Voie | Forme posologique etteneur | Ingrédients non médicamenteux cliniquement importants |
Orale | Comprimés, 100 mcg de lévonorgestrel et 20 mcg d’éthinylœstradiol | Lactose monohydraté Pour la liste complète, voir la section Forme posologique, composition et conditionnement. |
Voie | Forme posologique etteneur | Ingrédients non médicamenteux cliniquement importants |
Orale | Comprimés, 100 mcg de lévonorgestrel et 20 mcg d’éthinylœstradiol | Lactose monohydraté Pour la liste complète, voir la section Forme posologique, composition et conditionnement. |
Les comprimés ALESSEMD sont indiqués :
ALESSE n’est pas indiqué chez les femmes ménopausées.
L'innocuité et l'efficacité des comprimés ALESSE ont été établies chez les femmes en âge de procréer. L’emploi de ce produit avant les premières règles n’est pas indiqué.
L’emploi de contraceptifs oraux combinés (COC) est contre-indiqué dans les cas suivants :
Traitement de l’hépatite C par une association d’anti-VHC (virus de l’hépatite C) composée de l’ombitasvir, du paritaprévir, du ritonavir et du dasabuvir, avec ou sans ribavirine (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS : Fonctions hépatique, biliaire et pancréatique et INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
Mises en garde et précautions importantes
Le tabagisme augmente le risque d’effets indésirables cardiovasculaires graves. Le risque augmente avec l'âge et devient important chez les fumeuses âgées de plus de 35 ans qui utilisent des contraceptifs hormonaux. Il faudrait conseiller aux femmes de ne pas fumer. (Voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS : Appareil cardiovasculaire.)
On doit informer les patientes que les contraceptifs oraux NE PROTÈGENT PAS contre les infections transmissibles sexuellement (ITS), y compris l’infection à VIH et le sida. Pour se prémunir contre les ITS, il est recommandé d'utiliser des condoms en latex ou en polyuréthane EN MÊME TEMPS qu'un contraceptif oral.
Quelle que soit l’association œstroprogestative, la préparation prescrite doit contenir la plus faible quantité d’œstrogène et de progestatif qui soit compatible avec un faible taux d’échec et les besoins particuliers de la patiente. Les nouvelles utilisatrices de contraceptifs oraux combinés devraient commencer par des préparations contenant moins de 50 mcg d’œstrogène.
Les renseignements qui suivent sont issus d’études sur les contraceptifs oraux combinés.
La prise de contraceptifs hormonaux combinés est associée à une augmentation du risque de certaines affections graves, notamment : infarctus du myocarde, thromboembolie, accident vasculaire cérébral, néoplasie hépatique et maladie de la vésicule biliaire. Le risque de morbidité grave et de mortalité est toutefois faible chez les femmes en bonne santé ne présentant aucun facteur de risque sous-jacent, mais augmente de façon significative en présence de facteurs de risque tels que l’hypertension, l’hyperlipidémie, l’obésité ou le diabète.
Une méta-analyse de 54 études épidémiologiques a indiqué la présence d’une légère augmentation du risque relatif (RR = 1,24) de cancer du sein diagnostiqué chez les femmes qui prennent des COC comparativement à celles qui n’en ont jamais utilisé. Cette augmentation s’atténue graduellement au cours des 10 années suivant l’arrêt de l’utilisation du COC. Ces études ne fournissent pas de preuve de relation de cause à effet. Le modèle observé de l’augmentation du risque de cancer du sein peut être attribuable à un dépistage plus précoce de ce cancer chez les utilisatrices de COC, aux effets biologiques des COC, ou à ces deux facteurs réunis. Puisque le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, le nombre accru de diagnostics parmi les utilisatrices récentes ou actuelles de COC est minime par rapport au risque de cancer du sein au cours de la vie. Les cancers du sein diagnostiqués chez les femmes ayant déjà pris des contraceptifs oraux ont tendance à être moins avancés sur le plan clinique que ceux détectés chez les femmes n’ayant jamais pris de contraceptifs oraux.
L'âge et des antécédents familiaux très marqués sont les principaux facteurs de risque de cancer du sein. Parmi les autres facteurs de risque établis figurent l’obésité, la nulliparité et une première grossesse menée à terme à un âge avancé. Les groupes de femmes qui risqueraient davantage d’être atteintes d’un cancer du sein avant la ménopause sont les utilisatrices de longue date de COC (plus de huit ans) et celles qui ont commencé à les utiliser à un âge précoce. Chez un petit nombre de femmes, la prise de COC peut accélérer la croissance d’un cancer du sein existant, mais non diagnostiqué. Comme l’accroissement du risque potentiel lié à l’utilisation des COC est faible, il n’y a pas lieu pour l’instant de modifier les règles de prescription.
On devrait montrer aux femmes qui prennent des COC comment pratiquer l’auto-examen des seins et leur demander de prévenir leur médecin dès qu’elles décèlent une masse quelconque. On recommande également un examen clinique annuel des seins, car si un cancer du sein apparaît, la prise de médicaments contenant de l’œstrogène risque de faire progresser rapidement la tumeur.
Une infection persistante par le virus du papillome humain est le plus important facteur de risque de cancer du col utérin. Certaines études épidémiologiques ont indiqué que l’utilisation de longue durée de COC pourrait contribuer à augmenter ce risque. On ne s'entend cependant pas sur la portée que pourraient avoir certains facteurs de confusion, tels que le dépistage du cancer du col et le comportement sexuel, notamment l’utilisation de méthodes contraceptives de barrière.
Alesse est contre-indiqué en présence ou en cas d’antécédents de tumeurs hépatiques bénignes ou malignes.
Des carcinomes hépatocellulaires peuvent être associés à l’utilisation de COC. Le risque semble s’accroître avec la durée de l’utilisation des COC. Toutefois, le risque de cancer du foie attribuable à l’utilisation de CO (l’incidence excédentaire) est extrêmement faible.
Le tabagisme augmente les risques de maladie cardiovasculaire grave et de mortalité reliés à l’usage des COC. Ces risques augmentent avec l’âge et selon l’intensité du tabagisme. Des données scientifiques probantes permettent d’établir à 35 ans la limite d’âge pour l’utilisation des contraceptifs oraux dans le cas des fumeuses.
D’autres femmes présentent indépendamment un risque élevé de maladie cardiovasculaire, notamment les femmes atteintes de diabète, d’hypertension, d’obésité ou d’anomalies du métabolisme des lipides, ou qui ont des antécédents familiaux de ces affections. On ne sait pas exactement si les COC augmentent ou non ce risque.
Chez les non-fumeuses à faible risque de n’importe quel âge, les avantages de l’utilisation des contraceptifs oraux l’emportent sur les risques possibles de maladie cardiovasculaire liés aux préparations à faible teneur hormonale. Par conséquent, on peut prescrire des contraceptifs oraux à ces femmes jusqu’à l’âge de la ménopause.
La prise de contraceptifs oraux combinés est contre-indiquée en présence d’hypertension non maîtrisée (voir CONTRE-INDICATIONS).
Les femmes atteintes d’hypertension essentielle bien maîtrisée peuvent prendre des COC à condition de faire l’objet d’une étroite surveillance. Une hausse importante de la tension artérielle à n’importe quel moment au cours de la prise de COC, chez une femme préalablement normotendue ou hypertendue, impose l’arrêt du traitement.
