CIBINQO 7 Mises En Garde Et Précautions

(abrocitinib)

Consulter la section 3 ENCADRÉ SUR LES MISES EN GARDE ET LES PRÉCAUTIONS IMPORTANTES au début de la PARTIE I : RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ.

Cancérogenèse et mutagenèse

Des cas de cancer, y compris des cas de cancer de la peau non mélanique (CPNM), ont été observés lors des études cliniques sur CIBINQO. Les données cliniques disponibles sont insuffisantes pour que la relation qui pourrait exister entre l’exposition à CIBINQO et l’apparition d’un cancer puisse être évaluée. L’innocuité à long terme de CIBINQO est en cours d’évaluation.

Des cas de cancers, y compris des lymphomes, ont été observés chez des patients qui ont reçu des inhibiteurs de protéines JAK pour le traitement d’autres maladies inflammatoires. Dans une vaste étude de pharmacovigilance avec répartition aléatoire portant sur l’emploi d’un autre inhibiteur de protéines JAK dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, les taux de cancers (à l’exclusion du cancer de la peau non mélanique) étaient plus élevés chez les patients qui avaient reçu l’inhibiteur de protéines JAK que chez ceux ayant reçu des inhibiteurs du TNF. L’emploi de CIBINQO n’est pas approuvé pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Des lymphomes ont été observés à une fréquence plus élevée chez les patients qui avaient reçu l’inhibiteur de protéines JAK que chez ceux ayant reçu des inhibiteurs du TNF. On a de plus observé un taux plus élevé de cancers du poumon chez les fumeurs ou les anciens fumeurs traités par l’inhibiteur de protéines JAK que chez ceux qui avaient reçu un inhibiteur du TNF. Au cours de cette étude, les fumeurs et les anciens fumeurs couraient un risque encore plus grand de cancer, quel qu’il soit.

Il convient d’évaluer les risques et les bienfaits du traitement par CIBINQO avant sa mise en route chez les patients que l’on sait atteints d’un cancer autre qu’un CPNM traité avec succès ou d’un cancer du col de l’utérus in situ, ou lorsqu’on envisage de poursuivre le traitement par CIBINQO après l’apparition d’un cancer. Il est recommandé d’effectuer des examens de la peau à intervalles réguliers chez les patients exposés à un risque accru de cancer de la peau.

Appareil cardiovasculaire 

Thromboembolie veineuse
Des cas de thrombose veineuse profonde (TVP) et d’embolie pulmonaire (EP) ont été signalés lors du traitement par des inhibiteurs de protéines JAK, y compris CIBINQO. Dans une vaste étude de pharmacovigilance avec répartition aléatoire menée chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés de 50 ans ou plus ayant au moins un facteur de risque cardiovasculaire, les taux de thrombose de toute nature, de TVP et d’EP étaient plus élevés chez les patients qui ont reçu un autre inhibiteur de protéines JAK que chez les patients traités par un inhibiteur du TNF. Par conséquent, la prudence est de mise lorsque CIBINQO est administré à un patient exposé à un risque élevé de TVP ou d’EP. Les facteurs à prendre en compte pour évaluer le risque de TVP ou d’EP sont les suivants: âge avancé, obésité, antécédents médicaux de TVP ou d’EP, trouble prothrombotique, utilisation de contraceptifs hormonaux combinés ou d’une hormonothérapie substitutive, chirurgie lourde ou immobilisation prolongée. En cas d’apparition de signes cliniques de TVP ou d’EP, il faut cesser le traitement par CIBINQO, évaluer le patient rapidement et lui administrer le traitement approprié.

Manifestations cardiovasculaires graves

Des manifestations cardiovasculaires graves ont été signalées lors d’études cliniques portant sur le traitement de la dermatite atopique par CIBINQO. Dans une vaste étude de pharmacovigilance avec répartition aléatoire menée chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés de 50 ans ou plus ayant au moins un facteur de risque cardiovasculaire, on a observé un taux plus élevé de manifestations cardiovasculaires graves (qui comprenaient par définition la mort d’origine cardiovasculaire, l’infarctus du myocarde non mortel et l’accident vasculaire cérébral non mortel) dans le groupe traité par l’inhibiteur de protéines JAK que dans le groupe traité par des inhibiteurs du TNF. L’emploi de CIBINQO n’est pas approuvé pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Les patients qui sont des fumeurs ou d’anciens fumeurs courent un risque encore plus grand.

