | 4 % | 6 % | 7 % | 6 % | 1 % | 3 % | 2 % | 1 % |
Dyspepsie | 6 % | 9 % | 2 % | 6 % | 4 % | 4 % | 2 % | 3 % | 1 % | 2 % | 2 % | 2 % |
Problèmes touchant la peau et les annexes cutanées | ||||||||||||
Éruption cutanée | 5 % | 9 % | 6 % | 10 % | 7 % | 10 % | 8 % | 8 % | 1 % | 2 % | 0 % | 2 % |
Prurit | 2 % | 6 % | 3 % | 6 % | 7 % | 12 % | 4 % | 6 % | 4 % | 9 % | 3 % | 6 % |
Organisme entier – troubles généraux | ||||||||||||
Douleur | 7 % | 7 % | 6 % | 13 % | 5 % | 29 % | 12 % | 11 % | 5 % | 10 % | 1 % | 4 % |
Fatigue | 6 % | 8 % | 13 % | 14 % | 4 % | 15 % | 8 % | 10 % | 2 % | 7 % | 3 % | 4 % |
Troubles de l’appareil locomoteur | ||||||||||||
Arthralgie | 6 % | 7 % | 8 % | 15 % | 1 % | 8 % | 10 % | 15 % | 2 % | 10 % | 2 % | 4 % |
Dorsalgie | 4 % | 7 % | 6 % | 8 % | 3 % | 12 % | 8 % | 4 % | 3 % | 5 % | 6 % | 9 % |
Myalgie | 3 % | 3 % | 4 % | 6 % | 3 % | 4 % | 5 % | 6 % | 1 % | 6 % | 0 % | 2 % |
Troubles des systèmes nerveux central et périphérique | ||||||||||||
Céphalées | 12 % | 17 % | 15 % | 23 % | 11 % | 20 % | 18 % | 19 % | 8 % | 17 % | 5 % | 10 % |
Étourdissements | 6 % | 7 % | 6 % | 10 % | 4 % | 10 % | 5 % | 6 % | 2 % | 4 % | 4 % | 4 % |
Troubles du mécanisme de défense | ||||||||||||
Fièvre | 4 % | 7 % | 11 % | 11 % | 0 % | 8 % | 9 % | 10 % | 1 % | 4 % | 1 % | 2 % |
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Études sur la maladie de Crohna | Étude sur la colite ulcéreuseb | |||
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Placebo | Infliximab pour injection 5 mg/kg | Placebo | Infliximab pour injection 5 mg/kg | |
Patients traités de moins de 18 ans dans les études sur la maladie de Crohn ou la colite ulcéreusec | 0 | 139 | 0 | 60 |
Durée moyenne du suivi (semaines) | s.o. | 44,1 | s.o. | 38,0 |
Patients ayant présenté au moins 1 manifestation indésirable | 0 (s.o.) | 125 (89,9 %) | 0 (s.o.) | 57 (95,0 %) |
Terminologie préconisée selon le système, l’appareil ou l’organe | ||||
Troubles de l’appareil digestif | ||||
Colite ulcéreuse | s.o. | 0 % | s.o. | 47 % |
Douleurs abdominales | s.o. | 22 % | s.o. | 13 % |
Vomissements | s.o. | 22 % | s.o. | 8 % |
Nausées | s.o. | 19 % | s.o. | 5 % |
Selles sanguinolentes | s.o. | 7 % | s.o. | 3 % |
Diarrhée | s.o. | 13 % | s.o. | 3 % |
Maladie de Crohn | s.o. | 27 % | s.o. | 0 % |
Troubles de l’appareil respiratoire | ||||
Infections des voies respiratoires supérieures | s.o. | 29 % | s.o. | 23 % |
Pharyngite | s.o. | 19 % | s.o. | 18 % |
Toux | s.o. | 11 % | s.o. | 10 % |
Sinusite | s.o. | 8 % | s.o. | 5 % |
Rhinite | s.o. | 8 % | s.o. | 2 % |
Troubles du mécanisme de défense | ||||
Fièvre | s.o. | 17 % | s.o. | 13 % |
Problèmes touchant la peau et les annexes cutanées | ||||
Éruptions cutanées | s.o. | 10 % | s.o. | 5 % |
Prurit | s.o. | 9 % | s.o. | 2 % |
Organisme entier – troubles généraux | ||||
Douleur | s.o. | 9 % | s.o. | 8 % |
Troubles des systèmes nerveux central et périphérique | ||||
Céphalées | s.o. | 31 % | s.o. | 13 % |
Troubles de l’appareil locomoteur | ||||
Arthralgie | s.o. | 9 % | s.o. | 2 % |
Troubles érythrocytaires | ||||
Anémie | s.o. | 9 % | s.o. | 10 % |
Troubles des globules blancs et du système réticulo-endothélial | ||||
Neutropénie | s.o. | 6 % | s.o. | 3 % |
Leucopénie | s.o. | 8 % | s.o. | 2 % |
Troubles vasculaires (extracardiaques) | ||||
Bouffées vasomotrices | s.o. | 8 % | s.o. | 3 % |
| ||||||||||||
Études sur la polyarthrite rhumatoїde | Études sur la maladie de Crohn | Études sur la spondylarthrite ankylosante | Études sur la colite ulcéreuse | Études sur le psoriasis | Études sur le rhumatisme psoriasique | |||||||
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Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | |
Patients traités âgés de 18 ans ou plus qui ont reçu un traitementa,b | 427 | 1304 | 217 | 1427 | 76 | 275 | 248 | 493 | 334 | 1373 | 98 | 191 |
Durée moyenne du suivi (semaines) | 52,0 | 59,9 | 29,8 | 44,8 | 25,3 | 87,8 | 31,9 | 40,5 | 18,1 | 41,9 | 20,2 | 42,8 |
Patients ayant présenté au moins 1 manifestation | 353 (82,7 %) | 1198 (91,9 %) | 179 (82,5 %) | 1297 (90,9 %) | 57 (75,0 %) | 268 (97,5 %) | 199 (80,2 %) | 425 (86,2 %) | 210 (62,9 %) | 1209 (88,1 %) | 66 (67,3 %) | 162 (84,8 %) |
Terminologie préconisée par l’OMS selon le système, l’appareil ou l’organe | ||||||||||||
Troubles de l’appareil respiratoire | ||||||||||||
Dyspnée | 2 % | 5 % | 1 % | 4 % | 3 % | 5 % | 2 % | 3 % | 1 % | 3 % | 1 % | 3 % |
Pneumonie | 1 % | 4 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 3 % |
Réaction allergique d’ordre respiratoire | 1 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 2 % | 1 % | 2 % |
Épistaxis | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % |
Troubles de l’appareil digestif | ||||||||||||
Gastro-entérite | 3 % | 4 % | 6 % | 4 % | 4 % | 7 % | 2 % | 3 % | 1 % | 3 % | 3 % | 1 % |
Maladie de Crohn | 0 % | 0 % | 12 % | 13 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
Stomatite ulcéreuse | 5 % | 6 % | 1 % | 3 % | 1 % | 1 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % |
Flatulence | 1 % | 2 % | 3 % | 6 % | 0 % | 1 % | 2 % | 4 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
Constipation | 3 % | 2 % | 2 % | 4 % | 1 % | 3 % | 1 % | 2 % | 0 % | 1 % | 2 % | 0 % |
Reflux gastro-œsophagien | 1 % | 2 % | 0 % | 2 % | 0 % | 3 % | 2 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 2 % |
Colite ulcéreuse | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 25 % | 16 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
Odontalgie | 0 % | 1 % | 1 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 2 % | 0 % | 1 % |
Anorexie | 1 % | 1 % | 2 % | 2 % | 0 % | 0 % | 1 % | 1 % | 0 % | 0 % | 0 % | 1 % |
Selles sanguinolentes | 1 % | 1 % | 1 % | 2 % | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
Obstruction intestinale | 0 % | 0 % | 2 % | 4 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
Problèmes touchant la peau et les annexes cutanées | ||||||||||||
Urticaire | 1 % | 4 % | 0 % | 2 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % | 1 % | 4 % | 0 % | 4 % |
Transpiration accrue | 0 % | 2 % | 3 % | 3 % | 5 % | 4 % | 3 % | 3 % | 0 % | 2 % | 0 % | 2 % |
Alopécie | 2 % | 3 % | 2 % | 3 % | 0 % | 1 % | 1 % | 3 % | 1 % | 1 % | 2 % | 3 % |
Dermatite | 1 % | 2 % | 0 % | 2 % | 1 % | 7 % | 2 % | 1 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % |
Dermatite fongique | 1 % | 3 % | 1 % | 1 % | 0 % | 5 % | 3 % | 1 % | 0 % | 2 % | 1 % | 2 % |
Psoriasis | 0 % | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % | 5 % | 1 % | 0 % | 7 % | 5 % | 2 % | 4 % |
Eczéma | 1 % | 2 % | 0 % | 3 % | 0 % | 3 % | 3 % | 1 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % |
Acné | 0 % | 1 % | 1 % | 3 % | 0 % | 3 % | 1 % | 2 % | 1 % | 1 % | 0 % | 0 % |
Sécheresse cutanée | 0 % | 1 % | 1 % | 2 % | 0 % | 7 % | 1 % | 3 % | 1 % | 1 % | 0 % | 0 % |
Plaie cutanée | 2 % | 2 % | 1 % | 1 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % |
Érythème | 0 % | 2 % | 1 % | 1 % | 0 % | 3 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 0 % |
Éruption érythémateuse | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 5 % | 0 % | 1 % | 0 % | 0 % | 0 % | 1 % |
Folliculite | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % | 0 % | 0 % |
Organisme entier – troubles généraux | ||||||||||||
Douleur thoracique | 3 % | 4 % | 4 % | 5 % | 1 % | 6 % | 2 % | 3 % | 0 % | 4 % | 2 % | 4 % |
Œdème périphérique | 4 % | 4 % | 2 % | 5 % | 1 % | 4 % | 4 % | 4 % | 2 % | 3 % | 0 % | 3 % |
Frissons | 2 % | 3 % | 1 % | 2 % | 3 % | 3 % | 2 % | 4 % | 1 % | 3 % | 0 % | 1 % |
Syndrome lié à la perfusion | 0 % | 2 % | 0 % | 2 % | 1 % | 3 % | 0 % | 2 % | 0 % | 3 % | 0 % | 2 % |
Plaie | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 3 % | 0 % | 1 % | 0 % | 3 % | 1 % | 3 % |
Bouffées de chaleur | 0 % | 2 % | 1 % | 2 % | 1 % | 3 % | 2 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 2 % |
Réaction allergique | 0 % | 1 % | 1 % | 2 % | 0 % | 5 % | 0 % | 2 % | 1 % | 1 % | 1 % | 1 % |
Asthénie | 1 % | 1 % | 0 % | 3 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % |
Réaction impossible à évaluer | 0 % | 1 % | 2 % | 2 % | 0 % | 2 % | 1 % | 1 % | 1 % | 1 % | 0 % | 0 % |
Troubles de l’appareil locomoteur | ||||||||||||
Arthrite | 1 % | 1 % | 2 % | 4 % | 5 % | 14 % | 1 % | 1 % | 3 % | 7 % | 5 % | 5 % |
Fracture osseuse | 3 % | 4 % | 0 % | 1 % | 0 % | 4 % | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % | 0 % | 4 % |
Claquage d’un muscle squelettique | 2 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 3 % | 1 % | 2 % |
Tendinite | 2 % | 0 % | 0 % | 1 % | 1 % | 5 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 2 % | 1 % |
Troubles des systèmes nerveux central et périphérique | ||||||||||||
Paresthésie | 2 % | 3 % | 2 % | 3 % | 0 % | 7 % | 3 % | 3 % | 1 % | 3 % | 0 % | 0 % |
Contractions musculaires involontaires | 2 % | 4 % | 2 % | 2 % | 1 % | 3 % | 3 % | 2 % | 0 % | 2 % | 1 % | 1 % |
Hypoesthésie | 1 % | 2 % | 1 % | 2 % | 4 % | 3 % | 1 % | 1 % | 0 % | 2 % | 1 % | 1 % |
Migraine | 1 % | 1 % | 1 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % |
Vertiges | 2 % | 2 % | 0 % | 1 % | 3 % | 1 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 2 % |
Troubles du mécanisme de défense | ||||||||||||
Abcès | 3 % | 4 % | 4 % | 9 % | 3 % | 6 % | 3 % | 3 % | 1 % | 3 % | 2 % | 2 % |
Syndrome grippal | 3 % | 4 % | 1 % | 6 % | 1 % | 8 % | 2 % | 4 % | 1 % | 3 % | 0 % | 3 % |
Moniliase | 3 % | 5 % | 0 % | 5 % | 0 % | 5 % | 2 % | 3 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % |
Symptômes pseudogrippaux | 0 % | 2 % | 2 % | 3 % | 1 % | 2 % | 2 % | 3 % | 1 % | 2 % | 0 % | 2 % |
Herpès simplex | 1 % | 2 % | 2 % | 2 % | 0 % | 9 % | 2 % | 1 % | 1 % | 2 % | 1 % | 4 % |
Infection | 2 % | 3 % | 0 % | 2 % | 3 % | 4 % | 1 % | 1 % | 1 % | 2 % | 0 % | 1 % |
Grippe | 1 % | 2 % | 2 % | 3 % | 1 % | 1 % | 2 % | 2 % | 1 % | 2 % | 0 % | 1 % |
Cellulite | 1 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % | 1 % | 3 % |
Zona | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 0 % | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % | 0 % | 2 % |
Infection bactérienne | 1 % | 1 % | 2 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 0 % | 0 % | 1 % | 0 % | 2 % |
Troubles psychiatriques | ||||||||||||
Insomnie | 4 % | 4 % | 3 % | 6 % | 1 % | 4 % | 2 % | 4 % | 1 % | 2 % | 1 % | 0 % |
Dépression | 5 % | 5 % | 2 % | 4 % | 0 % | 4 % | 2 % | 3 % | 1 % | 3 % | 2 % | 3 % |
Anxiété | 1 % | 3 % | 1 % | 3 % | 1 % | 2 % | 3 % | 2 % | 0 % | 2 % | 1 % | 0 % |
Troubles du foie et des voies biliaires | ||||||||||||
Élévation des taux d’ALT | 4 % | 5 % | 1 % | 3 % | 5 % | 12 % | 1 % | 1 % | 1 % | 4 % | 1 % | 8 % |
Élévation des taux d’AST | 2 % | 3 % | 1 % | 2 % | 3 % | 9 % | 0 % | 1 % | 1 % | 3 % | 2 % | 5 % |
Élévation des enzymes hépatiques | 3 % | 4 % | 1 % | 1 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 4 % | 0 % | 2 % |
Anomalies de la fonction hépatique | 1 % | 2 % | 2 % | 1 % | 0 % | 2 % | 0 % | 0 % | 0 % | 1 % | 1 % | 2 % |
Troubles vasculaires (extracardiaques) | ||||||||||||
