IBRANCE Mises En Garde Et Précautions

(palbociclib)

Mises en garde et précautions importantes

Le traitement par IBRANCE (palbociclib) doit être prescrit et surveillé par un médecin qualifié qui a de l’expérience dans l’administration des antinéoplasiques.

L’effet suivant est un effet indésirable important qui a été observé dans les essais cliniques sur IBRANCE :

  • Neutropénie (voir Système hématopoïétique ci-dessous)

Généralités

Effets sur la capacité de conduire ou d’utiliser une machine
Aucune étude n’a été menée sur les effets d’IBRANCE (palbociclib) sur la capacité de conduire ou de faire fonctionner des machines. Cela dit, étant donné que des accès de fatigue et des étourdissements ont été signalés durant le traitement par IBRANCE, les patients qui sont traités par ce médicament doivent faire preuve de prudence lorsqu’ils prennent le volant ou qu’ils utilisent une machine.

Carcinogenèse et mutagenèse

Une augmentation de l’incidence des tumeurs des cellules microgliales liées au palbociclib a été observée dans le système nerveux central de rats mâles; aucune néoplasie n’a cependant été relevée chez les rates ni chez les souris. La dose sans effet observé (DSEO) pour les effets carcinogènes du palbociclib chez le rat a été établie à environ 2 à 4 fois l’exposition clinique chez l’humain, d’après l’aire sous la courbe (ASC). La pertinence pour l’humain de tels signes de néoplasie chez le rat mâle reste à confirmer (voir TOXICOLOGIE, Carcinogenèse).

Appareil cardiovasculaire

Électrophysiologie cardiaque

Les effets de l’association palbociclib-létrozole sur l’intervalle QTc (intervalle QT corrigé en fonction de la fréquence cardiaque) ont été évalués au moyen d’électrocardiogrammes (ECG) obtenus aux mêmes moments, qui ont permis d’évaluer les variations par rapport à la situation de départ chez 77 patientes atteintes d’un cancer du sein retenues pour une sous-étude axée sur les données électrocardiographiques dans le cadre de l’étude PALOMA­-2. Les résultats de cette étude donnent à penser que le palbociclib à raison de 125 mg 1 fois par jour (selon un schéma 3/1), lorsqu’il est adjoint au létrozole, n’a pas d’effet important (c’est-à-dire > 20 ms) sur l’intervalle QTc (voir MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE).  

Système hématopoïétique

Neutropénie

La neutropénie est l’effet indésirable qui a été signalé le plus souvent chez les patientes traitées par l’association IBRANCE-létrozole (80 %) et celles traitées par l’association IBRANCE-fulvestrant (83 %). Il y a eu des diminutions du nombre de neutrophiles de grade 3 chez à peu près la moitié des patientes traitées par IBRANCE et de grade 4 chez 5 % des patientes qui ont reçu IBRANCE en association avec le létrozole et 11 % de celles qui l’ont reçu en association avec le fulvestrant (voir EFFETS INDÉSIRABLES).

Le temps médian écoulé avant la survenue du premier épisode de neutropénie (tous grades confondus) a été de 15 jours, et la durée médiane des épisodes de neutropénie de grade ≥ 3, de 7 jours.

Des cas de neutropénie fébrile ont été signalés chez 1,8 % des patientes traitées dans l’ensemble des études cliniques sur IBRANCE. Une (1) patiente qui recevait l’association IBRANCE-fulvestrant est décédée des suites d’un sepsis neutropénique. Les médecins doivent demander aux patients de leur signaler tout accès de fièvre dans les plus brefs délais.

Il faut effectuer un hémogramme avant l’instauration du traitement par IBRANCE, au début de chaque cycle, le 15e jour des deux premiers cycles, et selon les indications cliniques (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Surveillance et examens de laboratoire). En cas de neutropénie de grade 3 ou 4, il est recommandé de réduire la dose d’IBRANCE, d’interrompre le traitement ou de reporter la mise en route du cycle de traitement subséquent (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). En présence d’une neutropénie de grade 3, on envisagera d’effectuer un autre hémogramme une semaine plus tard.

Autres paramètres hématologiques

Des cas de diminution du nombre de leucocytes et de plaquettes ont été observés chez les patientes qui ont été traitées soit par l’association IBRANCE-létrozole, soit par l’association IBRANCE-fulvestrant. Par ailleurs, 24 % des patientes traitées par l’association IBRANCE-létrozole et 30 % des patientes traitées par l’association IBRANCE-fulvestrant ont présenté une leucopénie de grade 3. On a également observé une baisse du taux d’hémoglobine et du nombre de lymphocytes chez certaines patientes qui ont reçu IBRANCE en association avec le létrozole (voir EFFETS INDÉSIRABLES).

Lors des études cliniques sur IBRANCE, la prise en charge des épisodes d’anémie et de leucopénie consistait habituellement en une interruption temporaire du traitement par IBRANCE et/ou en une réduction de la dose administrée. Il faut effectuer un hémogramme avant l’instauration du traitement par IBRANCE, au début de chaque cycle, le 15e jour des deux premiers cycles, et selon les indications cliniques (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Surveillance et examens de laboratoire et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).