Évaluer les bienfaits et les risques du traitement par CIBINQO avant sa mise en route ou sa poursuite chez un patient, en particulier chez les patients qui sont des fumeurs ou d’anciens fumeurs et les patients qui présentent d’autres facteurs de risque cardiovasculaire. On recommande d’informer les patients des symptômes d’une manifestation cardiovasculaire grave et de leur indiquer la marche à suivre s’ils en observent l’apparition. Arrêter l’administration de CIBINQO chez les patients ayant subi un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Des étourdissements, susceptibles de nuire à la capacité de conduire ou d’utiliser des machines, ont été signalés chez certains patients traités par CIBINQO (voir 8 EFFETS INDÉSIRABLES). Il faut faire preuve de prudence lors de la conduite d’un véhicule motorisé ou de l’utilisation de machines potentiellement dangereuses. Les patients qui présentent des étourdissements doivent être avisés de ne pas conduire ni utiliser de machines jusqu’à la disparition complète des symptômes.

Système endocrinien et métabolisme

Paramètres lipidiques

Des augmentations des taux sanguins des paramètres lipidiques, qui étaient fonction de la dose, ont été signalées chez des patients ayant reçu CIBINQO. Il faut évaluer les paramètres lipidiques à peu près 4 semaines après l’instauration d’un traitement par CIBINQO, puis à la fréquence indiquée dans les lignes directrices cliniques relatives au traitement de l’hyperlipidémie. L’effet de ces augmentations sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaires n’a pas été déterminé.

Système sanguin et lymphatique

Anomalies des paramètres hématologiques

Des cas confirmés de NAL < 0,5 × 103 cellules/mm3 et de numération plaquettaire < 50 × 103 cellules/mm3 ont été observés chez moins de 0,5 % des participants aux études cliniques. Il ne faut pas instaurer de traitement par CIBINQO chez les patients qui ont une numération plaquettaire < 150 × 103 cellules/mm3, un NAL < 0,5 × 103 cellules/mm3, un NAN < 1 × 103 cellules/mm3 ou un taux d’hémoglobine < 8 g/dL. Il faut vérifier la numération plaquettaire et le NAL 4 semaines après l’instauration du traitement par CIBINQO, puis les surveiller régulièrement par la suite dans le cadre de la prise en charge normale du patient.

Fonctions hépatique, biliaire et pancréatique

L’usage de CIBINQO chez les patients ayant une atteinte hépatique sévère n’est pas recommandé (voir 4.2 Posologie recommandée et ajustement posologique et 10.3 Pharmacocinétique, Populations particulières et états pathologiques).

Système immunitaire

CIBINQO ne doit pas être utilisé avec un immunosuppresseur puissant. L’utilisation de CIBINQO avec un immunosuppresseur puissant tel que le méthotrexate ou la cyclosporine ou avec un autre inhibiteur de protéines JAK n’a pas été évaluée dans les études cliniques. Il y a risque d’une immunosuppression additionnelle lorsque CIBINQO est administré en concomitance avec des immunosuppresseurs puissants.

Vaccination

Il faut éviter d’administrer un vaccin à virus vivant atténué pendant ou immédiatement avant le traitement par CIBINQO. Les patients devraient recevoir tous les vaccins recommandés, y compris un vaccin préventif contre le zona, conformément aux directives d’immunisation en vigueur, avant de commencer un traitement par CIBINQO.

Infections 

Des cas d’infection grave ont été signalés chez des patients qui recevaient CIBINQO. L’herpès, le zona et la pneumonie ont été les infections graves les plus fréquentes lors des études cliniques. Avant d’entreprendre un traitement par CIBINQO chez tout patient atteint d’une infection évolutive, chronique ou récurrente, il faut d’abord en soupeser les risques et les bienfaits.

Pendant et après le traitement par CIBINQO, les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite visant à déceler tout signe ou symptôme d’infection. Si un patient contracte une nouvelle infection pendant le traitement par CIBINQO, il faut procéder rapidement à des examens diagnostiques complets et commencer un traitement antimicrobien approprié. Il faut surveiller le patient de près et interrompre le traitement par CIBINQO s’il ne répond pas au traitement standard.

Tuberculose

Un test de dépistage de la tuberculose (TB) s’impose avant l’instauration d’un traitement par CIBINQO, et il faut envisager des dépistages annuels de la TB chez les patients qui vivent dans des régions où cette infection est très endémique. CIBINQO ne doit pas être administré aux patients atteints d’une TB évolutive. En cas de TB latente nouvellement diagnostiquée ou d’antécédents de TB latente non traitée, il faut instaurer un traitement préventif de la TB latente avant d’entreprendre le traitement par CIBINQO. 