Bouffées vasomotrices | 0 % | 3 % | 1 % | 2 % | 3 % | 4 % | 1 % | 2 % | 0 % | 5 % | 0 % | 3 % |
Ecchymoses | 2 % | 4 % | 0 % | 2 % | 0 % | 2 % | 1 % | 1 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % |
Hémorroïdes | 1 % | 1 % | 0 % | 2 % | 1 % | 3 % | 3 % | 1 % | 0 % | 0 % | 0 % | 1 % |
Troubles de l’appareil urinaire | ||||||||||||
Infections urinaires | 5 % | 7 % | 3 % | 4 % | 0 % | 2 % | 2 % | 2 % | 1 % | 2 % | 4 % | 3 % |
Troubles métaboliques et nutritionnels | ||||||||||||
Hypokaliémie | 0 % | 2 % | 1 % | 4 % | 0 % | 0 % | 0 % | 1 % | 0 % | 0 % | 0 % | 1 % |
Gain pondéral | 2 % | 2 % | 0 % | 0 % | 1 % | 3 % | 0 % | 0 % | 0 % | 1 % | 0 % | 0 % |
Troubles cardiovasculaires généraux | ||||||||||||
Hypertension | 5 % | 6 % | 2 % | 3 % | 5 % | 8 % | 2 % | 2 % | 3 % | 4 % | 2 % | 3 % |
Hypotension | 1 % | 2 % | 0 % | 2 % | 1 % | 3 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 2 % |
Troubles des yeux et de la vision | ||||||||||||
Conjonctivite | 2 % | 4 % | 2 % | 4 % | 1 % | 4 % | 3 % | 1 % | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % |
Vision anormale | 1 % | 2 % | 1 % | 2 % | 0 % | 4 % | 2 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 2 % |
Troubles des oreilles et de l’audition | ||||||||||||
Otite | 0 % | 2 % | 1 % | 1 % | 0 % | 2 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 0 % |
Troubles des globules blancs et du système réticulo-endothélial | ||||||||||||
Leucopénie | 1 % | 2 % | 3 % | 2 % | 0 % | 2 % | 0 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % |
Lymphadéno-pathie | 0 % | 1 % | 1 % | 2 % | 0 % | 2 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % |
Neutropénie | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 3 % | 0 % | 0 % | 0 % | 1 % | 0 % | 3 % |
Troubles érythrocytaires | ||||||||||||
Anémie | 4 % | 4 % | 4 % | 4 % | 1 % | 4 % | 10 % | 5 % | 0 % | 1 % | 0 % | 0 % |
Troubles de la fréquence et du rythme cardiaque | ||||||||||||
Tachycardie | 2 % | 2 % | 0 % | 1 % | 1 % | 1 % | 2 % | 1 % | 1 % | 1 % | 1 % | 1 % |
Palpitations | 1 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 3 % | 1 % | 1 % | 0 % | 1 % | 0 % | 1 % |
Troubles au point d’administration/d’application | ||||||||||||
Infiltration au point d’injection | 3 % | 2 % | 0 % | 1 % | 0 % | 0 % | 1 % | 0 % | 0 % | 2 % | 0 % | 0 % |
Troubles touchant le collagène | ||||||||||||
Polyarthrite rhumatoïde | 6 % | 7 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % | 0 % |
| ||||
Études sur la maladie de Crohna | Étude sur la colite ulcéreuseb | |||
---|---|---|---|---|
Placebo | Infliximab pour injection 5 mg/kg | Placebo | Infliximab pour injection 5 mg/kg | |
Patients traités de moins de 18 ans dans les études sur la maladie de Crohn ou la colite ulcéreusec | 0 | 139 | 0 | 60 |
Durée moyenne du suivi (semaines) | s.o. | 44,1 | s.o. | 38,0 |
Patients ayant présenté au moins 1 manifestation indésirable | 0 (s.o.) | 125 (89,9 %) | 0 (s.o.) | 57 (95,0 %) |
Terminologie préconisée selon le système, l’appareil ou l’organe | ||||
Troubles de l’appareil digestif | ||||
Stomatite ulcéreuse | s.o. | 2 % | s.o. | 5 % |
Diarrhée sanglante | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Pancréatite | s.o. | 2 % | s.o. | 2 % |
Fistule anale | s.o. | 3 % | s.o. | 0 % |
Anorexie | s.o. | 3 % | s.o. | 0 % |
Constipation | s.o. | 6 % | s.o. | 0 % |
Dyspepsie | s.o. | 6 % | s.o. | 0 % |
Dysphagie | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Entérocolite | s.o. | 3 % | s.o. | 0 % |
Flatulence | s.o. | 4 % | s.o. | 0 % |
Gastro-entérite | s.o. | 5 % | s.o. | 0 % |
Rectorragie | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Obstruction intestinale | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Sténose intestinale | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Douleur buccale | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Proctalgie | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Mal de dents | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Troubles de l’appareil respiratoire | ||||
Dyspnée | s.o. | 4 % | s.o. | 5 % |
Bronchite | s.o. | 5 % | s.o. | 3 % |
Asthme | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Réaction allergique d’ordre respiratoire | s.o. | 4 % | s.o. | 2 % |
Bronchospasme | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Épistaxis | s.o. | 3 % | s.o. | 0 % |
Pneumonie | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Troubles du mécanisme de défense | ||||
Grippe | s.o. | 3 % | s.o. | 5 % |
Cellulite | s.o. | 1 % | s.o. | 3 % |
Infection | s.o. | 3 % | s.o. | 3 % |
Symptômes pseudogrippaux | s.o. | 1 % | s.o. | 3 % |
Moniliase | s.o. | 4 % | s.o. | 3 % |
Herpès simplex | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Zona | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Infection bactérienne | s.o. | 5 % | s.o. | 2 % |
Infection virale | s.o. | 6 % | s.o. | 2 % |
Abscès | s.o. | 4 % | s.o. | 0 % |
Syndrome grippal | s.o. | 5 % | s.o. | 0 % |
Mononucléose infectieuse | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Problèmes touchant la peau et les annexes cutanées | ||||
Alopécie | s.o. | 1 % | s.o. | 3 % |
Eczéma | s.o. | 4 % | s.o. | 3 % |
Acné | s.o. | 2 % | s.o. | 2 % |
Dermatite | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Onychocryptose | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Plaie cutanée | s.o. | 3 % | s.o. | 2 % |
Transpiration accrue | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Urticaire | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Verrues | s.o. | 2 % | s.o. | 2 % |
Fendillement de la peau | s.o. | 4 % | s.o. | 0 % |
Dermatite de contact | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Dermatite fongique | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Éruption érythémateuse | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Sécheresse cutanée | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Hypertrophie cutanée | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Organisme entier – troubles généraux | ||||
Douleur thoracique | s.o. | 3 % | s.o. | 3 % |
Fatigue | s.o. | 5 % | s.o. | 3 % |
Frissons | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Kyste (type inconnu) | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
œdème | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
œdème périphérique | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Réaction non évaluable | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Réaction allergique | s.o. | 4 % | s.o. | 0 % |
Asthénie | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Troubles des systèmes nerveux central et périphérique | ||||
Hyperkinésie | s.o. | 0 % | s.o. | 3 % |
Étourdissements | s.o. | 6 % | s.o. | 2 % |
Contractions musculaires involontaires | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Migraine | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Paresthésie | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Troubles de l’appareil locomoteur | ||||
Dorsalgie | s.o. | 2 % | s.o. | 3 % |
Anomalie du développement osseux | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Enflure articulaire | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Entorse | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Fracture osseuse | s.o. | 6 % | s.o. | 0 % |
Myalgie | s.o. | 4 % | s.o. | 0 % |
Troubles érythrocytaires | ||||
Anémie ferriprive | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Troubles psychiatriques | ||||
Anxiété | s.o. | 2 % | s.o. | 2 % |
Dépression | s.o. | 2 % | s.o. | 2 % |
Insomnie | s.o. | 4 % | s.o. | 2 % |
Anormalies de la pensée | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Irritabilité | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Somnolence | s.o. | 3 % | s.o. | 0 % |
Tentative de suicide | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Troubles de l’appareil urinaire | ||||
Infections urinaires | s.o. | 1 % | s.o. | 8 % |
Dysurie | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Troubles du foie et des voies biliaires | ||||
Élévation des enzymes hépatiques | s.o. | 2 % | s.o. | 3 % |
Anomalies de la fonction hépatique | s.o. | 2 % | s.o. | 2 % |
Élévation des taux d’AST | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Élévation des taux d’ALT | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Troubles des globules blancs et du système réticulo-endothélial | ||||
Neutrophilie | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Éosinophilie | s.o. | 3 % | s.o. | 0 % |
Lymphadénopathie | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Monocytose | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Troubles des yeux et de la vision | ||||
Conjonctivite | s.o. | 4 % | s.o. | 3 % |
Douleur oculaire | s.o. | 3 % | s.o. | 0 % |
Troubles métaboliques et nutritionnels | ||||
Déshydratation | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Perte de poids | s.o. | 3 % | s.o. | 0 % |
Troubles vasculaires (extracardiaques) | ||||
Ecchymoses | s.o. | 4 % | s.o. | 0 % |
Troubles cardiovasculaires généraux | ||||
Hypotension | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Syncope | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Troubles touchant le collagène | ||||
Résultat positif au dosage du facteur antinucléaire | s.o. | 3 % | s.o. | 2 % |
Troubles des oreilles et de l’audition | ||||
Otite | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Otite moyenne | s.o. | 2 % | s.o. | 2 % |
Mal d’oreille | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Troubles plaquettaires, du saignement et de la coagulation | ||||
Thrombocythémie | s.o. | 1 % | s.o. | 3 % |
Thrombocytopénie | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Troubles de la fréquence et du rythme cardiaque | ||||
Palpitations | s.o. | 1 % | s.o. | 2 % |
Troubles au point d’administration/d’application | ||||
Infiltration au point d’injection | s.o. | 4 % | s.o. | 0 % |
Troubles de l’appareil reproducteur | ||||
Dysménorrhée | s.o. | 2 % | s.o. | 0 % |
Kyste ovarien | s.o. | 1 % | s.o. | 0 % |
Réactions aiguës liées à la perfusion
Dans les essais cliniques, une réaction liée à la perfusion était définie par toute manifestation survenant pendant la perfusion ou durant l’heure qui suivait la perfusion. Dans les études cliniques de phase III, 18% des patients traités par l’infliximab pour injection ont présenté une réaction à la perfusion contre 5% des patients recevant un placebo. Parmi les patients traités par l’infliximab pour injection qui ont présenté une réaction liée à la perfusion pendant le traitement d’induction, 27% ont présenté de nouveau une réaction à la perfusion pendant le traitement d’entretien. Parmi les patients qui n’ont pas présenté de réaction liée à la perfusion pendant le traitement d’induction, 9% ont présenté une réaction liée à la perfusion pendant le traitement d’entretien. Environ 3% des patients ont arrêté le traitement par l’infliximab pour injection en raison de réactions liées à la perfusion. Tous les patients ayant présenté une réaction à la perfusion se sont rétablis grâce à un traitement et/ou à l’arrêt de la perfusion.