Des hausses de la tension artérielle ont été observées chez des utilisatrices de COC. En général, la hausse tensionnelle régresse et la tension artérielle retourne aux valeurs initiales après l’arrêt des COC. Il ne semble y avoir aucune différence dans l’incidence d’hypertension, que la femme ait déjà pris ou non des contraceptifs oraux.
Des cas d’intolérance au glucose ont été rapportés parmi les utilisatrices de COC. Les COC actuels à faible dose n’exercent qu’un effet minime sur le métabolisme du glucose. Les diabétiques ou les femmes ayant des antécédents familiaux de diabète doivent faire l’objet d’une surveillance attentive pour déceler toute altération du métabolisme des glucides. Les femmes diabétiques, prédisposées au diabète ou présentant une intolérance au glucose doivent faire l’objet d’une étroite surveillance si elles prennent un COC. Les jeunes diabétiques dont la maladie est récente et bien maîtrisée, et qui ne présentent pas d’hypertension ni de manifestations d’atteinte vasculaire, comme des modifications du fond d’œil, doivent être examinées plus fréquemment lorsqu’elles utilisent des contraceptifs oraux.
Une faible proportion de femmes présenteront des anomalies du bilan lipidique pendant qu'elles prennent des CO. Une méthode de contraception non hormonale doit être envisagée chez les femmes présentant une dyslipidémie non maîtrisée. Une hypertriglycéridémie persistante peut survenir chez une faible proportion d'utilisatrices de COC. Des hausses des triglycérides plasmatiques peuvent entraîner une pancréatite ou d’autres complications.
Les femmes sous traitement hypolipidémiant doivent être suivies de près si elles choisissent de prendre des COC.
Les résultats publiés d’études épidémiologiques indiquent un lien possible entre l’utilisation de contraceptifs oraux combinés et la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse. Ce lien n’a toutefois pas été clairement établi.
Les vomissements ou la diarrhée peuvent réduire l'absorption des contraceptifs oraux, ce qui entraîne une diminution des concentrations sériques et, par conséquent, peut réduire l’efficacité contraceptive. Les médecins devraient donc recommander à leurs patientes d’utiliser une méthode contraceptive auxiliaire si elles présentent ces troubles gastro-intestinaux.
Il faut rechercher la cause des saignements vaginaux irréguliers et persistants afin d’exclure une affection sous-jacente (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS : Fonction sexuelle et reproduction).
On doit surveiller de près les femmes ayant des fibromes (léiomyomes). Une augmentation soudaine du volume des fibromes, la douleur et la sensibilité au toucher nécessitent l’interruption de l’usage des COC.
L’usage des contraceptifs oraux combinés est lié à un risque accru de thrombose et de thromboembolie veineuses et artérielles.
Selon les résultats d’études épidémiologiques, l’incidence de thromboembolie veineuse chez les femmes utilisant des contraceptifs oraux renfermant une faible dose d’œstrogène (moins de 50 mcg d’éthinylœstradiol) est de 20 à 40 cas par 100 000 années-femmes; le risque évalué varie en fonction du progestatif. Cette incidence est comparable à celle que l’on observe chez les femmes qui n’ont jamais utilisé de contraceptifs oraux, soit 5 à 10 cas par 100 000 années- femmes.
Les utilisatrices de COC s’exposent à un risque accru de thrombose et de thromboembolie veineuses comparativement aux femmes qui n’en utilisent pas. On a signalé des cas de thrombose veineuse profonde, de thrombophlébite, d’embolie pulmonaire et de thrombose mésentérique. L’augmentation du risque est plus forte au cours de la première année d’utilisation d’un COC. Ce risque demeure toutefois inférieur à celui qui est associé à la grossesse, ce dernier étant évalué à 60 cas par 100 000 années-femmes. La thromboembolie veineuse est mortelle dans 1 à 2 % des cas.
Les facteurs de risque de thromboembolie veineuse comprennent entre autres des antécédents personnels, des antécédents familiaux (la survenue d'un cas chez un proche parent à un âge relativement jeune évoque une prédisposition génétique), une obésité sévère (indice de masse corporelle ≥ 30 kg/m2) et le lupus érythémateux disséminé. Le risque de thromboembolie veineuse augmente également avec l’âge. Par ailleurs, une immobilisation prolongée, une intervention chirurgicale majeure, un traumatisme, un accouchement récent ou un avortement au cours du deuxième trimestre de la grossesse peuvent augmenter temporairement le risque de thromboembolie veineuse. Les patientes ayant une jambe dans le plâtre devraient faire l'objet d'un suivi étroit.
Si une prédisposition héréditaire ou acquise à la thromboembolie veineuse est soupçonnée, on devrait adresser la patiente à un spécialiste qui l’aidera à décider si elle devrait ou non utiliser un COC.
L’usage d’un contraceptif oral combiné accroît le risque de thrombose et de thromboembolie artérielles. On a signalé des cas d’infarctus du myocarde et d’accidents vasculaires cérébraux (accidents ischémiques et hémorragiques, ischémie cérébrale transitoire). Pour des renseignements sur la thrombose vasculaire rétinienne, voir la section MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS : Yeux.
Le risque de thrombose et de thromboembolie artérielles s’accroît encore plus chez les femmes qui présentent des facteurs de risque sous-jacents. Les facteurs de risque de thrombose et de thromboembolie artérielles sont entre autres le tabagisme, l’hypertension, les hyperlipidémies, l’obésité et le vieillissement. Il faut faire preuve de prudence lorsqu’on prescrit des contraceptifs oraux combinés à ces femmes.
ALESSE est contre-indiqué en présence d’hépatopathie évolutive ou de résultats anormaux aux épreuves du fonctionnement hépatique (voir CONTRE-INDICATIONS et INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES : Effets du médicament observés au cours des analyses de laboratoire).
Les patientes qui présentent une perturbation de la fonction hépatique aiguë ou chronique devront cesser d’utiliser des COC jusqu’au retour à la normale des marqueurs de la fonction hépatique.
Au cours des essais cliniques menés chez des patientes infectées par le virus de l’hépatite C et recevant un traitement associant l’ombitasvir, le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir, avec ou sans ribavirine, on a observé une fréquence significativement plus importante de l’élévation du taux de transaminases (ALT) à plus de 5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) chez les femmes qui prenaient des médicaments renfermant de l’éthinylœstradiol, comme les COC. Par conséquent, Alesse 21 et Alesse 28 sont contre-indiqués chez les patientes recevant un traitement par ces médicaments contre l’hépatite C (voir CONTRE-INDICATIONS et INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
Chez les femmes atteintes d’une maladie de la vésicule biliaire qui présentent des symptômes, on doit s’assurer que les bienfaits du traitement l’emportent sur les risques; l’utilisation d’un contraceptif oral combiné peut aggraver une maladie existante.
On devrait prescrire avec une grande prudence et sous une étroite surveillance des contraceptifs oraux aux femmes ayant des antécédents d’ictère. Des cas de cholostase liée à l’emploi de contraceptifs oraux ont été signalés chez des femmes ayant des antécédents de cholostase gravidique. L’utilisation de contraceptifs hormonaux pourrait déclencher un nouvel épisode de cholostase chez les femmes qui en ont déjà souffert. Le cas échéant, elles doivent cesser de prendre ALESSE.