Réactivation virale

Des cas de réactivation virale, comme la réactivation d’herpèsvirus (p. ex., virus varicelle-zona, virus de l’herpès), ont été signalés lors des études cliniques. Le taux de zona était plus élevé chez les patients âgés de 65 ans ou plus que chez les autres patients. 

Il faut effectuer un dépistage de l’hépatite virale conformément aux lignes directrices cliniques avant et pendant le traitement par CIBINQO. Les patients qui présentaient des signes d’une hépatite B ou d’une hépatite C évolutives (résultat positif à la recherche de l’ARN du virus de l’hépatite C [VHC] par PCR [amplification en chaîne par polymérase]) ont été exclus des études cliniques. Les patients qui ont obtenu un résultat négatif à la recherche de l’antigène de surface du virus de l’hépatite B [VHB], un résultat positif à la recherche d’anticorps dirigés contre l’antigène de la nucléocapside du VHB et un résultat positif à la recherche d’anticorps dirigés contre l’antigène de surface du VHB ont subi un dosage de l’ADN du VHB. Ceux qui avaient un taux d’ADN du VHB supérieur à la limite inférieure de quantification (LIQ) ont été exclus des études cliniques. Les patients qui ont obtenu un résultat négatif au dosage de l’ADN du VHB ou qui avaient un taux d’ADN du VHB inférieur à la LIQ pouvaient commencer le traitement par CIBINQO, mais le taux d’ADN du VHB devait être surveillé dans ce cas. Si la présence de l’ADN du VHB est décelée chez un patient, celui-ci doit consulter un hépatologue.

Surveillance et épreuves de laboratoire
Tableau 3 – Principes de surveillance des résultats des épreuves de laboratoires
Paramètre Principes de surveillance Mesure

Hémogramme, avec numération plaquettaire, nombre absolu de lymphocytes (NAL), nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAN) et taux d’hémoglobine (Hb)

 

Avant l’instauration du traitement, 4 semaines après celle-ci, puis dans le cadre de la prise en charge normale du patient. 

 

Plaquettes : Abandonner le traitement si la numération plaquettaire est < 50 × 103 cellules/mm3.
NAL : Interrompre le traitement si le NAL est < 0,5 × 103 cellules/mm3, et le reprendre une fois que le NAL aura dépassé ce seuil.
Abandonner le traitement en cas de confirmation d’une telle anomalie.
NAN : Interrompre le traitement si le NAN est < 1 × 103 cellules/mm3, et le reprendre une fois que le NAN aura dépassé ce seuil.
Hb : Interrompre le traitement si le taux d’Hb est < 8 g/dL et le reprendre une fois que le taux aura dépassé ce seuil.
Paramètres lipidiques Avant l’instauration du traitement, 4 semaines après celle-ci, puis à la fréquence indiquée dans les lignes directrices relatives au traitement de l’hyperlipidémie. Surveiller les patients conformément aux lignes directrices relatives au traitement de l’hyperlipidémie.
Santé reproductive : risque pour les femmes et les hommes
  • Fertilité 

Compte tenu de ce qui a été observé chez les rates, l’administration orale de CIBINQO pourrait altérer la fertilité de la femme. L’altération de la fertilité des rates a été réversible 1 mois après l’arrêt de l’administration orale de l’abrocitinib (voir 16 TOXICOLOGIE NON CLINIQUE, Toxicologie pour la reproduction et le développement).

7.1 Populations particulières

7.1.1 Femmes enceintes 

Femmes aptes à procréer

Il faut conseiller aux femmes aptes à procréer d’utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par CIBINQO et pendant au moins 1 mois après l’administration de la dernière dose. Il faut envisager des mesures de planification des naissances et de contraception chez les femmes aptes à procréer. 

Femmes enceintes

Les données limitées recueillies à ce jour sur l’utilisation de CIBINQO chez la femme enceinte ne sont pas suffisantes pour qu’on puisse évaluer le risque de malformations graves ou de fausse couche qui pourrait être associé à ce médicament. Lors des études sur le développement embryofœtal menées chez l’animal, l’administration orale de CIBINQO à des rates gravides durant l’organogenèse à une dose associée à une exposition à peu près 17 fois supérieure à l’aire sous la courbe (ASC) de la fraction libre de ce médicament observée chez l’humain à la dose clinique maximale recommandée (200 mg 1 fois par jour) s’est traduite par une fœtotoxicité. Aucune malformation fœtale n’a été observée. CIBINQO a fait augmenter l’incidence d’anomalies du squelette à des doses supérieures ou égales à celle associée à une exposition 11 fois supérieure à l’ASC de la fraction libre de ce médicament observée chez l’humain à la dose clinique maximale recommandée (200 mg 1 fois par jour) (voir 16 TOXICOLOGIE NON CLINIQUE, Toxicologie pour la reproduction et le développement).