Dans les essais cliniques, environ 3% des perfusions par l’infliximab pour injection ont été accompagnées de symptômes non spécifiques comme la fièvre ou les frissons, 1%, de réactions cardiopulmonaires (principalement de douleur thoracique, d’hypotension, d’hypertension ou de dyspnée), et moins de 1%, de prurit ou d’urticaire ou de symptômes mixtes de prurit et d’urticaire et de réactions cardiopulmonaires. Des réactions graves liées à la perfusion se sont produites chez moins de 1% des patients et comprenaient anaphylaxie, convulsions, éruptions érythémateuses et hypotension.
Les perfusions d’infliximab pour injection administrées après la première perfusion n’ont pas été associées à une fréquence accrue de réactions. Dans l’essai sur le rhumatisme psoriasique (IMPACT 2), des réactions liées à la perfusion ont été observées chez 12% des patients traités par l’infliximab pour injection et chez 7% des patients du groupe placebo. Des 1376 perfusions d’infliximab pour injection administrées, 2% ont provoqué une réaction liée à la perfusion. Dans le cas du psoriasis en plaques, des réactions liées à la perfusion ont été observées chez 22% des patients traités par l’infliximab pour injection et chez 5% des patients du groupe placebo. Des 8366 perfusions d’infliximab pour injection administrées, 5% ont provoqué une réaction liée à la perfusion. Dans l’étude ASSERT sur la spondylarthrite ankylosante, des réactions liées à la perfusion ont été observées chez 19% des patients traités par l’infliximab pour injection et chez 9% des patients du groupe placebo. Des 4257 perfusions d’infliximab pour injection administrées, 2% ont provoqué une réaction liée à la perfusion.
Dans une étude clinique à laquelle ont participé des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde aux premiers stades (étude ASPIRE), 66% de l’ensemble des patients traités (soit 686 patients sur 1040) ont reçu au moins une perfusion accélérée administrée sur une période de 90 minutes ou moins et 44% (454 sur 1 040) ont reçu une perfusion accélérée administrée sur une période de 60 minutes ou moins. Parmi les patients traités par l’infliximab pour injection qui recevaient au moins une perfusion accélérée à la dose de 3 mg/kg sur une période de 90 minutes ou moins, 19% des patients (48 sur 248) ont présenté une réaction liée à la perfusion et 0,4% (1 sur 248) une réaction grave liée à la perfusion. Parmi les patients traités par l’infliximab pour injection qui recevaient au moins une perfusion accélérée à la dose de 6 mg/kg sur une période de 90 minutes ou moins, 11% des patients (26 sur 246) ont présenté une réaction liée à la perfusion et 0,4% (1 sur 246) une réaction grave liée à la perfusion. L’administration de perfusions accélérées à une dose supérieure à 6 mg/kg n’a pas été étudiée (voir PARTIE II, ESSAIS CLINIQUES – MÉDICAMENT BIOLOGIQUE DE RÉFÉRENCE, Polyarthrite rhumatoïde).
Jusqu’à la semaine 30 des études sur la colite ulcéreuse ACT 1 et ACT 2, la proportion de sujets ayant présenté des réactions liées à la perfusion dans le groupe placebo était comparable à celle du groupe combiné traité par l’infliximab pour injection. À la semaine 54, ce taux avait augmenté et était plus élevé dans le groupe combiné recevant de l’infliximab pour injection que dans le groupe placebo (13,4% vs9,4%, respectivement). Les sujets ont été plus nombreux à signaler une réaction liée à la perfusion dans le groupe recevant une dose de 10 mg/kg d’infliximab pour injection que dans le groupe recevant une dose de 5 mg/kg d’infliximab pour injection (16,1% vs10,7%).
Dans une étude clinique réalisée auprès de patients atteints de la maladie de Crohn (étude SONIC), des réactions liées à la perfusion sont survenues chez 17% des patients qui recevaient de l’infliximab pour injection en monothérapie, chez 5% des patients qui recevaient de l’infliximab pour injection en association avec de l’azathioprine (AZA) et chez 6% des patients recevant de l’AZA en monothérapie. Un patient recevant de l’infliximab pour injection en monothérapie a présenté une réaction grave liée à la perfusion.
Les patients qui sont devenus porteurs d’anticorps dirigés contre l’infliximab étaient plus à risque de présenter une réaction liée à la perfusion que ceux qui n’étaient pas porteurs (risque multiplié approximativement par trois). L’administration concomitante d’immunosuppresseurs a semblé réduire la fréquence de formation d’anticorps dirigés contre l’infliximab et de réactions liées à la perfusion (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Immunogénicité et INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
Dans le cadre de la pharmacovigilance, des cas de réactions anaphylactoïdes y compris d’œdème laryngé ou pharyngé, de bronchospasme sévère et de crises épileptiques ont été associés à l’administration d`un traitement par l’infliximab pour injection (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Système nerveux). Des cas de perte de vision transitoire survenue pendant la perfusion par l’infliximab pour injection ou dans les 2 heures qui ont suivi ont aussi été signalés. Des cas d’accident vasculaire cérébral, d’ischémie myocardique/infarctus du myocarde (parfois fatal) et d’arythmie survenant dans les 24 heures suivant le début de la perfusion ont aussi été signalés.
Réactions liées à la perfusion consécutives à la réadministration d’infliximab pour injection
Dans les essais cliniques portant sur la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn et le psoriasis, la réadministration de l’infliximab pour injection après une période sans traitement a entraîné une plus grande incidence de réactions liées à la perfusion par comparaison à un traitement d’entretien régulier.
Dans un essai clinique mené chez des patients atteints de psoriasis modéré à sévère visant à évaluer l’efficacité d’ un traitement d’entretien à long terme par rapport à un nouveau traitement avec un cycle d’induction d’infliximab pour injection, 4% (8/219) des patients du groupe traitement intermittent ont présenté des réactions graves liées à la perfusion, comparativement à < 1% (1/222) des patients du groupe traitement d’entretien. Les patients qui participaient à cette étude ne recevaient aucun traitement immunosuppresseur concomitant. Le traitement intermittent dans cet essai était défini comme la réadministration d’un cycle d’induction (maximum de quatre perfusions aux semaines 0, 2, 6 et 14) d’infliximab pour injection lorsque les patients présentaient une poussée de la maladie après une période sans traitement. Dans cette étude, la majorité des réactions graves liées à la perfusion sont survenues au cours de la deuxième perfusion, soit à la semaine 2. Les symptômes comprenaient, sans toutefois s’y limiter, les réactions suivantes : dyspnée, urticaire, œdème facial et hypotension. Dans tous les cas, le traitement par l’infliximab pour injection a été arrêté et/ou un autre traitement entrepris, entraînant la résolution complète des signes et symptômes (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Système immunitaire, Réactions liées à la perfusion consécutives à la réadministration d’infliximab pour injection).
Réactions d’hypersensibilité retardées/Réactions consécutives à la réadministration de l’infliximab pour injection
Dans une étude clinique réunissant 41 patients atteints de la maladie de Crohn, 37 patients ont été traités de nouveau par l’infliximab pour injection après une période sans traitement de 2 à 4 années. Parmi ces 37 patients, 10 ont présenté des manifestations indésirables de 3 à 12 jours après la perfusion; 6 de ces réactions ont été considérées comme graves. Les signes et les symptômes de telles réactions comprenaient la myalgie et/ou l’arthralgie accompagnée de fièvre et/ou d’éruptions cutanées. Certains patients ont également présenté un prurit, un œdème du visage, des mains ou des lèvres, une dysphagie, une urticaire, des maux de gorge ou des céphalées. Les patients qui ont connu ces manifestations indésirables n’avaient pas présenté de manifestations indésirables liées à la perfusion lors du premier traitement par l’infliximab pour injection. Parmi ces patients, 9 des 23 (39%) qui recevaient la préparation liquide (qui n’est plus en utilisation) et 1 des 14 (7%) qui recevaient la préparation lyophilisée ont présenté des manifestations indésirables. Les données cliniques ne permettent pas de déterminer si la survenue de ces réactions était liée à la préparation employée. Dans tous les cas, les signes et les symptômes de la réaction ont diminué substantiellement ou ont disparu à la suite d’un traitement. Nous n’avons pas de données suffisantes sur la fréquence de telles manifestations après une période sans traitement de 1 à 2 ans. Ces manifestations n’avaient été observées que peu fréquemment dans le cadre d’études cliniques et de la pharmacovigilance pour des périodes sans traitement pouvant aller jusqu’à un an.
Au cours de 3 autres études sur le psoriasis, 1% des patients (15/1373) ont possiblement présenté une réaction d’hypersensibilité retardée, se manifestant par des symptômes d’arthralgie, de myalgie, de fièvre et d’éruptions cutanées à la suite des perfusions d’infliximab pour injection, et ce, souvent en début de traitement. Aucune réaction possible d’hypersensibilité retardée n’a été mise en évidence au cours de l’étude sur le rhumatisme psoriasique (IMPACT 2) (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Système immunitaire, Réactions d’hypersensibilité).