L’apparition d’un prurit généralisé sévère ou d’un ictère commande l’interruption des contraceptifs oraux jusqu’à ce que le trouble ait disparu.
Si une femme développe un ictère qui se révèle de type cholestatique, elle ne devrait pas recommencer à prendre des contraceptifs oraux. Chez les femmes qui prennent des contraceptifs hormonaux, des modifications de la composition de la bile peuvent survenir, et on a fait état d'une incidence accrue de calculs biliaires.
On a signalé des nodules hépatiques (adénomes et hyperplasie nodulaire focale), surtout après une utilisation prolongée des contraceptifs oraux. Bien que ces nodules soient extrêmement rares, ils ont déjà causé des hémorragies intra-abdominales fatales et doivent être pris en considération en présence d'une masse abdominale, d'une douleur aiguë à l'abdomen ou de signes d'hémorragie intra-abdominale.
Des lésions hépatocellulaires ont été signalées avec l’utilisation de contraceptifs oraux combinés. L’identification précoce de ces lésions iatrogéniques peut contribuer à réduire l’hépatotoxicité quand la patiente cesse de prendre les contraceptifs oraux. Dans les cas où un diagnostic de lésion hépatocellulaire est posé, les patientes doivent cesser de prendre les contraceptifs oraux combinés, utiliser une méthode contraceptive non hormonale et consulter leur médecin.
Voir les sections MISES EN GARDE et PRÉCAUTIONS : Système endocrinien et métabolisme, Effets sur les lipides et autres effets métaboliques.
Les œstrogènes exogènes peuvent provoquer ou aggraver des symptômes d’œdème angioneurotique, en particulier chez les femmes atteintes d’œdème angioneurotique héréditaire.
L'apparition ou l'exacerbation de migraines ou l'apparition de céphalées inhabituelles, récurrentes, persistantes ou sévère commandent l'interruption de la prise des COC et l’évaluation des causes (voir CONTRE-INDICATIONS).
Le risque d'accident vasculaire cérébral peut être plus élevé lorsque la femme atteinte de migraines prend des contraceptifs oraux (voir CONTRE-INDICATIONS).
Les femmes enceintes ou qui prennent des COC peuvent faire de l’œdème de la cornée, ce qui peut entraîner des troubles de la vue et modifier la tolérance à l’égard des lentilles cornéennes, surtout si ces dernières sont de type rigide. Les lentilles souples ne posent habituellement pas de difficulté. En présence de troubles oculaires ou d’une tolérance réduite à l’égard des lentilles cornéennes, on peut conseiller un arrêt temporaire ou permanent du port des lentilles.
Lors de l’usage de COC, on a signalé des cas de thrombose des vaisseaux rétiniens pouvant entraîner une perte partielle ou complète de la vue. En présence de signes ou de symptômes tels que changements de la vue, début de proptose ou de diplopie, œdème papillaire ou lésions des vaisseaux rétiniens, il y a lieu d’interrompre les COC et de chercher immédiatement la cause du trouble.
Chez les utilisatrices de COC, il y a un risque accru de complications thromboemboliques à la suite d’une intervention chirurgicale majeure. Il faut, si possible, interrompre l’utilisation des COC et recourir à une autre méthode de contraception au moins un mois avant une intervention chirurgicale élective majeure et pendant les périodes d’immobilisation prolongée. Il faut attendre au moins deux semaines après l’intervention chirurgicale et la première menstruation qui suit le départ de l’hôpital avant de reprendre la contraception orale.
Les femmes ayant des antécédents de troubles de l'émotivité, surtout de type dépressif, sont plus sujettes à une rechute si elles prennent des COC. Il faut surveiller de près les utilisatrices de COC ayant des antécédents de dépression et interrompre le médicament en cas de manifestation grave d'un nouvel épisode de dépression. Lorsqu’une dépression importante survient pendant la prise de COC, il faut interrompre la médication et recourir à une autre méthode contraceptive afin de déterminer si le trouble est relié au médicament. Les femmes atteintes du syndrome prémenstruel peuvent avoir une réaction variable aux contraceptifs oraux, allant de l’atténuation des symptômes à l’aggravation du trouble.
Les contraceptifs hormonaux peuvent provoquer une certaine rétention aqueuse.
Après avoir cessé de prendre des contraceptifs oraux, la femme devrait attendre au moins une première menstruation normale avant de chercher à devenir enceinte, afin que l’âge gestationnel puisse être déterminé. Dans l’intervalle, une autre méthode de contraception devrait être utilisée.
Des épisodes de métrorragie ou de microrragie peuvent survenir lors de la prise de COC, en particulier durant les trois premiers mois du traitement. Si les saignements persistent ou réapparaissent, on doit envisager les causes non hormonales et prendre les mesures diagnostiques nécessaires pour écarter la possibilité de grossesse, d’infection, de tumeur maligne ou de toute autre affection. Il faut rechercher la cause des saignements vaginaux irréguliers et persistants afin d’exclure une affection sous-jacente. Si toute possibilité d'atteinte sous-jacente a été éliminée (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS : Cancer du col utérin), l'usage soutenu du COC ou le changement pour une autre préparation est susceptible de résoudre le problème.
Chez certaines femmes, l’hémorragie de retrait peut ne pas survenir durant l’intervalle sans prise de comprimés. Si la femme a pris le COC conformément aux directives, il est peu probable qu’elle soit enceinte. Toutefois, si la femme n’a pas pris le COC conformément aux directives avant la première absence d’hémorragie de retrait ou manifeste deux absences d’hémorragie de retrait consécutives, elle doit cesser de prendre les comprimés et employer une méthode de contraception non hormonale jusqu’à ce que la possibilité d’une grossesse soit écartée. Il faut éliminer la possibilité de grossesse avant de reprendre l’utilisation du COC.
Les femmes ayant des antécédents d’oligoménorrhée, d’aménorrhée secondaire ou d’irrégularité menstruelle peuvent continuer d’avoir des cycles anovulatoires ou devenir aménorrhéiques après un traitement œstroprogestatif.
L’aménorrhée qui persiste six mois ou plus après l’arrêt du traitement nécessite un examen attentif de la fonction hypothalamo-hypophysaire, surtout si elle s’accompagne d’une sécrétion mammaire.
L’efficacité des COC peut être réduite en cas d’oubli de comprimés, de troubles gastro- intestinaux ou d'utilisation concomitante de certains médicaments (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).
L’utilisation de contraceptifs hormonaux peut parfois causer un chloasma, particulièrement chez les femmes ayant des antécédents de masque de grossesse. Les femmes qui sont plus susceptibles d’être atteintes d’un chloasma devraient éviter d’exposer les régions normalement touchées au soleil et aux rayons ultraviolets pendant qu’elles prennent des contraceptifs hormonaux.
La femme enceinte ne doit pas prendre de contraceptifs oraux. Si une femme devient enceinte au cours de son traitement par ALESSE, elle devrait cesser ce dernier. Toutefois, lorsqu'une grossesse accidentelle survient durant la prise d'un contraceptif oral, rien n'indique de façon concluante que l'œstrogène et le progestatif contenus dans le contraceptif nuiront au développement de l'enfant.
On sait que les constituants hormonaux des contraceptifs oraux passent dans le lait maternel et peuvent en réduire la quantité et la qualité. Des études dont les résultats ont été publiés indiquent qu’au cours de la lactation, 0,1 % de la dose quotidienne de lévonorgestrel maternel et 0,02 % de la dose quotidienne d’éthinylœstradiol maternel peuvent passer dans le lait ingéré par le nourrisson.