Dans le cadre d’une étude sur le développement prénatal et postnatal chez le rat, l’administration orale de CIBINQO à des rates gravides, à partir de la gestation jusqu’à la lactation, à des doses supérieures ou égales à celle associée à une exposition à peu près 11 fois supérieure à l’ASC de la fraction libre de ce médicament observée chez l’humain à la dose clinique maximale recommandée (200 mg 1 fois par jour) s’est traduite par une diminution de la survie postnatale et du poids corporel des rejetons et/ou par une dystocie associée à la prolongation de la parturition (voir 16 TOXICOLOGIE NON CLINIQUE, Toxicologie pour la reproduction et le développement). CIBINQO ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins que son administration ne soit absolument nécessaire. 

7.1.2 Femmes qui allaitent

On ne dispose d’aucune donnée sur la présence de CIBINQO dans le lait maternel, ses effets sur le nourrisson allaité ou ses effets sur la production de lait. CIBINQO est passé dans le lait de rates en lactation. Les femmes ne doivent pas allaiter pendant un traitement par CIBINQO. Comme on ne peut exclure l’existence d’un risque pour les nouveau-nés et les nourrissons, CIBINQO ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement. 

7.1.3 Enfants

Adolescents (de 12 à 17 ans)

Selon les données soumises à Santé Canada et examinées par l’organisme, l’innocuité et l’efficacité de CIBINQO dans le traitement de la dermatite atopique modérée ou sévère ont été établies chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans. 

Sur les 2856 patients atteints de dermatite atopique qui ont été exposés à CIBINQO, il y avait 364 adolescents (âgés de 12 ans à moins de 18 ans) qui ont été admis aux études cliniques sur ce médicament. La marge d’innocuité de CIBINQO observée chez les adolescents dans le cadre des études cliniques sur la dermatite atopique était comparable à celle observée au sein de la population adulte. Aucun cas de numération plaquettaire < 75 × 103 cellules/mm3 ou de NAL < 0,5 × 103 cellules/mm3 n’a été observé chez les adolescents.

Enfants (moins de 12 ans)

L’efficacité et l’innocuité de CIBINQO n’ont pas encore été établies chez les enfants de moins de 12 ans. Santé Canada n’a donc pas autorisé d’indication pour cette population.

7.1.4 Personnes âgées 

En tout, 145 patients âgés de 65 ans ou plus ont été admis aux études sur CIBINQO. La marge d’innocuité de CIBINQO observée chez les patients âgés était en général comparable à celle observée au sein de l’ensemble de la population adulte de ces études. La proportion de patients qui ont abandonné les études cliniques était plus élevée chez les patients âgés de 65 ans ou plus que chez les patients plus jeunes. Parmi les patients qui ont été exposés à CIBINQO, y compris lors de l’étude de prolongation de longue durée, les cas confirmés de NAL < 0,5 × 103 cellules/mm3  ont été observés uniquement chez des patients âgés de 65 ans ou plus. Les cas de numération plaquettaire < 75 × 103 cellules/mm3 ont été plus nombreux chez les patients âgés de 65 ans ou plus que chez les autres patients. Le taux d’incidence du zona a été plus élevé chez les patients âgés de 65 ans ou plus sous CIBINQO (7,40 cas par 100 années-patients) que chez les patients âgés de 18 ans à moins de 65 ans (3,44 cas par 100 années-patients) et les patients âgés de moins de 18 ans (2,12 cas par 100 années-patients) qui ont reçu ce médicament. Les données disponibles sur les patients âgés de 75 ans ou plus sont limitées (voir 10 MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Populations particulières et états pathologiques).

Pour en savoir plus sur le programme d’éducation sur CIBINQO (brochure des professionnels de la santé et feuillet à l’intention des patients), veuillez visiter le site Web de CIBINQO  www.cibinqo.ca.

Trouver de l’information pharmaceutique sur CIBINQO:

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Notre contenu scientifique est fondé sur des données probantes; il est scientifiquement équilibré et non promotionnel. Il est soumis à un examen interne rigoureux et mis à jour régulièrement pour refléter les nouveaux renseignements.