Dans les études cliniques sur l’infliximab pour injection, en particulier dans les études portant sur la polyarthrite rhumatoїde et la maladie de Crohn, des infections traitées ont été signalées chez 36% des patients recevant de l’infliximab pour injection (suivi d’une durée moyenne de 53 semaines) et 28% des sujets recevant le placebo (suivi d’une durée moyenne de 47 semaines). Dans l’étude ATTRACT1 , des infections traitées ont été signalées chez 60% des patients recevant de l’infliximab pour injection comme traitement de la polyarthrite rhumatoїde (suivi d’une durée moyenne de 97 semaines) et chez 43% des sujets recevant le placebo (suivi d’une durée moyenne de 75 semaines); les infections traitées étaient plus fréquentes avec des doses plus importantes d’infliximab pour injection. Dans l’étude ASPIRE2, des infections traitées ont été signalées chez 37% des patients recevant de l’infliximab pour injection comme traitement de la polyarthrite rhumatoїde (suivi d’une durée moyenne de 54 semaines) et chez 30% des sujets recevant le placebo (suivi d’une durée moyenne de 52 semaines). Les infections signalées le plus souvent lors des études sur la polyarthrite rhumatoїde touchaient les voies respiratoires (entre autres, infections des voies respiratoires supérieures, sinusite, pharyngite et bronchite) et l’appareil urinaire. Les résultats de l’étude ATTRACT ou des études ACCENT I3 et ACCENT II4 n’indiquent pas que l’utilisation de l’infliximab pour injection comporte un plus grand risque d’infection grave ou de sepsie que celle du placebo. Cependant, dans l’étude ATTRACT, l’incidence combinée des manifestations graves que sont la pneumonie et la pneumonie lobaire était plus élevée chez les patients qui prenaient de l’infliximab pour injection et du méthotrexate que chez les patients qui prenaient seulement du méthotrexate (2,6% et 1,2% respectivement). Dans l’étude ASPIRE, l’incidence de pneumonie grave était également plus élevée chez les patients qui prenaient de l’infliximab pour injection et du méthotrexate que chez les patients qui prenaient seulement du méthotrexate (2,5% et 0% respectivement). Dans d’autres essais sur la polyarthrite rhumatoïde, l’incidence des infections graves, dont la pneumonie, était plus élevée parmi les patients recevant de l’infliximab pour injection et du MTX que chez les patients traités par le MTX seulement, en particulier s’ils avaient reçu une dose initiale d’infliximab pour injection égale ou supérieure à 6 mg/kg, soit une dose plus forte que celle qui est normalement recommandée pour un schéma d’induction. Chez les patients traités par l’infliximab pour injection, les infections graves comprenaient la pneumonie, la cellulite, les abcès et la sepsie. Au cours de l’étude ATTRACT, 3 patients sont décédés : l’un à la suite d’une tuberculose miliaire, un autre, à la suite d’une coccidioïdomycose disséminée, et le dernier, à la suite d’une sepsie. Durant l’étude ASPIRE, 4 patients ont reçu un diagnostic de tuberculose. Dans l’étude ACCENT I, 1 patient a reçu un diagnostic de tuberculose. Lors de l’étude EXPRESS II5, 2 patients atteints de psoriasis ont reçu un diagnostic de tuberculose. D’autres cas de tuberculose, notamment de tuberculose disséminée, ont été signalés dans le cadre de la pharmacovigilance. La plupart des cas de tuberculose sont apparus dans les deux mois suivant l’instauration du traitement par l’infliximab pour injection, ce qui pourrait indiquer une réactivation des foyers dormants (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Risque d’infections). Dans l’étude ACCENT II, on a signalé des infections graves, soit une nocardiose (un patient) et une cytomégalovirose (un patient). Par ailleurs, dans l’étude T20, 12% des patients atteints de maladie de Crohn avec fistulisation ont présenté un nouvel abcès dans les 8 à 16 semaines qui ont suivi la dernière perfusion d’infliximab pour injection. Lors de l’étude ACCENT II, on n’a noté aucune différence entre le groupe traité par l’infliximab pour injection et le groupe recevant le placebo à des doses d’entretien pour ce qui est de la proportion de patients présentant de nouveaux abcès à proximité des fistules. (Voir ESSAIS CLINIQUES – MÉDICAMENT BIOLOGIQUE DE RÉFÉRENCE, Maladie de Crohn avec fistulisation.
Dans les études sur le psoriasis, 1,5 % des patients (suivi d’une durée moyenne de 41,9 semaines) traités par l’infliximab pour injection et 0,6 % des patients (suivi d’une durée moyenne de 18,1 semaines) du groupe placebo ont contracté des infections graves. Lors de l’étude EXPRESS6, un patient est décédé des suites d’une sepsie. Durant l’étude IMPACT 27 sur le rhumatisme psoriasique, 1,6% des patients (suivi d’une durée moyenne de 42,8 semaines) traités par l’infliximab pour injection et 2,0% des patients (suivi d’une durée moyenne de 20,2 semaines) du groupe placebo ont contracté une infection grave.
Lors des études cliniques sur l’infliximab pour injection menées chez des patients atteints de colite ulcéreuse (ACT 1 et ACT 28), les infections signalées le plus souvent étaient les suivantes : infection des voies respiratoires supérieures (IVRS), sinusite, pharyngite, bronchite et moniliase. Lors des études sur la colite ulcéreuse, dans les groupes traités par l’infliximab pour injection, des infections ont été signalées chez 30,6 % des patients à la semaine 30 (suivi d’une durée moyenne de 26,9 semaines) et chez 40,1% des patients à la semaine 54 (suivi d’une durée moyenne de 41,1 semaines); par ailleurs, dans le groupe placebo, on signalait des infections chez 29,5% des patients à la semaine 30 (suivi d’une durée moyenne de 22,2 semaines) et chez 32,8% des patients à la semaine 54 (suivi d’une durée moyenne de 32,2 semaines). Les patients atteints de colite ulcéreuse ont contracté des infections, parfois graves, semblables à celles qui ont été signalées dans les autres études cliniques; on a rapporté entre autres un cas de tuberculose et un cas d’histoplasmose mortelle.
Des cas d’infections causées par divers agents pathogènes, dont des virus, des bactéries, des champignons et des protozoaires, ont été signalés dans le cadre de la pharmacovigilance relative à l’infliximab pour injection. Des infections touchant tous les systèmes d’organe ont été rapportées chez les patients recevant de l’infliximab pour injection en monothérapie ou en concomitance avec des immunosuppresseurs.
IMPACT 2 Induction and Maintenance Psoriatic Arthritis Clinical Trial
Dans les essais cliniques (en particulier dans les essais portant sur la polyarthrite rhumatoïde et la maladie de Crohn), environ 55 % des 1598 patients traités par l’infliximab pour injection sont devenus porteurs d’anticorps antinucléaires (AAN) entre le début et la fin de l’étude, contre 20 % environ des 265 patients sous placebo. Par ailleurs, des anticorps anti-ADN à double brin (anti-ADNdb) sont apparus chez approximativement 19 % des 2116 patients traités par l’infliximab pour injection, contre aucun des 422 patients recevant le placebo. Les cas de lupus et de syndrome pseudolupique sont cependant demeurés rares.
À la semaine 102 de l’étude ATTRACT sur la polyarthrite rhumatoïde, 62 % des patients traités par l’infliximab pour injection étaient devenus séropositifs à l’égard des AAN entre l’évaluation de sélection et la dernière évaluation comparativement à 27 % des patients qui recevaient un placebo. À la semaine 58 de l’étude ASPIRE, 66 % des patients traités par l’infliximab pour injection étaient devenus séropositifs à l’égard des AAN entre l’évaluation de sélection et la dernière évaluation comparativement à 21 % des patients qui recevaient un placebo. Dans le cadre de ces deux études sur la polyarthrite rhumatoïde, des anti-ADNdb sont apparus chez approximativement 15 % des patients traités par l’infliximab pour injection, contre aucun des patients recevant le placebo. On n’a fait aucun lien entre la dose ou le schéma posologique de l’infliximab pour injection et l’apparition d’AAN ou d’anticorps anti-ADNdb.
Parmi les patients atteints de la maladie de Crohn traités par l’infliximab pour injection et chez lesquels on a recherché la présence d’AAN, 40 % étaient devenus séropositifs à cet égard entre l’évaluation de sélection et l’évaluation finale. Des anticorps anti-ADNdb sont apparus chez environ 20 % des patients atteints de la maladie de Crohn traités par l’infliximab pour injection. Ce phénomène n’était pas lié à la dose ni à la durée du traitement par l’infliximab pour injection. Toutefois, on a remarqué que les patients atteints de la maladie de Crohn qui prenaient un immunosuppresseur au début du traitement ont été moins nombreux à produire des anticorps anti-ADNdb (3 % vs 21 % chez les patients qui ne prenaient pas ce type de médicaments). Les patients atteints de la maladie de Crohn étaient environ deux fois plus susceptibles de devenir séropositifs à l’égard des anticorps anti-ADNdb s’ils étaient porteurs d’AAN au début de l’étude.
À la semaine 50 de l’étude EXPRESS sur le traitement du psoriasis en plaques, 59 % des patients traités par l’infliximab pour injection avaient développé des ANN contre 2 % des patients du groupe placebo. Des anticorps anti-ADNdb se sont formés chez 16 % des patients traités par l’infliximab pour injection, mais aucun cas n’a été noté chez les patients du groupe placebo. À la semaine 50 de l’étude EXPRESS II sur le traitement du psoriasis en plaques, 65 % des patients traités par l’infliximab pour injection avaient développé des AAN contre 8 % des patients du groupe placebo. Des anticorps anti-ADNdb se sont formés chez 27 % des patients traités par l’infliximab pour injection, mais aucun cas n’a été noté chez les patients du groupe placebo. On n’a fait aucun lien entre la dose ou le schéma posologique de l’infliximab pour injection et l’apparition d’AAN ou d’anticorps anti-ADNdb.
À la semaine 66 de l’étude IMPACT 2 sur le traitement du rhumatisme psoriasique, 59 % des patients traités par l’infliximab pour injection avaient développé des AAN contre 11 % des patients du groupe placebo. Des anticorps anti-ADNdb se sont formés chez 12 % des patients traités par l’infliximab pour injection, mais aucun cas n’a été noté chez les patients du groupe placebo.
À la semaine 102 de l’étude ASSERT sur le traitement de la spondylarthrite ankylosante, 35 % des patients traités par l’infliximab pour injection avaient développé des AAN contre 1 % des patients du groupe placebo. Des anticorps anti-ADNdb se sont formés chez 30 % des patients traités par l’infliximab pour injection, mais aucun cas n’a été noté chez les patients du groupe placebo.
Au cours des études cliniques, 22 patients ont fait l’objet d’un diagnostic possible de syndrome pseudolupique. Parmi ces patients, 4 patients étaient atteints de la maladie de Crohn, 8 étaient atteints de psoriasis en plaques (dont 7 [0,5 %] ont été traités par l’infliximab pour injection et 1 [0,3 %] a reçu le placebo), 8 étaient atteints de spondylarthrite ankylosante et 2 étaient atteints de polyarthrite rhumatoïde. L’état de 21 patients s’est amélioré après l’arrêt du traitement par l’infliximab pour injection et/ou l’administration d’un traitement médical approprié. Un patient atteint de psoriasis qui prenait de l’hydralazine en concomitance a présenté une atteinte du système nerveux central. Aucun patient n’a eu d’atteinte rénale. Aucun cas de syndrome pseudolupique n’a été signalé au cours des études sur le rhumatisme psoriasique. Le syndrome pseudolupique noté chez un patient atteint de polyarthrite rhumatoïde et chez un patient atteint de spondylarthrite ankylosante était toujours présent à la fin de l’étude. Un patient atteint de la maladie de Crohn a fait une réaction pseudolupique au cours de la période de suivi, celle-ci ayant parfois duré jusqu’à 3 ans (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Auto-immunité).