On a signalé des effets indésirables chez le nourrisson, dont la jaunisse et la distension mammaire. On doit conseiller à la femme qui allaite d’utiliser une autre méthode contraceptive que les contraceptifs oraux, et ce, tant que le nourrisson n'a pas été sevré.
L'innocuité et l'efficacité des comprimés ALESSE ont été établies chez les femmes en âge de procréer. L’emploi de ce produit avant les premières règles n’est pas indiqué.
ALESSE n’est pas indiqué chez les femmes ménopausées.
Avant de prescrire un contraceptif oral, il faut effectuer une anamnèse, en notant soigneusement les antécédents familiaux, ainsi qu’un examen physique complet, y compris une mesure de la tension artérielle. De plus, la possibilité d’une perturbation du système de coagulation doit être écartée si un membre de la famille a déjà souffert d’un trouble thromboembolique (p. ex. thrombose veineuse profonde, accident vasculaire cérébral ou infarctus du myocarde) à un jeune âge. On doit également examiner les seins, le foie, les extrémités et les organes pelviens. On réalisera un test de Papanicolaou (PAP) si l’examen est indiqué, notamment chez les femmes ayant une vie sexuelle active.
Le premier examen de suivi doit être réalisé trois mois après la prescription des contraceptifs oraux. Par la suite, on effectuera un examen au moins une fois par année, ou plus souvent, s’il y a lieu. L’examen annuel doit comporter les mêmes éléments que l’examen initial (décrit ci-dessus) ou être conforme aux recommandations du Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs.
L'anatomopathologiste qui examine un frottis vaginal ou un fragment de tissu prélevé par chirurgie doit savoir que le spécimen provient d'une femme sous contraceptif oral.
L'utilisation des COC a été associée à une augmentation du risque des effets indésirables graves suivants :
* Les COC peuvent aggraver des calculs biliaires existants ou accélérer la constitution de ce trouble chez des femmes qui ne présentaient aucun symptôme avant le début du traitement.
Les réactions indésirables suivantes ont également été signalées chez des femmes prenant des COC :
Des nausées et des vomissements, habituellement les réactions indésirables les plus fréquentes, surviennent à une fréquence d'environ 10 % ou moins au cours du premier cycle. Les autres réactions sont en général moins fréquentes ou occasionnelles.
Les réactions indésirables suivantes, que l’on croit reliées à la prise du médicament, ont également été signalées chez des femmes prenant des COC :
Les réactions indésirables suivantes ont également été signalées chez des utilisatrices de COC, mais leur association avec le médicament n’a été ni confirmée ni écartée :
**Le traitement par des COC peut diminuer les taux sériques de folates.
***La névrite optique peut entraîner une perte partielle ou complète de la vue.
Puisque les essais cliniques sont menés dans des conditions très particulières, les taux des réactions indésirables qui sont observés ne reflètent pas nécessairement ceux observés en pratique et ne doivent pas être comparés aux taux observés dans le cadre des essais cliniques portant sur un autre médicament. Les renseignements sur les réactions indésirables d’un médicament qui sont tirés d’essais cliniques s’avèrent utiles pour la détection des réactions indésirables liées aux médicaments et pour l’approximation des taux.
Contraception orale
Dans le cadre d’une étude, les effets apparus pendant le traitement ont été analysés chez 1 477 patientes recevant le médicament étudié pendant un total de 7 870 cycles. On a signalé au moins un effet chez 1 106 patientes (75 %). Le tableau 1 indique la fréquence des effets signalés chez au moins 2 % des participantes.
Tableau 1 FRÉQUENCE DES EFFETS INDÉSIRABLES APPARUS PENDANT LE TRAITEMENT CHEZ AU MOINS 2 % DES PARTICIPANTES | |
Effet | Nombre (%) de participantes (n = 1 477) |
Céphalée | 400 (27 %) |
Dysménorrhée | 210 (14 %) |
Infection | 200 (14 %) |
Pharyngite | 146 (10 %) |
Douleur abdominale | 134 (9 %) |
Nausées | 134 (9 %) |
Métrorragie | 123 (8 %) |
Sinusite | 90 (6 %) |
Syndrome grippal | 84 (6 %) |
Candidose vaginale | 71 (5 %) |
Douleur | 71 (5 %) |
Dorsalgie | 66 (4 %) |
Mastalgie | 65 (4 %) |
Blessure accidentelle | 64 (4 %) |
Acné | 62 (4 %) |
Rhinite | 54 (4 %) |
Labilité émotionnelle | 50 (3 %) |
Vaginite | 48 (3 %) |
Infection des voies urinaires | 41 (3 %) |
Étourdissements | 40 (3 %) |
Diarrhée | 40 (3 %) |
Bronchite | 37 (3 %) |
Dépression | 36 (2 %) |
Asthénie | 35 (2 %) |
Vomissements | 34 (2 %) |
Réaction allergique autre qu’au médicament à l’étude | 33 (2 %) |
Aménorrhée | 30 (2 %) |
Un total de 133 (9 %) participantes ont cessé de prendre le médicament en raison des effets indésirables. Certains effets durant l’étude ayant mené à l’abandon de la participante ont été considérés par un moniteur d’étude comme potentiellement graves : céphalée (21), hypertension (7), migraine (3), phlébite (1), palpitations (1), varices (1), troubles vasculaires (1), hypercholestérolémie ou hyperlipidémie (6), dépression ou labilité émotionnelle (16), hypo-esthésie (1), vision anormale (2), anomalie du champ visuel (1), aménorrhée (8), dysménorrhée (4), ménorragie (6), saignement irrégulier (1), ballonnement menstruel (1), métrorragie (1), développement d’un fibrome (1).
Aucun décès n’est survenu au cours de l’étude multicentrique.
Dans le cadre de deux études sur l'acné (voir ESSAIS CLINIQUES), le profil d'innocuité d'ALESSE a été comparé à celui d'un placebo. Le tableau 2 énumère les effets indésirables apparus pendant le traitement et signalés par au moins 2 % des participantes de l'un ou l'autre groupe de traitement.