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7 Mises En Garde Et Précautions

Consulter la section 3 ENCADRÉ SUR LES MISES EN GARDE ET LES PRÉCAUTIONS IMPORTANTES au début de la PARTIE I : RENSEIGNEMENTS DESTINÉS AUX PROFESSIONNELS DE LA SANTÉ.

Cancérogenèse et mutagenèse

Des cas de cancer, y compris des cas de cancer de la peau non mélanique (CPNM), ont été observés lors des études cliniques sur CIBINQO. Les données cliniques disponibles sont insuffisantes pour que la relation qui pourrait exister entre l’exposition à CIBINQO et l’apparition d’un cancer puisse être évaluée. L’innocuité à long terme de CIBINQO est en cours d’évaluation.

Des cas de cancers, y compris des lymphomes, ont été observés chez des patients qui ont reçu des inhibiteurs de protéines JAK pour le traitement d’autres maladies inflammatoires. Dans une vaste étude de pharmacovigilance avec répartition aléatoire portant sur l’emploi d’un autre inhibiteur de protéines JAK dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde, les taux de cancers (à l’exclusion du cancer de la peau non mélanique) étaient plus élevés chez les patients qui avaient reçu l’inhibiteur de protéines JAK que chez ceux ayant reçu des inhibiteurs du TNF. L’emploi de CIBINQO n’est pas approuvé pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Des lymphomes ont été observés à une fréquence plus élevée chez les patients qui avaient reçu l’inhibiteur de protéines JAK que chez ceux ayant reçu des inhibiteurs du TNF. On a de plus observé un taux plus élevé de cancers du poumon chez les fumeurs ou les anciens fumeurs traités par l’inhibiteur de protéines JAK que chez ceux qui avaient reçu un inhibiteur du TNF. Au cours de cette étude, les fumeurs et les anciens fumeurs couraient un risque encore plus grand de cancer, quel qu’il soit.

Il convient d’évaluer les risques et les bienfaits du traitement par CIBINQO avant sa mise en route chez les patients que l’on sait atteints d’un cancer autre qu’un CPNM traité avec succès ou d’un cancer du col de l’utérus in situ, ou lorsqu’on envisage de poursuivre le traitement par CIBINQO après l’apparition d’un cancer. Il est recommandé d’effectuer des examens de la peau à intervalles réguliers chez les patients exposés à un risque accru de cancer de la peau.

Appareil cardiovasculaire 

Thromboembolie veineuse
Des cas de thrombose veineuse profonde (TVP) et d’embolie pulmonaire (EP) ont été signalés lors du traitement par des inhibiteurs de protéines JAK, y compris CIBINQO. Dans une vaste étude de pharmacovigilance avec répartition aléatoire menée chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés de 50 ans ou plus ayant au moins un facteur de risque cardiovasculaire, les taux de thrombose de toute nature, de TVP et d’EP étaient plus élevés chez les patients qui ont reçu un autre inhibiteur de protéines JAK que chez les patients traités par un inhibiteur du TNF. Par conséquent, la prudence est de mise lorsque CIBINQO est administré à un patient exposé à un risque élevé de TVP ou d’EP. Les facteurs à prendre en compte pour évaluer le risque de TVP ou d’EP sont les suivants: âge avancé, obésité, antécédents médicaux de TVP ou d’EP, trouble prothrombotique, utilisation de contraceptifs hormonaux combinés ou d’une hormonothérapie substitutive, chirurgie lourde ou immobilisation prolongée. En cas d’apparition de signes cliniques de TVP ou d’EP, il faut cesser le traitement par CIBINQO, évaluer le patient rapidement et lui administrer le traitement approprié.

Manifestations cardiovasculaires graves

Des manifestations cardiovasculaires graves ont été signalées lors d’études cliniques portant sur le traitement de la dermatite atopique par CIBINQO. Dans une vaste étude de pharmacovigilance avec répartition aléatoire menée chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde âgés de 50 ans ou plus ayant au moins un facteur de risque cardiovasculaire, on a observé un taux plus élevé de manifestations cardiovasculaires graves (qui comprenaient par définition la mort d’origine cardiovasculaire, l’infarctus du myocarde non mortel et l’accident vasculaire cérébral non mortel) dans le groupe traité par l’inhibiteur de protéines JAK que dans le groupe traité par des inhibiteurs du TNF. L’emploi de CIBINQO n’est pas approuvé pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde. Les patients qui sont des fumeurs ou d’anciens fumeurs courent un risque encore plus grand.