Depuis la commercialisation de l’infliximab pour injection, on a observé des cas de jaunisse et d’hépatite dont certains s’accompagnaient de manifestations d’hépatite auto-immune (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Fonctions hépatique, biliaire et pancréatique).
Dans les essais cliniques, on a noté des hausses légères ou modérées des taux d’ALT et d’AST chez des patients qui recevaient de l’infliximab pour injection, sans que l’état de ces derniers ait évolué vers une atteinte hépatique sévère. Des hausses des taux de transaminases ont été observées (plus fréquemment dans le cas du taux de l’ALT que dans celui de l’AST) chez un plus grand pourcentage de patients traités par l’infliximab pour injection que chez les sujets témoins, que ce médicament ait été administré en monothérapie ou en association avec d’autres immunosuppresseurs. La plupart de ces anomalies ont été passagères. Toutefois, elles se sont prolongées chez un petit nombre de patients. En règle générale, les patients dont les taux d’ALT et d’AST augmentaient étaient asymptomatiques. En outre, ces anomalies s’atténuaient ou se résorbaient complètement avec l’arrêt ou la poursuite du traitement par l’infliximab pour injection ou en modifiant le traitement médicamenteux concomitant.
On ignore si le traitement anti-TNF joue un rôle dans le développement des affections malignes. La fréquence des affections malignes observée dans les essais cliniques sur l’infliximab pour injection ne peut être comparée à celle observée au cours d’essais cliniques portant sur d’autres anti-TNF et ne peut servir à prédire les taux que l’on pourrait observer au sein d’une population plus large. On doit user de prudence avant de prescrire un traitement par l’infliximab pour injection à des patients ayant des antécédents d’affections malignes ou avant de poursuivre le traitement chez ceux qui développent une affection maligne tandis qu’ils reçoivent de l’infliximab pour injection.
Dans le volet comparatif des essais cliniques portant sur l’ensemble des inhibiteurs du TNF, on a observé un plus grand nombre de cas de lymphome chez les patients recevant un anti-TNF que chez les témoins. Dans le volet comparatif et sans insu des essais cliniques sur l’infliximab pour injection, 5 patients sur les 5780 traités par l’infliximab pour injection ont présenté un lymphome (la durée médiane de suivi étant de 1,0 année) alors qu’il n’y a eu aucun cas de lymphome chez les 1600 sujets témoins (la durée médiane de suivi étant de 0,4 année). Chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé 2 cas de lymphome, ce qui représente un taux de 0,08 cas par tranche de 100 années-patients de suivi et correspond environ à 3 fois le taux escompté dans la population en général. Après regroupement des données recueillies sur l’infliximab pour injection chez les sujets atteints de polyarthrite rhumatoïde, de la maladie de Crohn, de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, de spondylarthrite ankylosante ou de colite ulcéreuse, on a observé 5 lymphomes, ce qui représente un taux de 0,09 cas par tranche de 100 années-patients de suivi et correspond environ à 4 fois le taux escompté dans la population en général. Les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ou de la maladie de Crohn, notamment ceux qui présentent une maladie très évolutive ou qui font l’objet d’une exposition chronique à des agents immunosuppresseurs, ont un risque plus important d’être atteints d’un lymphome que la population en général (le risque pouvant être multiplié plusieurs fois), même s’ils ne reçoivent aucun inhibiteur du TNF.
Dans le volet comparatif des essais cliniques portant sur certains inhibiteurs du TNF, dont l’infliximab pour injection, on a observé un plus grand nombre de cas d’affections malignes autres qu’un lymphome chez les patients qui recevaient ces inhibiteurs du TNF que chez les témoins. Dans le volet comparatif des essais cliniques sur l’infliximab pour injection utilisé chez les patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, de la maladie de Crohn, de rhumatisme psoriasique, de psoriasis, de spondylarthrite ankylosante ou de colite ulcéreuse évolutive modérée ou sévère, on a diagnostiqué une affection maligne autre qu’un lymphome chez 14 des 4019 patients traités par l’infliximab pour injection et chez 1 patient sur les 1597 sujets témoins (ce qui correspond à un taux de 0,52 cas par tranche de 100 années-patients chez les patients traités par l’infliximab pour injection comparativement à 0,11 cas par tranche de 100 années-patients chez les sujets témoins), la durée médiane de suivi étant de 0,5 année pour ceux recevant de l’infliximab pour injection et de 0,4 année pour les témoins. Parmi ces affections malignes, les plus courantes étaient le cancer du sein, le cancer colorectal et le mélanome. Le taux d’affections malignes autres qu’un lymphome chez les sujets recevant de l’infliximab pour injection était semblable à celui escompté dans la population en général, tandis que chez les sujets témoins, il était plus bas que celui escompté.
Sur les 345 patients traités par l’infliximab pour injection dans le cadre des essais portant sur la spondylarthrite ankylosante, 3 ont été atteints d’une affection maligne (1 patient a présenté un carcinome malpighien et un carcinome basocellulaire, 1 autre un carcinome pulmonaire et l’autre un cancer du sein). De plus, un cancer testiculaire non séminomateux est apparu chez un patient de l’essai ASSERT après que celui-ci a quitté l’étude, environ 1 an après l’administration de la dernière dose d’infliximab pour injection.
Lors de l’étude IMPACT 2, sur le traitement du rhumatisme psoriasique, 2 cas d’affections malignes ont été signalés au cours des 54 semaines (lymphome de Hodgkin de stade I chez un patient traité par l’infliximab pour injection et carcinome basocellulaire chez un patient du groupe placebo). Par ailleurs, aucune affection maligne n’a été signalée au cours des 50 semaines de l’étude IMPACT. Un adénocarcinome du pancréas a été signalé 2 mois après la fin de la période de prolongation d’un an de l’étude IMPACT.
Au cours des essais sur l’infliximab pour injection dans le traitement du psoriasis en plaques, aucun patient n’a présenté de lymphome. Dans les volets comparatifs contre placebo des études sur le psoriasis, 7 des 1123 patients traités par l’infliximab pour injection, toutes doses confondues (443 années-patients), ont reçu un diagnostic de cancer de la peau autre qu’un mélanome, ce qui ne s’est produit chez aucun des 334 patients du groupe placebo (113 années-patients). Durant les volets comparatifs et non comparatifs des études sur le psoriasis (1101 années-patients), parmi les 1373 patients atteints de psoriasis qui recevaient l’infliximab pour injection toutes doses confondues, 17 ont reçu un diagnostic de cancer de la peau autre qu’un mélanome (12 étaient atteints d’un carcinome basocellulaire, et 5, d’un carcinome malpighien). Compte tenu de la taille du groupe placebo et de la durée limitée des volets comparatifs des études, il est impossible de tirer des conclusions fermes. Il importe d’examiner les patients traités par l’infliximab pour injection afin de déceler tout cancer de la peau autre qu’un mélanome. Deux cancers non cutanés (un cancer du sein et un adénocarcinome) ont été signalés au cours des essais cliniques sur le psoriasis.
Une étude de cohorte rétrospective de population a montré une augmentation de l’incidence des cancers du col de l’utérus chez les femmes atteintes de polyarthrite rhumatoïde traitées avec de l’infliximab pour injection par comparaison avec des patientes n’ayant jamais été traitées par des produits biologiques ou avec la population générale, y compris les patientes âgées de plus de 60 ans.
Lors d’une étude de phase II visant à évaluer le traitement par l’infliximab pour injection chez des patients atteints d’insuffisance cardiaque congestive (ICC) de classe III/IV selon la NYHA (fraction d’éjection ventriculaire gauche ≤ 35 %), on a noté plus de cas d’hospitalisation et de mortalité dues à l’aggravation de l’insuffisance cardiaque chez les patients traités par l’infliximab pour injection, et particulièrement chez ceux qui avaient reçu des perfusions à la dose de 10 mg/kg. Au total, 150 patients ont reçu 3 perfusions d’infliximab pour injection (à raison de 5 ou 10 mg/kg) ou d’un placebo, et ce, pendant 6 semaines. Au bout de 28 semaines, 4 des 101 patients traités par l’infliximab pour injection (l’un ayant reçu des perfusions de 5 mg/kg, et les trois autres, des perfusions de 10 mg/kg) étaient décédés, tandis qu’aucun décès n’est survenu dans le groupe placebo composé de 49 sujets. À la semaine 38, pendant la période de suivi, 9 patients traités par l’infliximab pour injection (2 ayant reçu les perfusions de 5 mg/kg, et les 7 autres, celles de 10 mg/kg) étaient décédés, tandis qu’un seul décès avait été signalé dans le groupe placebo. À la semaine 28, 14 des 101 patients traités par l’infliximab pour injection (3 ayant reçu les perfusions de 5 mg/kg, et les 11 autres, celles de 10 mg/kg) avaient été hospitalisés pour cause d’aggravation de leur ICC, comparativement à 5 des 49 patients du groupe placebo (voir CONTRE-INDICATIONS et MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Appareil cardiovasculaire).
De nouveaux cas d’insuffisance cardiaque ont également été signalés après la commercialisation, y compris des cas d’insuffisance cardiaque chez des patients n’ayant pas de maladie cardiaque préexistante connue. Certains de ces patients étaient âgés de moins de 50 ans.
Voici les autres manifestations indésirables (dont la fréquence a été inférieure à 1 %) pertinentes sur le plan médical, classées selon les systèmes ou appareils visés.