Tableau 2. Effets indésirables apparus pendant le traitement chez au moins 2 % des participantes de l'un ou l'autre groupe de traitement des études 0858A1-900 et -901 | ||
Effet indésirable | Nombre(%) de participantes | |
ALESSE (n = 349) | Placebo (n = 355) | |
Céphalée | 110 (31,5) | 107 (30,1) |
Métrorragie* | 77 (21,8) | 14 (3,9) |
Nausées | 49 (14,0) | 40 (11,3) |
Infection | 48 (13,8) | 49 (13,8) |
Pharyngite | 46 (13,2) | 58 (16,3) |
Douleur | 31 (8,9) | 36 (10,1) |
Douleur abdominale | 27 (7,7) | 24 (6,8) |
Dysménorrhée | 27 (7,7) | 39 (11,0) |
Blessure accidentelle | 21 (6,0) | 16 (4,5) |
Troubles menstruels* | 21 (6,0) | 8 (2,3) |
Syndrome grippal | 19 (5,4) | 20 (5,6) |
Réaction allergique* | 16 (4,6) | 6 (1,7) |
Mastalgie | 16 (4,6) | 11 (3,1) |
Rhinite | 15 (4,0) | 13 (3,7) |
Sinusite | 14 (4,0) | 2,0 (8) |
Asthénie | 13 (3,7) | 5 (1,4) |
Dorsalgie | 12 (3,4) | 12 (3,4) |
Dyspepsie | 12 (3,4) | 2,3 (8) |
Gain pondéral | 17 (3,4) | 12 (2,3) |
Labilité émotionnelle* | 12 (3,4) | 4 (1,1) |
Acné | 13 (3,4) | 6 (1,4) |
Migraine | 11 (3,2) | 8 (2,3) |
Étourdissements | 11 (3,2) | 10 (2,8) |
Toux accrue | 10 (2,9) | 8 (2,3) |
Vomissements | 10 (2,6) | 6 (1,7) |
Dépression | 9 (2,6) | 11 (2,5) |
Candidose | 7 (2,0) | 8 (2,3) |
Myalgie | 7 (2,0) | 5 (1,4) |
Bronchite | 7 (2,0) | 7 (2,0) |
Éruptions cutanées | 7 (2,0) | 7 (2,0) |
Urticaire* | 7 (2,0) | 0 |
Réaction allergique autre qu’au médicament | 7 (2,0) | 7 (2,0) |
Diarrhée | 6 (1,7) | 10 (2,8) |
Grossesse non désirée* | 2 (0,6) | 12 (3,1) |
* Différence statistiquement significative entre les groupes de traitement (p < 0,05). |
Comme on s’y attendait, les effets reliés aux menstruations ont été plus fréquents chez les femmes traitées par ALESSE que chez celles sous placebo. Par contre, d’autres effets indésirables souvent associés aux contraceptifs oraux, comme les nausées, les vomissements, la mastalgie, les céphalées, la migraine et le gain pondéral, sont survenus à des taux similaires dans les deux groupes de traitement.
Voir ESSAIS CLINIQUES.
L’administration simultanée de COC et d’autres substances peut modifier la réaction prévue envers l’un ou l’autre des agents. Une diminution de la concentration sérique d’éthinylœstradiol (EE) peut faire augmenter l’incidence de métrorragie et d’irrégularités menstruelles et pourrait réduire l’efficacité du COC. Pendant la coadministration de produits renfermant de l'EE et de substances pouvant entraîner une diminution de la concentration sérique d'EE, on recommande d'utiliser une méthode contraceptive auxiliaire non hormonale (comme des condoms et un spermicide) en plus de la prise régulière d’ALESSE. En cas d'usage prolongé de telles substances, il ne faudrait pas considérer les COC comme agent contraceptif principal.
Après l’arrêt de substances pouvant entraîner une diminution de la concentration sérique d’EE, on recommande l’utilisation d’une méthode contraceptive auxiliaire non hormonale pendant au moins 7 jours. L’usage plus long d’une méthode contraceptive auxiliaire est souhaitable après l’arrêt de substances ayant entraîné l’induction d’enzymes microsomales hépatiques et, de ce fait, la diminution de la concentration sérique d’EE. Selon la posologie, la durée d'utilisation et la vitesse d'élimination de la substance inductrice, la suppression complète de l'induction enzymatique peut parfois prendre plusieurs semaines.
La réduction de l’efficacité des COC, si elle se produit, touchera plus vraisemblablement les préparations à faible teneur hormonale. Il est important de vérifier tous les médicaments d’ordonnance ou en vente libre que prend une femme avant de lui prescrire des COC.
Exemples de substances pouvant diminuer la concentration sérique d’EE :
Exemples de substances pouvant augmenter la concentration sérique d’EE :
L'éthinylœstradiol peut entraver le métabolisme d'autres médicaments en inhibant les enzymes microsomales du foie ou en provoquant une conjugaison hépatique, en particulier une glucuroconjugaison. Par conséquent, les concentrations plasmatiques ou tissulaires de certains médicaments peuvent augmenter (p. ex. cyclosporine, théophylline, corticostéroïdes) ou diminuer (p. ex. lamotrigine).
Chez les patientes traitées par la flunarizine, l’emploi de contraceptifs oraux a été associé à une augmentation du risque de galactorrhée.
On a signalé des cas de grossesse lorsque qu’un COC était administré en concomitance avec certains antibiotiques (p. ex., ampicilline et autres pénicillines, tétracyclines).
L’emploi concomitant du traitement associant l’ombitasvir, le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir, avec ou sans ribavirine, peut accroître le risque d’élévation du taux d’ALT (voir CONTRE-INDICATIONS et MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS : Fonctions hépatique, biliaire et pancréatique). En conséquence, les utilisatrices de COC doivent opter pour une autre méthode de contraception (p. ex., des contraceptifs contenant uniquement un progestatif ou des méthodes non hormonales) avant d’entreprendre un traitement par des anti-VHC en association tels que l’ombitasvir, le paritaprévir, le ritonavir et le dasabuvir, avec ou sans ribavirine. La prise de COC peut reprendre 2 semaines après la fin du traitement anti-VHC.
On doit consulter les renseignements thérapeutiques des médicaments que l’on prescrit en même temps pour connaître les interactions possibles.
Pour connaître les interactions médicamenteuses possibles avec les COC, voir les tableaux 3 et 4 sous EFFETS INDÉSIRABLES : Interactions médicament-médicament.
Tableau 3*: Médicaments susceptibles de réduire l'efficacité des contraceptifs oraux (CO) | |||
Classe | Médicament | Mécanisme présumé | Mesure proposée |
Antibiotiques | Ampicilline | Hyperactivité intestinale. | Pour un traitement de courte durée, utiliser une méthode contraceptive d’appoint ou un autre médicament. |
Cotrimoxazole | Perturbation de la circulation entéro-hépatique, hyperactivité intestinale. | Pour un traitement de courte durée, utiliser une méthode contraceptive d’appoint ou un autre médicament. Pour un traitement de longue durée, opter pour une autre méthode contraceptive. | |
Rifabutine | Accélération du métabolisme des progestatifs. Accélération soupçonnée du métabolisme des œstrogènes. | Utiliser une autre méthode contraceptive. | |
Chloramphénicol | Induction des enzymes microsomales hépatiques. Perturbation de la circulation entéro-hépatique, à l’exception des tétracyclines. | Pour un traitement de courte durée, utiliser une méthode contraceptive d’appoint ou un autre médicament. Pour un traitement de longue durée, opter pour une autre méthode contraceptive. | |
Troléandomycine | Peut retarder le métabolisme des CO et augmenter le risque d’ictère cholostatique. | ||
Anticonvulsi- vants | Carbamazépine | Induction des enzymes microsomales hépatiques. Accélération du métabolisme des œstrogènes et augmentation de la liaison des progestatifs et de l’éthinylœstradiol à la globuline liant les stéroïdes sexuels. | Utiliser des contraceptifs oraux à plus forte dose (50 mcg d'éthinylœstradiol), un autre médicament ou une autre méthode contraceptive. |
Antifongiques | Griséofulvine | Stimulation possible du métabolisme hépatique des stéroïdes contraceptifs. | Utiliser une autre méthode contraceptive. |
Hypocholestéro- lémiants | Clofibrate | Diminution des triglycérides et du cholestérol sériques entraînant une réduction de l’efficacité des CO. | Utiliser une autre méthode. |
Inhibiteurs de la protéase du VIH | Ritonavir | Induction des enzymes microsomales hépatiques. | Utiliser un autre médicament ou une autre méthode contraceptive. |
Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse | Névirapine | Induction des enzymes microsomales hépatiques | Utiliser un autre médicament ou une autre méthode contraceptive. |
Sédatifs et hypnotiques | Benzodiazépines | Induction des enzymes microsomales hépatiques. | Pour un traitement de courte durée, utiliser une méthode contraceptive d’appoint ou un autre médicament. Pour un traitement de longue durée, opter pour une autre méthode contraceptive ou un contraceptif oral à plus forte dose. |
Antacides | Diminution de l’absorption intestinale des progestatifs. | Espacer de 2 heures la prise de ces médicaments. | |
Autres médicaments | Phénylbutazone** | Réduction signalée de l’efficacité des contraceptifs oraux (à confirmer). |
* Adapté de Dickey, R.P. (éd.) : «Managing Contraceptive Pill Patients», 5e édition, Creative Informatics Inc., Durant, Oklahoma, 1987.