Évaluer les bienfaits et les risques du traitement par CIBINQO avant sa mise en route ou sa poursuite chez un patient, en particulier chez les patients qui sont des fumeurs ou d’anciens fumeurs et les patients qui présentent d’autres facteurs de risque cardiovasculaire. On recommande d’informer les patients des symptômes d’une manifestation cardiovasculaire grave et de leur indiquer la marche à suivre s’ils en observent l’apparition. Arrêter l’administration de CIBINQO chez les patients ayant subi un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral.

Conduite de véhicules et utilisation de machines

Des étourdissements, susceptibles de nuire à la capacité de conduire ou d’utiliser des machines, ont été signalés chez certains patients traités par CIBINQO (voir 8 EFFETS INDÉSIRABLES). Il faut faire preuve de prudence lors de la conduite d’un véhicule motorisé ou de l’utilisation de machines potentiellement dangereuses. Les patients qui présentent des étourdissements doivent être avisés de ne pas conduire ni utiliser de machines jusqu’à la disparition complète des symptômes.

Système endocrinien et métabolisme

Paramètres lipidiques

Des augmentations des taux sanguins des paramètres lipidiques, qui étaient fonction de la dose, ont été signalées chez des patients ayant reçu CIBINQO. Il faut évaluer les paramètres lipidiques à peu près 4 semaines après l’instauration d’un traitement par CIBINQO, puis à la fréquence indiquée dans les lignes directrices cliniques relatives au traitement de l’hyperlipidémie. L’effet de ces augmentations sur la morbidité et la mortalité cardiovasculaires n’a pas été déterminé.

Système sanguin et lymphatique

Anomalies des paramètres hématologiques

Des cas confirmés de NAL < 0,5 × 103 cellules/mm3 et de numération plaquettaire < 50 × 103 cellules/mm3 ont été observés chez moins de 0,5 % des participants aux études cliniques. Il ne faut pas instaurer de traitement par CIBINQO chez les patients qui ont une numération plaquettaire < 150 × 103 cellules/mm3, un NAL < 0,5 × 103 cellules/mm3, un NAN < 1 × 103 cellules/mm3 ou un taux d’hémoglobine < 8 g/dL. Il faut vérifier la numération plaquettaire et le NAL 4 semaines après l’instauration du traitement par CIBINQO, puis les surveiller régulièrement par la suite dans le cadre de la prise en charge normale du patient.

Fonctions hépatique, biliaire et pancréatique

L’usage de CIBINQO chez les patients ayant une atteinte hépatique sévère n’est pas recommandé (voir 4.2 Posologie recommandée et ajustement posologique et 10.3 Pharmacocinétique, Populations particulières et états pathologiques).

Système immunitaire

CIBINQO ne doit pas être utilisé avec un immunosuppresseur puissant. L’utilisation de CIBINQO avec un immunosuppresseur puissant tel que le méthotrexate ou la cyclosporine ou avec un autre inhibiteur de protéines JAK n’a pas été évaluée dans les études cliniques. Il y a risque d’une immunosuppression additionnelle lorsque CIBINQO est administré en concomitance avec des immunosuppresseurs puissants.

Vaccination

Il faut éviter d’administrer un vaccin à virus vivant atténué pendant ou immédiatement avant le traitement par CIBINQO. Les patients devraient recevoir tous les vaccins recommandés, y compris un vaccin préventif contre le zona, conformément aux directives d’immunisation en vigueur, avant de commencer un traitement par CIBINQO.

Infections 

Des cas d’infection grave ont été signalés chez des patients qui recevaient CIBINQO. L’herpès, le zona et la pneumonie ont été les infections graves les plus fréquentes lors des études cliniques. Avant d’entreprendre un traitement par CIBINQO chez tout patient atteint d’une infection évolutive, chronique ou récurrente, il faut d’abord en soupeser les risques et les bienfaits.

Pendant et après le traitement par CIBINQO, les patients doivent faire l’objet d’une surveillance étroite visant à déceler tout signe ou symptôme d’infection. Si un patient contracte une nouvelle infection pendant le traitement par CIBINQO, il faut procéder rapidement à des examens diagnostiques complets et commencer un traitement antimicrobien approprié. Il faut surveiller le patient de près et interrompre le traitement par CIBINQO s’il ne répond pas au traitement standard.