Point d’administration/d’application: inflammation au point d’injection, ecchymose au point d’injection, enflure au point d’injection, infection au point d’injection
Système nerveux autonome : incontinence fécale
Organisme entier : réaction anaphylactoïde, hernie du diaphragme, œdème généralisé, séquelles d’interventions chirurgicales ou d’autres procédures, douleur thoracique rétrosternale, frissons
Sang : pancytopénie, splénomégalie
Appareil cardiovasculaire : défaillance circulatoire, hypotension orthostatique, pâleur
Collagène : syndrome de lupus érythémateux, anticorps anti-ADN, résultat positif au dosage du facteur antinucléaire, anticorps anticardiolipines
Oreilles et audition : otite externe
Système endocrinien : insuffisance surrénalienne, hypothyroïdie
Yeux et vision : production anormale de larmes, iritis, sclérite, douleur aux yeux, glaucome
Appareil digestif : iléus, sténose intestinale, pancréatite, péritonite, rectorragie, augmentation de l’appétit, fistule anale, diarrhée sanglante, gastrite, occlusion intestinale, perforation intestinale
Système nerveux central et périphérique : méningite, névrite, névrite optique, neuropathie périphérique, névralgie, ataxie, dysesthésie, tremblements, hyperkinésie
Fréquence et rythme cardiaques : arythmie, bradycardie, arrêt cardiaque, palpitations
Foie et système biliaire : cholélithiase, hépatite, bilirubinémie, cholécystite, atteinte hépatocellulaire, taux élevé de GGT, stéatose hépatique, hépatomégalie
Métabolisme et nutrition : hypercholestérolémie
Appareil locomoteur : hernie discale, trouble tendineux, raideur articulaire
Troubles du myo-, de l’endo- ou du péricarde et troubles valvulaires : infarctus du myocarde, insuffisance mitrale, souffle cardiaque, insuffisance cardiaque
Plaquettes, saignements et coagulation : thrombocytopénie
Néoplasies : adénocarcinome, carcinome basocellulaire, cancer du sein, lymphome, mélanome malin, carcinome malpighien, carcinome de la vessie, carcinome rectal, cancer de l’utérus, carcinome pulmonaire
Psychiatrie : confusion, tentative de suicide, irritabilité, nervosité, amnésie
Érythrocytes : anémie ferriprive, anémie hémolytique
Appareil reproducteur : irrégularité menstruelle, dysménorrhée, ménorragie, adénofibrome mammaire, aménorrhée, douleur mammaire (femmes)
Défenses immunitaires : sepsie, maladie sérique, tuberculose, infection fongique, infection virale, réaction pseudo-sarcoïdosique
Appareil respiratoire : syndrome de détresse respiratoire de l’adulte, infection des voies respiratoires, épanchement pleural, pneumonie lobaire, œdème pulmonaire, insuffisance respiratoire, bronchospasme, asthme, hémoptysie, épistaxis, laryngite
Peau et annexes cutanées : érythème noueux, éruption maculopapuleuse, éruption pustuleuse, réaction de photosensibilité, œdème périorbital, fasciite
Organes sensoriels (autres) : dysgueusie, agueusie
Appareil urinaire : insuffisance rénale, dysurie, calculs rénaux, pyélonéphrite
Vaisseaux (extracardiaques) : infarctus cérébral, thrombophlébite, vascularite, ischémie cérébrale, embolie pulmonaire
Leucocytes et système réticulo-endothélial : neutropénie, neutrophilie, lymphocytose
Les manifestations indésirables d’ordre hématologique graves et pertinentes sur le plan médical qui se sont produites chez ≥ 0,2 % des patients ou les manifestations indésirables d’ordre hématologique pertinentes sur le plan clinique qui ont été observées lors des essais cliniques sont les suivantes : pancytopénie, thrombocytopénie, anémie, anémie hémolytique, neutropénie et leucopénie.
Les proportions de patients ayant eu des taux anormaux d’ALT en réponse à l’infliximab pour injection sont présentées au tableau 5.
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Proportion de patients ayant eu des taux élevés d’ALT | ||||||
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> 1 à < 3 fois la LSN | ≥ 3 fois la LSN | ≥ 5 fois la LSN | ||||
Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | Placebo | Infliximab pour injection | |
Polyarthrite rhumatoïde1 | 24,0 % | 34,4 % | 3,2 % | 3,9 % | 0,8 % | 0,9 % |
Maladie de Crohn2 | 24,1 % | 34,9 % | 2,2 % | 4,9 % | 0,0 % | 1,5 % |
Colite ulcéreuse3 | 12,4 % | 17,4 % | 1,2 % | 2,5 % | 0,4 % | 0,6 % |
Rhumatisme psoriasique4 | 16,3 % | 49,5 % | 0,0 % | 6,8 % | 0,0 % | 2,1 % |
Psoriasis en plaques5 | 23,8 % | 49,4 % | 0,4 % | 7,7 % | 0,0 % | 3,4 % |
Maladie de Crohn (enfants)6 | s.o. | 18,2 % | s.o. | 4,4 % | s.o. | 1,5 % |
Spondylarthrite ankylosante7 | 14,5 % | 51,1 % | 0,0 % | 9,5 % | 0,0 % | 3,6 % |
Colite ulcéreuse (enfants)8 | s.o. | 16,7 % | s.o. | 6,7 % | s.o. | 1,7 % |
La différence dans la fréquence d’élévations du taux d’ALT ≥ 3 X LSN entre les groupes infliximab pour injection et le groupe placebo semblait être plus marquée dans les essais sur la spondylarthrite ankylosante, le psoriasis et le rhumatisme psoriasique que lors des études sur la polyarthrite rhumatoïde, la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse. Voir Manifestations hépatobiliaires.
Les manifestations indésirables survenues à une fréquence d’au moins 5 % ou à une fréquence de 1 à moins de 5 % chez les enfants atteints de la maladie de Crohn traités avec de l’infliximab pour injection sont présentées respectivement aux tableaux 2 et 4. En général, les manifestations indésirables survenues dans cette population de patients étaient semblables – par la fréquence et le type – à celles observées au sein de la population adulte atteinte de la même maladie. Les différences notées par rapport aux adultes ainsi que d’autres considérations particulières sont abordées dans les paragraphes qui suivent.
Les manifestations indésirables suivantes ont été signalées plus souvent chez les 103 enfants atteints de la maladie de Crohn (essai de phase III REACH) qui ont reçu, après randomisation, 5 mg/kg d’infliximab pour injection pendant 54 semaines que chez les 385 patients adultes atteints de la maladie de Crohn (essai ACCENT I) qui ont reçu, pour 193 d’entre eux, 5 mg/kg d’infliximab pour injection et 10 mg/kg pour les 192 autres pendant 54 semaines : anémie (10,7 %), présence de sang dans les selles (9,7 %), leucopénie (8,7 %), bouffées vasomotrices (8,7 %), infection virale (7,8 %), neutropénie (6,8 %), fracture osseuse (6,8 %), infection bactérienne (5,8 %) et réaction allergique touchant les voies respiratoires (5,8 %). L’étude de phase III (REACH) a été menée auprès de 112 enfants de 6 à 17 ans (âge médian : 13,0 ans) atteints de maladie de Crohn évolutive modérée ou sévère et dont la réponse aux traitements standard n’était pas satisfaisante.
Des infections ont été signalées chez 56,3 % des enfants soumis à une répartition aléatoire de l’essai REACH et chez 50,3 % des patients de l’essai ACCENT I. Au cours de l’essai de phase III mené chez les enfants, les infections ont été signalées plus fréquemment chez les sujets qui recevaient une perfusion toutes les 8 semaines que chez ceux qui étaient traités toutes les 12 semaines (73,6 % et 38,0 %, respectivement), tandis que des infections graves ont été rapportées chez 3 et 4 patients qui recevaient un traitement d’entretien avec de l’infliximab pour injection respectivement toutes les 8 et 12 semaines. Les infections les plus fréquentes ont été les infections des voies respiratoires supérieures et la pharyngite; l’infection grave la plus fréquemment rapportée était l’abcès. On a signalé 3 cas de pneumonie : 2 cas dans le groupe de patients recevant un traitement d’entretien toutes les 8 semaines et 1 cas dans le groupe recevant un traitement d’entretien toutes les 12 semaines. Deux cas de zona ont été signalés dans le groupe de patients recevant un traitement d’entretien toutes les 8 semaines.
Lors de l’essai REACH, 17,5 % des patients soumis à la répartition aléatoire ont présenté au moins une réaction liée à la perfusion, mais aucune différence notable n’a été relevée entre les groupes de traitement (la fréquence s’établissait respectivement à 17,0 % et à 18,0 %, selon que les patients recevaient leur traitement d’entretien toutes les 8 semaines ou toutes les 12 semaines). Aucune réaction grave liée à la perfusion ne s’est produite, et 2 patients ont présenté des réactions anaphylactiques bénignes.
Dans l’essai REACH, 3 enfants (2,9 %) ont développé des anticorps anti-infliximab tandis qu’aucun patient de l’étude de phase II (T23) n’est devenu porteur de tels anticorps.
L’efficacité de l’infliximab pour injection dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde juvénile n’a pas été établie. Lors d’un essai clinique au cours duquel les enfants recevaient 3 ou 6 mg/kg d’infliximab pour injection, 35 % des sujets traités par 3 mg/kg ont présenté des réactions liées à la perfusion se manifestant principalement par des vomissements, de la fièvre, des céphalées et de l’hypotension. Quatre de ces réactions ont été jugées graves et 3, considérées comme des réactions anaphylactiques possibles. La perfusion d’infliximab pour injection avait été administrée rapidement (sur une période de moins de 2 heures) chez 2 des 4 patients ayant présenté une réaction grave liée à la perfusion à la dose de 3 mg/kg. Parmi les enfants traités par 3 mg/kg d’infliximab pour injection, 37,7 % ont développé des anticorps anti-infliximab contre seulement 12,2 % des enfants recevant une dose plus élevée (6 mg/kg).
Dans l’ensemble, les effets indésirables signalés dans l’étude sur la colite ulcéreuse menée chez les enfants (étude Peds UC) et dans les études sur la colite ulcéreuse menées chez les adultes (études ACT 1 et ACT 2) étaient généralement concordants. Les manifestations indésirables les plus courantes notées dans l’étude Peds UC étaient les infections des voies respiratoires supérieures, la pharyngite, les douleurs abdominales, la fièvre et les céphalées. Au total, 20 manifestations indésirables graves sont survenues dans l’étude Peds UC : 10 étaient des manifestations indésirables graves liées à la colite ulcéreuse, 7 étaient des infections (c.‑à‑d. une cellulite, une infection urinaire, une pneumonie, une pharyngite, une colite ulcéreuse, une infection virale et une infection par ailleurs non spécifiée) et les 3 autres étaient une anémie, une neutropénie et une pancréatite. En outre, 12 autres manifestations indésirables considérées comme sévères ont également été relevées (4 étaient liées à la colite ulcéreuse, 3 étaient des douleurs abdominales et il y a eu un cas de chacune des manifestations suivantes : pharyngite, sinusite, malnutrition, inflammation et céphalées). Aucun des effets indésirables jugés graves ou sévères ne constituait une infection opportuniste.
Des infections ont été signalées chez 31 (51,7 %) des 60 patients traités dans l’étude Peds UC, et 22 d’entre eux (36,7 %) ont nécessité un traitement antimicrobien par voie orale ou parentérale. La proportion de patients ayant présenté une infection dans l’étude Peds UC était comparable à celle observée dans l’étude sur la maladie de Crohn menée chez les enfants (REACH), mais elle était supérieure à celle observée dans les études sur la colite ulcéreuse menées chez les adultes (ACT 1 et ACT 2). Contrairement à l’étude REACH, où les infections se sont révélées plus fréquentes lorsque les perfusions étaient administrées toutes les 8 semaines au lieu de toutes les 12 semaines, dans l’étude Peds UC, la fréquence globale des infections a été semblable dans les deux groupes de traitement d’entretien, soit : administration toutes les 8 semaines (13/22 [59,1 %]) et administration toutes les 12 semaines (14/23 [60,9 %]). Dans l’étude Peds UC, des infections graves ont été signalées chez 3 des 22 patients (13,6 %) qui recevaient une perfusion toutes les 8 semaines et chez 3 des 23 patients (13,0 %) qui recevaient une perfusion toutes les 12 semaines à titre de traitement d’entretien. Les infections des voies respiratoires supérieures (7/60 [11,7 %]) et la pharyngite (5/60 [8,3 %]) étaient les infections du système respiratoire le plus fréquemment signalées parmi tous les patients traités. Les infections qui sont survenues chez plus d’un patient dans l’un ou l’autre des groupes de traitement et ayant nécessité un traitement antimicrobien étaient la pharyngite (4/60 [6,7 %]), les infections urinaires (4/60 [6,7 %]) et la bronchite (2/60 [3,3 %]).
En tout, 8 (13,3 %) des 60 patients traités ont présenté au moins une réaction liée à la perfusion, dont 4 des 22 patients (18,2 %) qui recevaient une perfusion toutes les 8 semaines et 3 des 23 patients (13,0 %) qui recevaient une perfusion toutes les 12 semaines à titre de traitement d’entretien. Aucune réaction grave liée à la perfusion n’a été signalée. En fait, toutes ces réactions étaient d’intensité légère ou modérée.