** Voir Contraceptifs oraux, rapport 1994, Rapport du Comité consultatif spécial sur la physiologie de la reproduction présenté à la Direction des médicaments, Direction générale de la protection de la santé, Santé Canada.
Tableau 4*: Médicaments dont l'activité est modifiée par les contraceptifs oraux (CO) | |||
Classe thérapeutique | Médicament | Mécanisme présumé | Mesure proposée |
Alcool | Augmentation possible des taux d’éthanol et d’acétaldéhyde. | Utiliser avec prudence. | |
Agonistes alpha2- adrénergiques | Clonidine | Augmentation de l’effet sédatif. | Utiliser avec prudence. |
Anticoagulants | Tous | Les CO augmentent les facteurs de coagulation et réduisent l’efficacité des anticoagulants. Ils peuvent toutefois en potentialiser l’action chez certaines patientes. | Utiliser une autre méthode contraceptive. |
Anticonvulsivants | Tous | Les œstrogènes peuvent accroître le risque de crises convulsives. | Utiliser une autre méthode contraceptive. |
Lamotrigine | La diminution du taux de lamotrigine peut occasionner des crises convulsives. | Utiliser une autre méthode contraceptive. | |
Antidiabétiques | Hypoglycémiants oraux et insuline | Les CO peuvent diminuer la tolérance au glucose et augmenter la glycémie. | Utiliser un œstroprogestatif à faible dose ou une autre méthode contraceptive. Mesurer la glycémie. |
Antihypertenseurs | Guanéthidine et méthyldopa | Les œstrogènes favorisent la rétention sodée; les progestatifs n’ont aucun effet. | Utiliser des CO à faible dose d’œstrogène ou utiliser une autre méthode. |
Bêta-bloquants | Augmentation de l’effet du médicament (ralentissement du métabolisme) | Modifier la dose du médicament au besoin. Surveiller l’état cardiovasculaire. | |
Antipyrétiques | Acétaminophène | Accélération du métabolisme et de la clairance rénale. | Il faudra peut-être augmenter la dose du médicament. |
Antipyrine | Perturbation du métabolisme. | Réduire la dose du médicament. | |
AAS | L'AAS peut avoir moins d'effet chez les femmes recevant un traitement de courte durée par un contraceptif oral. | Lors d’un traitement de longue durée par l’AAS, il faudra peut- être en augmenter la dose. | |
Anti-VHC | Ombitasvir Paritaprévir Ritonavir Dasabuvir | Risque accru d’élévation du taux d’ALT | L’usage concomitant est contre-indiqué (voir CONTRE-INDICATIONS). |
Acide aminocaproïque | Théoriquement, on peut observer un état d’hypercoagulabilité parce que les CO augmentent les facteurs de coagulation. | Éviter d’utiliser ces deux médicaments en même temps. | |
Bêtamimétiques | Isoprotérénol | Les œstrogènes réduisent la réponse à ces médicaments. | Ajuster la dose du médicament au besoin. Le retrait du CO peut occasionner une activité excessive du médicament. |
Caféine | Les CO peuvent amplifier les effets de la caféine car ils perturbent le métabolisme hépatique de la caféine. | Utiliser avec prudence. | |
Hypocholestéro- lémiants | Clofibrate | Les CO peuvent agir comme antagonistes. Ils peuvent également accélérer le métabolisme du clofibrate. | Il faudra peut-être augmenter la dose de clofibrate. |
Corticostéroïdes | Prednisone | Augmentation marquée de la concentration sérique. | Il faudra peut-être diminuer la dose. |
Cyclosporine | Il peut y avoir augmentation de la concentration de cyclosporine et hépatotoxicité. | Surveiller la fonction hépatique. Il faudra peut-être diminuer la dose de cyclosporine. | |
Acide folique | On a signalé que les CO altéraient le métabolisme des folates. | Il faudra peut-être augmenter l’apport alimentaire ou prendre un supplément. | |
Mépéridine | Possibilité d’une augmentation de l’effet analgésique et d’une dépression du SNC par suite d’un ralentissement du métabolisme de la mépéridine. | Utiliser cette association avec prudence. | |
Tranquillisants de type phénothiazine | Toutes les phénothiazines, la réserpine et les médicaments semblables. | L’œstrogène potentialise l’effet hyperprolactinémique de ces médicaments. | Utiliser d’autres médicaments ou un CO à plus faible dose. Advenant une galactorrhée ou une hyperprolactinémie, employer une autre méthode. |
Sédatifs et hypnotiques | Chlordiazépoxyde Lorazépam Oxazépam Diazépam | Effet accru (accélération du métabolisme) | Utiliser avec prudence. |
Théophylline | Tous | Diminution de l’oxydation pouvant entraîner une toxicité. | Utiliser avec prudence. Surveiller les taux de théophylline. |
Antidépresseurs tricycliques | Clomipramine (d'autres éventuellement) | Accroissement des effets secondaires, p. ex. dépression. Augmentation de la concentration sérique à cause du ralentissement de la clairance. | Utiliser avec prudence. |
Vitamine B12 | On a signalé que les CO réduisent le taux sérique de vitamine B12. | Il faudra peut-être augmenter l’apport alimentaire ou prendre un supplément. |
* Adapté de Dickey, R.P., (éd.) : «Managing Contraceptives Pill Patients», 5e édition, Creative Informatics Inc., Durant, Oklahoma, 1987.
Aucune donnée publiée.
Le millepertuis (Hypericum perforatum) réduit la concentration sérique d'éthinylœstradiol, probablement par induction des enzymes microsomales hépatiques.