Infections

IBRANCE peut prédisposer certains patients aux infections. Des cas d’infection ont été signalés plus souvent par les patientes traitées par l’association IBRANCE-létrozole (60 %) et par les patientes traitées par l’association IBRANCE-fulvestrant (47 %) que par les patientes des groupes de comparaison correspondants (42 % et 31 %, respectivement). Des infections de grade ≥ 3 se sont déclarées chez 6 % des patientes qui ont reçu l’association IBRANCE-létrozole et chez 3 % des patientes qui ont reçu uniquement le létrozole. En tout, 3 % des patientes qui ont reçu l’association IBRANCE-fulvestrant ou l’association placebo-fulvestrant ont contracté une infection de grade ≥ 3. Il faut surveiller les patients traités par IBRANCE en vue de déceler tout signe ou symptôme d’infection et instaurer le traitement médical qui s’impose, au besoin (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Surveillance et examens de laboratoire). Les médecins doivent être conscients du risque accru d’infection qui est associé à IBRANCE et doivent informer les patients auxquels ils prescrivent ce médicament de leur signaler tout accès de fièvre dans les plus brefs délais.

Appareil respiratoire

Pneumopathie interstitielle/pneumonite

Une pneumopathie interstitielle/pneumonite sévère, menaçant la vie ou mortelle peut survenir chez les patients traités par IBRANCE en association avec un traitement endocrinien.

Dans tous les essais cliniques (PALOMA­1, PALOMA­2, PALOMA-3, n = 872), 1,4 % des patientes traitées par IBRANCE ont été atteintes d’une pneumopathie interstitielle/pneumonite tous grades confondus, et 0,1 %, d’une pneumopathie interstitielle/pneumonite de grade 3; aucun cas de grade 4 ni aucun décès n’a été signalé. D’autres cas de pneumopathie interstitielle/pneumonite ont été signalés depuis la commercialisation du produit (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Données recueillies depuis la commercialisation), dont des cas mortels.

Il convient de surveiller l’apparition de symptômes pulmonaires évoquant une pneumopathie interstitielle/pneumonite (p. ex., hypoxie, toux, dyspnée). En cas d’apparition ou d’aggravation de symptômes respiratoires et si une pneumopathie interstitielle/pneumonite est soupçonnée, interrompre sans tarder le traitement par IBRANCE et évaluer le patient. Les patients qui obtiennent un diagnostic de pneumopathie interstitielle/pneumonite sévère liée au médicament doivent cesser définitivement de prendre IBRANCE (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).

Interactions médicament-médicament

Inhibiteurs de la CYP3A : L’administration concomitante d’IBRANCE et d’un inhibiteur de la CYP3A (p. ex., clarithromycine, itraconazole, ritonavir, kétoconazole, pamplemousse ou jus de pamplemousse) peut accroître l’exposition au palbociclib. Par conséquent, il faut éviter d’utiliser un inhibiteur puissant de la CYP3A en concomitance avec IBRANCE (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).

Substrats de la CYP3A : L’administration concomitante d’IBRANCE et d’un substrat de la CYP3A est susceptible d’accroître l’exposition à ce substrat. En conséquence, la prudence s’impose lorsqu’IBRANCE est administré en concomitance avec un substrat de la CYP3A doté d’une marge thérapeutique étroite, comme l’alfentanil, la cyclosporine, la dihydroergotamine ou l’ergotamine (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).

Inducteurs de la CYP3A : L’utilisation concomitante d’IBRANCE et d’inducteurs de la CYP3A (p. ex., inducteurs puissants de la CYP3A, tels que la rifampine, la carbamazépine, la phénytoïne et le millepertuis, et inducteurs modérés de la CYP3A, tels que la nafcilline, le bosentan et le modafinil) peut entraîner une diminution de la concentration plasmatique du palbociclib. Par conséquent, l’administration concomitante d’un inducteur puissant de la CYP3A est à proscrire chez les patients qui reçoivent IBRANCE (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).

Fonction sexuelle et reproduction

On ne dispose pas de données cliniques sur la fécondité chez l’humain. Dans les études non cliniques, le palbociclib n’a eu aucun effet sur le cycle estral, l’accouplement ou la fécondité chez les rates (voir Populations particulières). D’après les données non cliniques sur l'innocuité du palbociclib pour les tissus de l'appareil reproducteur masculin, le traitement par IBRANCE pourrait altérer la fécondité masculine (voir TOXICOLOGIE, Toxicité pour la reproduction et le développement). Par conséquent, les hommes doivent envisager le recours à une méthode de conservation du sperme avant d'entreprendre un traitement par IBRANCE. En raison du potentiel génotoxique du médicament, il faut également conseiller aux patients ayant une partenaire en âge de procréer d'utiliser des méthodes de contraception adéquates pendant le traitement par IBRANCE et pendant au moins 97 jours après la fin de celui-ci.

Populations particulières

Femmes enceintes : Aucune étude adéquate et rigoureusement contrôlée sur IBRANCE n’a été menée auprès de femmes enceintes.