Tuberculose

Un test de dépistage de la tuberculose (TB) s’impose avant l’instauration d’un traitement par CIBINQO, et il faut envisager des dépistages annuels de la TB chez les patients qui vivent dans des régions où cette infection est très endémique. CIBINQO ne doit pas être administré aux patients atteints d’une TB évolutive. En cas de TB latente nouvellement diagnostiquée ou d’antécédents de TB latente non traitée, il faut instaurer un traitement préventif de la TB latente avant d’entreprendre le traitement par CIBINQO. 

Réactivation virale

Des cas de réactivation virale, comme la réactivation d’herpèsvirus (p. ex., virus varicelle-zona, virus de l’herpès), ont été signalés lors des études cliniques. Le taux de zona était plus élevé chez les patients âgés de 65 ans ou plus que chez les autres patients. 

Il faut effectuer un dépistage de l’hépatite virale conformément aux lignes directrices cliniques avant et pendant le traitement par CIBINQO. Les patients qui présentaient des signes d’une hépatite B ou d’une hépatite C évolutives (résultat positif à la recherche de l’ARN du virus de l’hépatite C [VHC] par PCR [amplification en chaîne par polymérase]) ont été exclus des études cliniques. Les patients qui ont obtenu un résultat négatif à la recherche de l’antigène de surface du virus de l’hépatite B [VHB], un résultat positif à la recherche d’anticorps dirigés contre l’antigène de la nucléocapside du VHB et un résultat positif à la recherche d’anticorps dirigés contre l’antigène de surface du VHB ont subi un dosage de l’ADN du VHB. Ceux qui avaient un taux d’ADN du VHB supérieur à la limite inférieure de quantification (LIQ) ont été exclus des études cliniques. Les patients qui ont obtenu un résultat négatif au dosage de l’ADN du VHB ou qui avaient un taux d’ADN du VHB inférieur à la LIQ pouvaient commencer le traitement par CIBINQO, mais le taux d’ADN du VHB devait être surveillé dans ce cas. Si la présence de l’ADN du VHB est décelée chez un patient, celui-ci doit consulter un hépatologue.

Surveillance et épreuves de laboratoire
Tableau 3 – Principes de surveillance des résultats des épreuves de laboratoires
Paramètre Principes de surveillance Mesure

Hémogramme, avec numération plaquettaire, nombre absolu de lymphocytes (NAL), nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAN) et taux d’hémoglobine (Hb)

 

Avant l’instauration du traitement, 4 semaines après celle-ci, puis dans le cadre de la prise en charge normale du patient. 

 

Plaquettes : Abandonner le traitement si la numération plaquettaire est < 50 × 103 cellules/mm3.
NAL : Interrompre le traitement si le NAL est < 0,5 × 103 cellules/mm3, et le reprendre une fois que le NAL aura dépassé ce seuil.
Abandonner le traitement en cas de confirmation d’une telle anomalie.
NAN : Interrompre le traitement si le NAN est < 1 × 103 cellules/mm3, et le reprendre une fois que le NAN aura dépassé ce seuil.
Hb : Interrompre le traitement si le taux d’Hb est < 8 g/dL et le reprendre une fois que le taux aura dépassé ce seuil.
Paramètres lipidiques Avant l’instauration du traitement, 4 semaines après celle-ci, puis à la fréquence indiquée dans les lignes directrices relatives au traitement de l’hyperlipidémie. Surveiller les patients conformément aux lignes directrices relatives au traitement de l’hyperlipidémie.
Santé reproductive : risque pour les femmes et les hommes
  • Fertilité 

Compte tenu de ce qui a été observé chez les rates, l’administration orale de CIBINQO pourrait altérer la fertilité de la femme. L’altération de la fertilité des rates a été réversible 1 mois après l’arrêt de l’administration orale de l’abrocitinib (voir 16 TOXICOLOGIE NON CLINIQUE, Toxicologie pour la reproduction et le développement).

7.1 Populations particulières

7.1.1 Femmes enceintes 

Femmes aptes à procréer

Il faut conseiller aux femmes aptes à procréer d’utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par CIBINQO et pendant au moins 1 mois après l’administration de la dernière dose. Il faut envisager des mesures de planification des naissances et de contraception chez les femmes aptes à procréer. 