L’interprétation des résultats de laboratoire doit tenir compte de la prise de COC. Les paramètres suivants sont modifiés :
Fonction hépatique | |
Épreuve à la bromosulfophtaléine (BSP) | Augmentation modérée |
ASAT (SGOT) et GGT | Faible augmentation |
Phosphatase alcaline | Augmentation variable |
Bilirubine sérique | Augmentation, particulièrement dans les états prédisposant ou associés à l’hyperbilirubinémie |
Coagulation | |
Facteurs II, VII, IX, X, XII et XIII | Augmentation |
Facteur VIII | Légère augmentation |
Agrégation et adhésion des plaquettes | Légère augmentation en réponse aux agents agrégants courants |
Fibrinogène | Augmentation |
Plasminogène | Légère augmentation |
Antithrombine III | Légère diminution |
Temps de Quick | Diminution |
Fonction thyroïdienne | |
Iode protéique sanguin | Augmentation |
Thyroxine sérique totale (T3 et T4) | Augmentation |
Thyrotropine (TSH) | Aucun changement |
Fixation de la T3 libre aux résines | Diminution |
Fonction corticosurrénalienne | |
Cortisol plasmatique | Augmentation |
Transcortine | Augmentation |
Sulfate de déhydroépiandrostérone (DHEAS) | Diminution |
Divers | |
Folate sérique | Diminution occasionnelle |
Hyperglycémie provoquée | Diminution variable et normalisation après une période de 6 à 12 mois |
Réponse insulinémique au glucose | Diminution légère ou modérée |
Réponse du peptide C | Diminution légère ou modérée |
Voir l'encadré sur le tabagisme sous la rubrique MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS. Les contraceptifs oraux peuvent amplifier les effets de la caféine car ils perturbent le métabolisme hépatique de la caféine. Utiliser avec prudence. Une augmentation des concentrations d’éthanol ou d’acétaldéhyde est possible lors de la prise concomitante d’alcool. La prudence est de mise.
Outre la contraception, on a signalé plusieurs autres avantages associés à l’utilisation des contraceptifs oraux.
CONTRACEPTION :
ALESSEMD – RÉGIME DE 21 JOURS
Chaque cycle consiste en 21 jours de médication et en un intervalle de 7 jours sans médication (3 semaines de comprimés, une semaine sans comprimés).
Le régime de 21 jours consiste en un comprimé par jour pendant 21 jours consécutifs pour chaque cycle menstruel, tel que prescrit. Pour le premier cycle de médication, on avise la patiente de prendre un comprimé ALESSE par jour durant 21 jours consécutifs, en commençant le Jour 1 de son cycle menstruel, le Jour 5 ou le premier dimanche après le début des menstruations. (Pour le premier cycle seulement, le premier jour du flux menstruel est considéré comme le Jour 1.) Les comprimés sont ensuite interrompus pendant 7 jours (une semaine). L'hémorragie de retrait se produit habituellement dans les 3 jours qui suivent l'arrêt du traitement par ALESSE.
La patiente commencera sa prochaine série de 21 comprimés ALESSE, ainsi que tous les traitements successifs, le même jour de la semaine que pour sa première série et en suivant le même schéma de 21 jours de comprimés et de 7 jours sans comprimés. Elle devra commencer à prendre ses comprimés 7 jours après l'interruption du traitement, que l’hémorragie de retrait soit terminée ou non.
ALESSEMD – RÉGIME DE 28 JOURS
Chaque cycle consiste en 21 jours de comprimés roses ALESSE (comprimés actifs), suivis par 7 jours de comprimés inactifs blancs (3 semaines de comprimés ALESSE, une semaine de comprimés inactifs).
Le régime de 28 jours consiste en un comprimé actif par jour pendant 21 jours consécutifs pour chaque cycle menstruel, tel que prescrit, suivis par la prise d’un comprimé inactif pendant 7 jours consécutifs, tel que prescrit. Pour le premier cycle de médication, on avise la patiente de prendre un comprimé rose par jour durant 21 jours consécutifs, en commençant le Jour 1 de son cycle menstruel, le Jour 5 ou le premier dimanche après le début des menstruations. (Pour le premier cycle seulement, le premier jour du flux menstruel est considéré comme le Jour 1.) Il faudra ensuite prendre un comprimé blanc par jour pendant les 7 jours consécutifs suivants. L'hémorragie de retrait se produit habituellement dans les 3 jours qui suivent l’arrêt des comprimés roses ALESSE, c’est-à- dire durant la semaine où la patiente prend les comprimés inactifs blancs.
La patiente commencera sa prochaine série de 28 jours de comprimés, ainsi que tous les traitements successifs, le même jour de la semaine que pour sa première série. Elle continuera sa prochaine série de 28 comprimés immédiatement après la dernière série, que l’hémorragie de retrait soit terminée ou non. Puisqu'il n'existe pas de jours sans comprimé, la patiente n'a pas besoin de compter les jours entre les cycles.
ACNÉ
Le moment du début du traitement de l'acné par ALESSE doit être conforme aux directives sur l'emploi d'ALESSE à des fins contraceptives (voir l'information sur la contraception orale donnée sous POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).
Les femmes sont priées de suivre les instructions énoncées ci-dessous si elles ont oublié de prendre un ou plusieurs comprimés. Il faut leur dire de faire correspondre le nombre de comprimés omis et le moment où elles commencent à prendre les comprimés en fonction du type de régime qu’elles utilisent (21 ou 28 jours).
CYCLE DÉBUTANT UN DIMANCHE | CYCLE DÉBUTANT UN AUTRE JOUR QU’UN DIMANCHE |
Oubli d’un comprimé | Oubli d’un comprimé |
Prenez-le aussitôt que vous vous apercevez de l’oubli et prenez le comprimé suivant à l'heure habituelle. Cela signifie que vous pourriez prendre deux comprimés le même jour. | Prenez-le aussitôt que vous vous apercevez de l’oubli et prenez le comprimé suivant à l'heure habituelle. Cela signifie que vous pourriez prendre deux comprimés le même jour. |
Oubli de deux comprimés de suite | Oubli de deux comprimés de suite |
Deux premières semaines
Troisième semaine
Si vous n’êtes pas menstruée deux mois de suite, contactez votre médecin ou votre clinique. | Deux premières semaines
Troisième semaine
Si vous n’êtes pas menstruée deux mois de suite, contactez votre médecin ou votre clinique. |
Oubli de trois comprimés de suite ou plus | Oubli de trois comprimés de suite ou plus |
N’importe quand au cours du cycle
Si vous n’êtes pas menstruée deux mois de suite, contactez votre médecin ou votre clinique. | N’importe quand au cours du cycle
Si vous n’êtes pas menstruée deux mois de suite, contactez votre médecin ou votre clinique. |
La fiabilité des contraceptifs peut être réduite s’il y a omission de comprimés actifs et, en particulier, si l’omission se trouve à accroître l’intervalle sans médication. S’il y a coït au cours de la semaine précédant l’omission de comprimés actifs, il convient d’envisager la possibilité d’une grossesse.
Comprimés oraux.
RECOMMANDATIONS SPÉCIALES CONCERNANT L’ADMINISTRATION
Administration
On recommande de prendre les comprimés ALESSEMD à la même heure tous les jours, de préférence après le souper ou au coucher.
ALESSE est efficace à partir du premier jour de traitement si les comprimés sont pris dès le premier jour du cycle menstruel.
Si la prise des comprimés ALESSE débute en postpartum (elle ne devrait pas débuter avant le 28e jour suivant l’accouchement, chez une mère qui n’allaite pas) ou après le premier jour du premier cycle menstruel, il ne faut pas se fier à l’action contraceptive d’ALESSE tant que ne sont pas terminés les 7 premiers jours consécutifs d'administration. La possibilité d’ovulation et de conception avant le début du traitement est à envisager. Par conséquent, des méthodes contraceptives non hormonales (comme les condoms avec spermicide) devraient être utilisées au cours des 7 premiers jours de la prise des comprimés.
La patiente est priée de poursuivre le traitement si elle présente une métrorragie ou une microrragie. Ce type de saignement est habituellement transitoire et négligeable; toutefois, si le saignement persiste ou se prolonge, elle devrait consulter son médecin.