Au cours des 54 semaines, 4 patients sur 52 (7,7 %) ont développé des anticorps anti-infliximab.
Dans l’étude Peds UC, le nombre de patients était plus élevé dans le groupe d’âge des 12 à 17 ans que dans celui des 6 à 11 ans (45/60 [75,0 %] vs 15/60 [25,0 %]). Bien que le nombre de patients dans chacun de ces sous-groupes soit trop faible pour qu’il soit possible de tirer des conclusions définitives quant aux effets de l’âge sur les manifestations liées à l’innocuité, on a néanmoins observé que la proportion de patients ayant présenté des manifestations indésirables graves était plus grande chez les patients plus jeunes que chez les patients plus âgés. Il en était de même pour la proportion de patients ayant dû interrompre le traitement en raison de manifestations indésirables et pour la proportion de patients ayant présenté une infection. Par contre, la proportion de patients ayant présenté des infections graves était comparable dans les deux groupes d’âge. Les proportions globales de manifestations indésirables et de réactions liées à la perfusion étaient semblables dans les 2 groupes (6 à 11 ans et 12 à 17 ans).
Dans le cadre du programme de pharmacovigilance mondiale de l’infliximab pour injection, on a signalé d’autres manifestations indésirables, dont certaines ont été fatales. Ces manifestations sont présentées au tableau 6 (voir EFFETS INDÉSIRABLES,Infections et Réactions liées à la perfusion). Étant donné que ces manifestations indésirables sont spontanément signalées et que la taille de la population concernée n’est pas connue avec précision, il n’est pas toujours possible d’en estimer la fréquence exacte ou d’établir un lien de causalité avec l’utilisation de l’infliximab pour injection.
Depuis la commercialisation de l’infliximab pour injection, les manifestations indésirables graves signalées le plus souvent chez les enfants ont été les infections (parfois fatales), y compris les infections opportunistes et la tuberculose, les réactions liées à la perfusion et les réactions d’hypersensibilité. Depuis la commercialisation de l’infliximab pour injection, les manifestations indésirables graves survenues chez les enfants et déclarées spontanément comprennent également des affections malignes, des anomalies transitoires des taux d’enzymes hépatiques, des cas de syndrome pseudolupique et la formation d’auto-anticorps.
Depuis la commercialisation de l’infliximab pour injection, on a signalé des cas de lymphome hépatosplénique à cellules T chez des patients traités par l’infliximab pour injection. La vaste majorité de ces cas sont survenus chez des patients atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse. La plupart de ces patients étaient des adolescents ou de jeunes adultes de sexe masculin (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Carcinogenèse et mutagenèse, Lymphome hépatosplénique à cellules T).
Des cas de lymphohistiocytose hémophagocytaire ont été très rarement signalés chez les patients traités par l’infliximab pour injection.
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Affections hématologiques et du système lymphatique | Agranulocytose (y compris chez les nourrissons exposés in utero à l’infliximab pour injection), purpura thrombocytopénique idiopathique, anémie hémolytique, pancytopénie, purpura thrombocytopénique thrombotique |
Manifestations générales et reliées au point d’administration | Réactions anaphylactiques, choc anaphylactique, réactions liées à la perfusion, maladie sérique |
Affections cardiaques | Épanchement péricardique, ischémie myocardique/infarctus du myocarde (dans les 24 heures qui ont suivi l’instauration de la perfusion), arythmie (dans les 24 heures qui ont suivi l’instauration de la perfusion) |
Troubles oculaires | Perte visuelle transitoire survenue pendant ou dans les 2 heures qui ont suivi la perfusion |
Affections du système immunitaire | Vascularite, sarcoïdose |
Néoplasmes bénins et malins | Lymphome hépatosplénique à cellules T (la vaste majorité dans la maladie de Crohn et la colite ulcéreuse : surtout chez des adolescents et des jeunes adultes), affections malignes pédiatriques, leucémie, mélanome, carcinome à cellules de Merkel, cancer du col de l’utérus |
Affections hépatobiliaires | Lésions hépatocellulaires, hépatite, jaunisse, hépatite auto-immune, insuffisance hépatique |
Affections du système nerveux | Troubles de démyélinisation du système nerveux central (comme la sclérose en plaques et la névrite optique), troubles de démyélinisation du système nerveux périphérique (tels que syndrome de Guillain-Barré, polyneuropathie démyélinisante inflammatoire chronique et neuropathie motrice multifocale), neuropathies, engourdissement, crise épileptique, sensation de fourmillements, myélite transverse, accidents vasculaires cérébraux survenant approximativement dans les 24 heures suivant le début de la perfusion |
Infections et infestations | Infections opportunistes (comme l’aspergillose, les infections dues à des mycobactéries atypiques, la coccidioïdomycose, la cryptococcose, la candidose, l’histoplasmose, la légionellose, la listériose, et la pneumocystose), salmonellose, sepsie, tuberculose, infections à protozoaires et réactivation du virus de l’hépatite B et infection par un vaccin (par suite de l’exposition in utero à l’infliximab pour injection)* |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Maladie pulmonaire interstitielle, y compris la fibrose pulmonaire et la pneumonie interstitielle, d’évolution rapide |
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés | Vascularite (à prédominance cutanée), psoriasis, y compris une première manifestation et psoriasis pustuleux (à prédominance palmaire et plantaire), érythème multiforme, syndrome de Stevens-Johnson, nécrolyse épidermique toxique, dermatose bulleuse à IgA linéaire (DIgAL), pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), réactions lichénoïdes |
Aucune étude portant particulièrement sur les interactions médicamenteuses n’a été réalisée. La majorité des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse qui participaient aux essais cliniques recevaient au moins un autre médicament de manière concomitante. Dans le cas de la polyarthrite rhumatoïde, les médicaments pris en concomitance (en dehors du MTX) étaient des anti-inflammatoires non stéroïdiens, de l’acide folique, des corticostéroïdes et/ou des narcotiques. Dans le cas de la maladie de Crohn, les médicaments pris en concomitance étaient des antibiotiques, des antiviraux, des corticostéroïdes, de la 6-mercaptopurine/azathioprine (6-MP/AZA), du MTX et des aminosalicylés. Les patients atteints de la maladie de Crohn qui recevaient des immunosuppresseurs ont eu tendance à présenter moins de réactions liées à la perfusion que ceux qui n’en recevaient pas (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Immunogénicité et EFFETS INDÉSIRABLES, Réactions liées à la perfusion).
Utilisation d’INFLECTRAMD avec d’autres agents biologiques
L’utilisation d’INFLECTRAMD avec d’autres agents biologiques servant à traiter les mêmes affections qu’INFLECTRAMD, y compris l’anakinra ou l’abatacept, n’est pas recommandée (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Risque d’infections).
Vaccins vivants/Agents infectieux thérapeutiques
Il est déconseillé d’administrer des vaccins vivants en concomitance avec INFLECTRAMD. Il est également déconseillé d’administrer des vaccins vivants aux nourrissons exposés in utero à l’infliximab pour injection, et ce, pendant au moins 6 mois après la naissance (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS).
Il est déconseillé d’administrer des agents infectieux thérapeutiques en concomitance avec INFLECTRAMD (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS).
Substrats du cytochrome P450
La formation des enzymes du CYP450 peut être inhibée par des concentrations accrues de cytokines (p. ex. TNFα, IL-1, IL-6, IL-10, IFN) libérées en cas d’inflammation chronique. On s’attend donc à ce que la formation de ces enzymes se normalise dans le cas d’une molécule, comme l’infliximab pour injection, qui exerce un effet antagoniste sur l’activité des cytokines. Après l’instauration ou l’interruption d’INFLECTRAMD chez les patients traités par des substrats du CYP450 ayant un indice thérapeutique étroit, il est recommandé de surveiller l’effet (p. ex. de la warfarine) ou la concentration du médicament (p. ex. de cyclosporine ou de théophylline) et d’ajuster la dose du médicament au besoin.
Aucune interaction avec d’autres médicaments n’a été établie.
Aucune interaction avec les aliments n’a été établie.
Aucune interaction avec les plantes médicinales n’a été établie.
Aucune interaction avec les examens de laboratoire n’a été établie.
L’infliximab est un anticorps monoclonal chimérique IgG1κ ayant un poids moléculaire d’environ 149 100 daltons. Il est composé de régions humaines constantes et de régions murines variables. L’infliximab se lie de façon spécifique au facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα) humain avec une constante d’association de 1010 M-1. Il est produit à partir d’une lignée cellulaire recombinante cultivée en fed-batch et est purifié en plusieurs étapes comprenant l’inactivation et l’élimination des virus présents.
L’infliximab neutralise l’activité biologique du TNFα en se fixant avec une grande affinité aux formes soluble et transmembranaire du TNFα et inhibe la fixation du TNFα à ses récepteurs9,10,11. Il ne neutralise pas le TNFβ (lymphotoxine α), une cytokine apparentée qui utilise les mêmes récepteurs que le TNFα. On attribue notamment les propriétés biologiques suivantes au TNFα : stimulation de la synthèse de cytokines pro-inflammatoires telles que les interleukines IL-1 et IL-6, stimulation de la migration leucocytaire par suite de l’augmentation de la perméabilité de la membrane endothéliale et de l’expression des molécules d’adhésion par les cellules endothéliales et les leucocytes, déclenchement de l’activité fonctionnelle des neutrophiles et des éosinophiles, et activation des signes biologiques de la phase aiguë ainsi que d’autres protéines hépatiques12. Les cellules exprimant le TNFα transmembranaire auquel est fixé l’infliximab peuvent être lysées in vitro par le complément ou les cellules effectrices10. L’infliximab inhibe l’activité fonctionnelle du TNFα dans un large éventail d’épreuves de dosage biologique in vitro faisant intervenir des fibroblastes humains, des cellules endothéliales, des neutrophiles9, des lymphocytes B et T13,14, ainsi que des cellules épithéliales. Les anticorps anti-TNFα atténuent l’activité morbide chez le Pinché à crête blanche atteint de colite15. Dans l’arthrite d’origine collagénique chez un modèle murin, ces anticorps font régresser la synovite et l’érosion des articulations. Chez des souris transgéniques atteintes de polyarthrite par suite de l’expression constitutive du TNFα humain, l’administration préalable d’infliximab prévient la maladie, tandis que l’administration d’infliximab pour injection après le début de la maladie favorise la guérison des articulations érodées.
L’infliximab se fixe avec une grande affinité aux formes soluble et transmembranaire du TNFα et empêche l’interaction du TNFα avec ses récepteurs, neutralisant du coup l’activité biologique du TNFα9,10. Les cellules exprimant le TNFα transmembranaire peuvent être lysées in vitro par des mécanismes tributaires du complément ou des cellules effectrices après la fixation de l’infliximab10. L’infliximab inhibe l’activité fonctionnelle du TNFα dans un large éventail d’épreuves de dosage biologique in vitro faisant intervenir des fibroblastes humains, des cellules endothéliales, des neutrophiles11, des lymphocytes B et T13,14, ainsi que des cellules épithéliales14.
L’infliximab neutralise de façon spécifique la cytotoxicité déclenchée par le TNFα, mais non la lymphotoxine α10. La lymphotoxine α est une cytokine qui partage une homologie de 30 % avec le TNFα et utilise les mêmes récepteurs que lui. La réactivité croisée interespèces de l’infliximab se limite au TNFα de l’humain et du chimpanzé. In vivo, l’infliximab forme rapidement des complexes stables avec le TNFα humain, processus concordant avec la diminution de la bioactivité du TNFα.