Femmes enceintes

Les données limitées recueillies à ce jour sur l’utilisation de CIBINQO chez la femme enceinte ne sont pas suffisantes pour qu’on puisse évaluer le risque de malformations graves ou de fausse couche qui pourrait être associé à ce médicament. Lors des études sur le développement embryofœtal menées chez l’animal, l’administration orale de CIBINQO à des rates gravides durant l’organogenèse à une dose associée à une exposition à peu près 17 fois supérieure à l’aire sous la courbe (ASC) de la fraction libre de ce médicament observée chez l’humain à la dose clinique maximale recommandée (200 mg 1 fois par jour) s’est traduite par une fœtotoxicité. Aucune malformation fœtale n’a été observée. CIBINQO a fait augmenter l’incidence d’anomalies du squelette à des doses supérieures ou égales à celle associée à une exposition 11 fois supérieure à l’ASC de la fraction libre de ce médicament observée chez l’humain à la dose clinique maximale recommandée (200 mg 1 fois par jour) (voir 16 TOXICOLOGIE NON CLINIQUE, Toxicologie pour la reproduction et le développement).

Dans le cadre d’une étude sur le développement prénatal et postnatal chez le rat, l’administration orale de CIBINQO à des rates gravides, à partir de la gestation jusqu’à la lactation, à des doses supérieures ou égales à celle associée à une exposition à peu près 11 fois supérieure à l’ASC de la fraction libre de ce médicament observée chez l’humain à la dose clinique maximale recommandée (200 mg 1 fois par jour) s’est traduite par une diminution de la survie postnatale et du poids corporel des rejetons et/ou par une dystocie associée à la prolongation de la parturition (voir 16 TOXICOLOGIE NON CLINIQUE, Toxicologie pour la reproduction et le développement). CIBINQO ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins que son administration ne soit absolument nécessaire. 

7.1.2 Femmes qui allaitent

On ne dispose d’aucune donnée sur la présence de CIBINQO dans le lait maternel, ses effets sur le nourrisson allaité ou ses effets sur la production de lait. CIBINQO est passé dans le lait de rates en lactation. Les femmes ne doivent pas allaiter pendant un traitement par CIBINQO. Comme on ne peut exclure l’existence d’un risque pour les nouveau-nés et les nourrissons, CIBINQO ne doit pas être utilisé pendant l’allaitement. 

7.1.3 Enfants

Adolescents (de 12 à 17 ans)

Selon les données soumises à Santé Canada et examinées par l’organisme, l’innocuité et l’efficacité de CIBINQO dans le traitement de la dermatite atopique modérée ou sévère ont été établies chez les adolescents âgés de 12 à 17 ans. 

Sur les 2856 patients atteints de dermatite atopique qui ont été exposés à CIBINQO, il y avait 364 adolescents (âgés de 12 ans à moins de 18 ans) qui ont été admis aux études cliniques sur ce médicament. La marge d’innocuité de CIBINQO observée chez les adolescents dans le cadre des études cliniques sur la dermatite atopique était comparable à celle observée au sein de la population adulte. Aucun cas de numération plaquettaire < 75 × 103 cellules/mm3 ou de NAL < 0,5 × 103 cellules/mm3 n’a été observé chez les adolescents.

Enfants (moins de 12 ans)

L’efficacité et l’innocuité de CIBINQO n’ont pas encore été établies chez les enfants de moins de 12 ans. Santé Canada n’a donc pas autorisé d’indication pour cette population.

7.1.4 Personnes âgées 

En tout, 145 patients âgés de 65 ans ou plus ont été admis aux études sur CIBINQO. La marge d’innocuité de CIBINQO observée chez les patients âgés était en général comparable à celle observée au sein de l’ensemble de la population adulte de ces études. La proportion de patients qui ont abandonné les études cliniques était plus élevée chez les patients âgés de 65 ans ou plus que chez les patients plus jeunes. Parmi les patients qui ont été exposés à CIBINQO, y compris lors de l’étude de prolongation de longue durée, les cas confirmés de NAL < 0,5 × 103 cellules/mm3  ont été observés uniquement chez des patients âgés de 65 ans ou plus. Les cas de numération plaquettaire < 75 × 103 cellules/mm3 ont été plus nombreux chez les patients âgés de 65 ans ou plus que chez les autres patients. Le taux d’incidence du zona a été plus élevé chez les patients âgés de 65 ans ou plus sous CIBINQO (7,40 cas par 100 années-patients) que chez les patients âgés de 18 ans à moins de 65 ans (3,44 cas par 100 années-patients) et les patients âgés de moins de 18 ans (2,12 cas par 100 années-patients) qui ont reçu ce médicament. Les données disponibles sur les patients âgés de 75 ans ou plus sont limitées (voir 10 MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Populations particulières et états pathologiques).

Pour en savoir plus sur le programme d’éducation sur CIBINQO (brochure des professionnels de la santé et feuillet à l’intention des patients), veuillez visiter le site Web de CIBINQO  www.cibinqo.ca.

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