Lors de vomissements ou de diarrhée survenant dans les 4 heures suivant la prise d’un comprimé, l’absorption pourrait être incomplète. Dans un tel cas, la marche à suivre indiquée au tableau précédent s’applique. La femme doit prendre les comprimés actifs additionnels nécessaires dans un autre distributeur.
La femme devrait commencer la prise des comprimés le premier jour de son cycle menstruel normal (c.-à-d. le premier jour des règles). Elle peut commencer à prendre les comprimés du 2e au 7e jour de son cycle menstruel, mais il est alors conseillé d'utiliser une méthode de contraception auxiliaire non hormonale telle qu'un condom avec spermicide pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.
La femme devrait commencer la prise d’ALESSE de préférence le lendemain de l’administration du dernier comprimé actif de son COC antérieur, ou au plus tard, le lendemain de la fin de l’intervalle habituel sans médication ou avec comprimés inactifs.
Pour remplacer une méthode à base de progestatif seulement (pilule, injection ou implant renfermant uniquement un progestatif)
La femme peut interrompre n’importe quand une méthode à base de comprimés renfermant uniquement un progestatif et commencer dès le lendemain la prise d’ALESSE. Elle devrait commencer à prendre ALESSE le jour même du retrait d’un implant ou d’un dispositif intra- utérin (DIU) ou, si elle utilise un contraceptif injectable, le jour où devrait avoir lieu l’injection suivante. Dans tous les cas, il faut conseiller à la femme d’utiliser une méthode contraceptive auxiliaire non hormonale pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés.
Après un avortement au cours du premier trimestre de la grossesse
La femme peut commencer immédiatement la prise d’ALESSE. Des mesures contraceptives additionnelles ne sont pas nécessaires.
Après un accouchement ou un avortement au cours du deuxième trimestre de la grossesse
Puisque la période qui suit immédiatement l’accouchement est associée à une augmentation du risque de thromboembolie, la prise de contraceptifs oraux ne devrait pas débuter avant le 28e jour suivant l’accouchement, chez une mère qui n’allaite pas, ou suivant un avortement au cours du deuxième trimestre de la grossesse. Il faut conseiller à la femme d’utiliser une méthode contraceptive auxiliaire non hormonale pendant les 7 premiers jours de prise des comprimés. Si, toutefois, la femme a déjà eu des rapports sexuels, il faut éliminer la possibilité de grossesse avant le début de la prise de COC ou attendre la manifestation de la première menstruation.
Les symptômes d’un surdosage de COC chez l’adulte et chez l’enfant peuvent comprendre : nausées, vomissements, douleur mammaire, étourdissements, douleur abdominale, somnolence et fatigue; une hémorragie de retrait peut survenir chez la femme. Il n’existe aucun antidote spécifique et le traitement complémentaire d’un surdosage, le cas échéant, porte sur les symptômes.
ALESSE agit surtout par suppression des gonadotrophines résultant de l’activité œstrogénique et progestative de ses composantes; il inhibe ainsi l’ovulation, ce qui assure la contraception. Certaines études ont révélé des modifications de l’endomètre et de la glaire cervicale liées à l’utilisation de contraceptifs hormonaux. D’autres recherches devront toutefois être effectuées afin de déterminer de manière quantitative si ces modifications de l’endomètre et de la glaire cervicale observées lors de l’utilisation des contraceptifs oraux combinés jouent un rôle dans la prévention de la grossesse.
L’acné est une maladie du follicule pilosébacé caractérisée par l’hyperkératinisation, l’hypersécrétion sébacée et la prolifération bactérienne. L’étiologie de l’acné est multifactorielle, mais il y a lieu de croire qu’une action androgène, notamment la stimulation des glandes sébacées, est nécessaire à l’apparition de l’acné. La suppression des gonadotrophines par ALESSE entraîne une réduction de la sécrétion ovarienne d’androgènes, y compris l’androstènedione. De plus, ALESSE réduit significativement la quantité de testostérone sérique biodisponible en maintenant les élévations de la protéine porteuse des stéroïdes sexuels (SHBG, Sex Hormone Binding Globulin) causées par les œstrogènes14,30. ALESSE diminue en outre les taux sériques du glucuronide de 3b-androstanédiol (un marqueur de l'activité périphérique de la 5b-réductase)14,30. Ces changements biochimiques produits par l'administration simultanée de lévonorgestrel et d'éthinylœstradiol sont compatibles avec une atténuation de l'acné chez les femmes par ailleurs en bonne santé.
ALESSE n’est pas indiqué chez les femmes ménopausées.
L'innocuité et l'efficacité des comprimés ALESSE ont été établies chez les femmes en âge de procréer. L’emploi de ce produit avant les premières règles n’est pas indiqué.
Conserver dans l’emballage d’origine entre 15 °C et 30 °C. Garder hors de la portée des enfants et des animaux de compagnie.
Une fois entamées, les plaquettes d'ALESSEMD 21 et d’ALESSEMD 28 doivent être protégées de la lumière au moyen de l'étui protecteur fourni.
Les médicaments ne doivent pas être jetés dans les eaux d'égout ou les ordures ménagères. Demandez à votre pharmacien comment vous débarrasser des médicaments dont vous n'avez plus besoin. Ces mesures visent à protéger l’environnement.
Aucune.
Les comprimés PrALESSEMD sont présentés en plaquettes alvéolées de 21 comprimés (ALESSEMD 21) et de 28 comprimés (ALESSEMD 28).
Chaque plaquette contient 21 comprimés roses ALESSEMD, chacun renfermant 100 mcg de lévonorgestrel et 20 mcg d'éthinylœstradiol. Les comprimés, ronds et biconvexes, portent l’inscription « W » sur une face et « 912 » sur l’autre. La plaquette pour le régime de 28 jours contient en outre 7 comprimés blancs renfermant des ingrédients inactifs.
Chaque comprimé actif contient les ingrédients suivants : lactose, cellulose microcristalline, stéarate de magnésium, polacriline, hydroxypropylméthylcellulose, polyéthylèneglycol, dioxyde de titane et oxyde de fer rouge. Les comprimés peuvent également contenir de la cire de montanglycol (cire E pharmaceutique).
Chaque comprimé inactif (ALESSEMD 28) contient les ingrédients suivants :
OU
Numéro de contrôle : 219900
3 décembre 2018
*Communiquez avec l'information pharmaceutique. 9H00-17H00 ET du lundi au vendredi, excluant les jours fériés.
Envoyez-nous une demande d'information pharmaceutique sur les produits de prescription de Pfizer.
Communiquez avec le Service de l'innocuité des médicaments de Pfizer ou toute préoccupation concernant la qualité d'un produit de Pfizer:
1 866 723-7111.
Pour signaler un effet indésirable lié au Vaccin Contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech pour les patients qui ne font pas partie d'un essai clinique * pour ce produit, cliquez sur le lien ci-dessous pour soumettre vos informations:
Portail Web de Pfizer Dédié à l’Innocuité
* Si vous participez à un essai clinique pour ce produit, les effets indésirables doivent être signalés au coordonnateur de votre site d'étude
Vous pourriez aussi communiquer directement avec le Programme Canada Vigilance pour signaler un effet indésirable ou une préoccupation concernant la qualité d'un produit en composant le 1-866-234-2345 ou visitez www.santecanada.gc.ca/medeffet.