Chez une souris transgénique (Tg197) exprimant de façon constitutive le TNFα humain, l’infliximab pour injection, administré 2 fois par semaine à raison de 5 mg/kg ou 1 fois par semaine à raison de 10 mg/kg, prévient l’apparition de la polyarthrite rhumatoïde pendant 10 semaines de traitement, ce qui démontre que l’infliximab pour injection neutralise le TNFα in vivo.
De fortes concentrations de TNFα ont été mises en évidence dans les articulations des polyarthritiques16, dans les articulations des personnes victimes de rhumatisme psoriasique, dans les lésions cutanées des personnes atteintes de psoriasis en plaques et dans les selles des patients atteints de la maladie de Crohn et de colite ulcéreuse. Ceci concorde avec l’activité élevée de la maladie16. Dans les cas de polyarthrite rhumatoïde, le traitement par l’infliximab pour injection a diminué l’infiltration des cellules inflammatoires dans les zones articulaires enflammées de même que l’expression des molécules dont dépendent l’adhésion cellulaire (sélectine E, molécule d’adhésion intercellulaire 1 [ICAM-1] et molécule d’adhésion endothéliale 1 [VCAM-1]), le chimiotactisme (interleukine 8 [IL-8] et protéine chimiotactique des monocytes [MCP-1]) et la dégradation tissulaire (métalloprotéinases matricielles [MMP] 1 et 3)16. Chez des patients atteints de la maladie de Crohn, le traitement réduit l’infiltration de cellules inflammatoires et la production de TNFα dans les segments intestinaux enflammés; il réduit également la proportion de cellules mononucléées de la lamina propria pouvant être stimulées pour exprimer le TNFα et l’interféron γ ex vivo17. Chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde ou de la maladie de Crohn, le traitement par l’infliximab pour injection a fait diminuer les taux sériques d’IL-6 et de protéine C réactive par rapport aux taux initiaux. Par suite d’une stimulation mitogène in vitro, la réponse proliférative de lymphocytes du sang périphérique de patients traités par l’infliximab pour injection ne s’est pas révélée plus faible que celle de cellules prélevées chez des patients non traités. Le traitement du rhumatisme psoriasique par l’infliximab pour injection a produit une diminution du nombre de lymphocytes T et de vaisseaux sanguins dans la synoviale et les lésions cutanées psoriasiques de même qu’une baisse du taux de macrophages dans la synoviale. Le traitement par l’infliximab pour injection agit sur les caractéristiques histopathologiques du psoriasis en plaques, comme en ont témoigné des échantillons biopsiques de lésions psoriasiques cutanées recueillis au début du traitement, au jour 3 et à la semaine 10. Le traitement a produit un amincissement de l’épiderme et une réduction de l’infiltration de cellules inflammatoires, une régulation négative du pourcentage de cellules inflammatoires activées et exprimant le CLA (cutaneous lymphocyte antigen) – y compris les lymphocytes CD3+, CD4+ et CD8+ – et enfin une régulation positive des cellules de Langerhans CD1a+ de l’épiderme. Dans les cas de colite ulcéreuse, le traitement par l’infliximab pour injection a permis d’observer des changements correspondant à une cicatrisation histologique et à une réduction de l’expression des marqueurs pharmacodynamiques de lésion tissulaire et d’inflammation dans les tissus du côlon prélevés par biopsies. Le traitement par l’infliximab pour injection a également donné lieu à une réduction des taux des molécules pro-inflammatoires sériques, dont une réduction statistiquement significative et soutenue d’IL-2R et d’ICAM-1. Chez les patients atteints de spondylarthrite ankylosante, le traitement par l’infliximab pour injection a été plus efficace que le placebo pour réduire les taux des marqueurs sériques de l’inflammation (IL-6 et VEGF) aux semaines 2 et 24. De plus, les taux sériques des marqueurs de la formation osseuse (la phosphatase alcaline osseuse et l’ostéocalcine) étaient plus élevés, aux semaines 2 et 24, chez les patients atteints de spondylarthrite ankylosante et traités par l’infliximab pour injection que chez les patients recevant un placebo.
Lors de perfusions intraveineuses uniques de 1 à 20 mg/kg, on a noté une relation linéaire entre la dose administrée et la concentration sérique maximale. Le volume de distribution à l’état d’équilibre était indépendant de la dose et indiquait que l’infliximab pour injection se répartissait principalement à l’intérieur du compartiment vasculaire. D’après les résultats pharmacocinétiques médians obtenus avec les doses de 3 à 10 mg/kg dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, de 5 mg/kg dans le traitement de la maladie de Crohn et de 3 à 5 mg/kg dans le traitement du psoriasis en plaques, la demi-vie terminale de l’infliximab pour injection est d’environ 7,7 à 10 jours. Lors des essais portant sur la colite ulcéreuse, la demi-vie terminale de l’infliximab pour injection a varié entre 12,3 et 14,7 jours.
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Polyarthrite rhumatoïde | Maladie de Crohn | |||
Étude | T09 (n = 14) | T09 (n = 29) | T11 (n = 5) | T11 (n = 5) |
Dose | 3 mg/kg | 10 mg/kg | 5 mg/kg | 10 mg/kg |
Cmax (μg/mL) | 77,3 | 277 | 74,9 | 181,0 |
ASC (μg • jour/mL) | 461 | 2282 | 788 | 2038 |
CL (mL/jour/kg) | 6,4 | 4,4 | 6,3 | 4,9 |
VDéq* (mL/kg) | 67,5 | 57,2 | 80 | 65 |
t1/2 (jours) | 8 | 9,1 | 7,8 | 10 |
Absorption : L’infliximab pour injection étant administré par voie intravasculaire, il est dépourvu de profil d’absorption.
Distribution : L’infliximab pour injection est principalement distribué dans le sang; la valeur médiane de son volume de distribution apparent à l’état d’équilibre, variant entre 57,2 et 80 mL/kg et estimé entre 4,0 et 5,60 litres chez une personne de 70 kg, correspond au volume sanguin total.
Métabolisme : On croit que l’infliximab pour injection est métabolisé de la même façon que les autres protéines dans l’organisme. Il subit probablement une hydrolyse qui le dégrade en acides aminés, puis il est recyclé ou catabolisé.
Élimination : L’infliximab pour injection n’a pas été retrouvé dans les urines sous forme inchangée (molécule intacte) après la perfusion intraveineuse.
À la suite de l’administration d’une première dose d’infliximab pour injection, des perfusions répétées effectuées aux semaines 2 et 6 ont donné lieu à des profils concentration-temps prévisibles après chaque traitement. Il ne s’est produit aucune accumulation générale d’infliximab pour injection après un traitement répété de doses de 3 mg/kg ou de 10 mg/kg à des intervalles de 4 ou de 8 semaines chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, ou après 4 perfusions à 10 mg/kg à des intervalles de 8 semaines chez des patients atteints de maladie de Crohn modérée ou sévère. Il ne s’est produit aucune accumulation générale d’infliximab pour injection après un traitement répété à l’aide de doses de 3 mg/kg ou de 5 mg/kg à des intervalles de 8 semaines chez des patients atteints de rhumatisme psoriasique ou de psoriasis en plaques. La proportion de patients atteints de polyarthrite rhumatoïde présentant des concentrations d’infliximab pour injection inférieures au seuil de détection 8 semaines après la perfusion se chiffrait environ à 25 % pour le schéma posologique de 3 mg/kg toutes les 8 semaines, à 15 % pour les patients qui avaient reçu 3 mg/kg toutes les 4 semaines et à 0 % pour ceux qui avaient reçu 10 mg/kg toutes les 4 ou 8 semaines. À l’état d’équilibre, la proportion de patients atteints de psoriasis en plaques présentant des concentrations d’infliximab pour injection inférieures au seuil de détection 8 semaines après la perfusion variait entre 71,4 et 73,1 % pour le schéma posologique de 3 mg/kg toutes les 8 semaines (EXPRESS II), et entre 25,9 et 46,4 % pour les patients qui avaient reçu 5 mg/kg toutes les 8 semaines (EXPRESS et EXPRESS II). La proportion de patients atteints de rhumatisme psoriasique présentant des concentrations d’infliximab pour injection inférieures au seuil de détection à la semaine 38 se chiffrait à 15,8 % pour le schéma posologique de 5 mg/kg toutes les 8 semaines (IMPACT 2). Au cours de l’étude IMPACT 2, environ la moitié des patients prenait du MTX en concomitance.
Aucune différence importante dans la clairance ou le volume de distribution n’a été observée chez des sous-groupes de patients définis en fonction de l’âge. On ignore si le sexe, le polymorphisme génétique, l’insuffisance rénale ou l’insuffisance hépatique influent sur la clairance ou sur le volume de distribution d’infliximab pour injection.
Enfants : Les caractéristiques pharmacocinétiques de l’infliximab (y compris la concentration maximale et le creux sérique) étaient généralement similaires chez les enfants (de 6 à 17 ans) atteints de la maladie de Crohn et chez ceux atteints de colite ulcéreuse, après administration d’une dose d’infliximab de 5 mg/kg. Des valeurs similaires de la demi-vie terminale ont en outre été notées chez les enfants atteints de la maladie de Crohn et les adultes atteints de la maladie de Crohn ou de colite ulcéreuse. Cependant, les valeurs médianes de la concentration sérique maximale et de la concentration sérique minimale à l’état d’équilibre de l’infliximab étaient plus faibles, d’environ 13 % et 25 % respectivement, chez les enfants atteints de colite ulcéreuse que chez les adultes atteints de la même maladie. La portée clinique des concentrations sériques relativement plus faibles de l’infliximab chez les enfants est inconnue (voir INDICATIONS, Enfants et MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Populations particulières, Enfants).
Conserver le produit lyophilisé au réfrigérateur à une température comprise entre 2 °C et 8 °C (entre 36 °F et 46 °F). Ne pas utiliser après la date de péremption.
Sur les lieux de la reconstitution seulement, INFLECTRAMD peut aussi être conservé dans sa boîte d’origine à des températures ne dépassant pas 30 °C pendant une période continue de 6 mois au maximum, sans toutefois aller au-delà de la date de péremption pour le produit réfrigéré imprimée sur la boîte. Une fois le produit sorti du réfrigérateur, la date de péremption hors du réfrigérateur (année-mois) doit être inscrite sur la boîte, et INFLECTRAMD ne peut dès lors être remis au réfrigérateur.
Une fois reconstituée, la solution INFLECTRAMD (infliximab pour injection) conserve ses propriétés chimiques et physiques pendant 24 heures à la température ambiante (25 °C). La solution diluée demeure stable pendant 48 heures si elle est conservée à une température comprise entre 5 ± 3 °C et 30 ± 2 °C/65 ± 5 % d’humidité relative (HR). Ce produit ne contient aucun agent de conservation. Par conséquent, il est recommandé de commencer la perfusion dans les 3 heures qui suivent la reconstitution et la dilution de la solution.
La stabilité chimique et physique en cours d’emploi de la solution diluée a été démontrée pour une période maximale de 28 jours à une température de 2 à 8 °C, et pour 24 heures de plus à 25 °C une fois que le produit est sorti du réfrigérateur. Pour des considérations microbiologiques, la solution pour perfusion doit être administrée immédiatement. Il incombe à l’utilisateur de veiller à sa conservation dans des conditions adéquates et pour une durée appropriée. Normalement, il n’est pas recommandé de la conserver pendant plus de 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C, à moins que la reconstitution et la dilution n’aient été réalisées dans des conditions d’asepsie dûment contrôlées et validées.
Numéro de contrôle : 237374
6 juillet 2020
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Vous pourriez aussi communiquer directement avec le Programme Canada Vigilance pour signaler un effet indésirable ou une préoccupation concernant la qualité d'un produit en composant le 1-866-234-2345 ou visitez www.santecanada.gc.ca/medeffet.