IBRANCE peut être nocif pour le fœtus lorsqu’il est administré à la femme enceinte. Dans les études sur les animaux, le palbociclib s’est révélé fœtotoxique chez les rates et les lapines gravides (voir TOXICOLOGIE).

IBRANCE ne doit pas être utilisé durant la grossesse; par conséquent, s'il est prescrit à une femme qui est en âge de procréer, il faut avertir cette dernière d'éviter de devenir enceinte et lui conseiller d'utiliser des méthodes contraceptives adéquates pendant toute la durée du traitement et pendant au moins 21 jours après la fin de celui-ci. Les patientes qui deviennent enceintes durant le traitement doivent être informées des risques auxquels leur fœtus pourrait être exposé.

Femmes qui allaitent : On ne sait pas si le palbociclib est excrété dans le lait maternel, mais étant donné que de nombreux médicaments le sont et que le palbociclib pourrait entraîner de graves réactions indésirables chez l’enfant nourri au sein, il faut choisir entre l’allaitement et l’administration du palbociclib, tout en tenant compte de l’importance du traitement pour la mère.

 

Enfants (< 18 ans) : Selon le peu de données soumises à Santé Canada et examinées par l’organisme, l’innocuité et l’efficacité d’IBRANCE n’ont pas été établies chez les enfants. Santé Canada n’a donc pas autorisé d’indication pour cette population.

On a évalué l’innocuité du palbociclib au cours d’une étude de phase I menée auprès de 34 patients (âge ≥ 4 ans et ≤ 21 ans), dont 30 enfants (âge ≥ 4 ans et < 18 ans), atteints de tumeurs cérébrales évolutives ou réfractaires (à l’exception de gliomes de bas grade) et dont la protéine du rétinoblastome (pRb) était intacte. La dose maximale tolérée a été établie à 75 mg/m2 administrés par voie orale une fois par jour pendant 21 jours sur un cycle de 28 jours. Les effets indésirables les plus fréquents étaient liés à la myélosuppression, les diminutions du nombre de globules blancs, de neutrophiles, de lymphocytes et de plaquettes étant les plus courantes; ce tableau d’effets indésirables se comparait à celui observé chez les adultes. Dans l’ensemble, la marge d’innocuité concordait avec celle établie pour le palbociclib employé chez l’adulte et les affections étudiées.

 

Personnes âgées (≥ 65 ans) : Une analyse pharmacocinétique populationnelle a été effectuée sur les données de 183 patients atteints de cancer âgés de 22 à 89 ans. Il n’y a pas eu de différence d’importance clinique entre les patients âgés de 65 ans ou plus et ceux de moins de 65 ans pour ce qui est de l’exposition au palbociclib. Chez les patientes traitées par l’association IBRANCE-létrozole, des épisodes d’anémie ont été signalés plus souvent chez les patientes de 65 ans ou plus que chez celles de moins de 65 ans. Chez les patientes traitées par l’association IBRANCE-fulvestrant, de tels épisodes ont été signalés à des fréquences similaires au sein de ces deux groupes d’âge.

Insuffisance hépatique : La pharmacocinétique du palbociclib a été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance hépatique. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en présence d'insuffisance hépatique légère ou modérée (classes A et B de Child-Pugh). En cas d'insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh), la posologie recommandée d'IBRANCE est de 75 mg 1 fois par jour, selon un schéma 3/1 (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et MODE D'ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Pharmacocinétique). On ne possède pas de données sur l'efficacité et l'innocuité d'IBRANCE chez des patients atteints d'un cancer du sein et présentant une insuffisance hépatique. Il faut surveiller les patients en vue de déceler tout signe d'effet toxique.

Insuffisance rénale : La pharmacocinétique du palbociclib a été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance rénale. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en présence d'insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. La pharmacocinétique du palbociclib n'a pas été étudiée chez des patients devant subir une hémodialyse (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et MODE D'ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Pharmacocinétique). On ne possède pas de données sur l'efficacité et l'innocuité d'IBRANCE chez des patients atteints d'un cancer du sein et présentant une insuffisance rénale.

Surveillance et examens de laboratoire

Il faut surveiller les patients qui sont traités par IBRANCE en vue de déceler tout signe ou symptôme de dépression médullaire et d’infection. Il peut être nécessaire de modifier la dose administrée en présence de tels signes/symptômes (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).

Il faut effectuer un hémogramme avant l’instauration du traitement par IBRANCE, au début de chaque cycle, le 15e jour des deux premiers cycles, et selon les indications cliniques.

En présence d’une neutropénie de grade 3, on envisagera d’effectuer un autre hémogramme une semaine plus tard. Pour la prise en charge des épisodes de neutropénie de grade 3 ou 4, veuillez consulter les tableaux relatifs à la modification de la dose d’IBRANCE (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).

Trouver de l’information pharmaceutique sur IBRANCE:

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Mises En Garde Et Précautions

Mises en garde et précautions importantes

Le traitement par IBRANCE (palbociclib) doit être prescrit et surveillé par un médecin qualifié qui a de l’expérience dans l’administration des antinéoplasiques.

L’effet suivant est un effet indésirable important qui a été observé dans les essais cliniques sur IBRANCE :

  • Neutropénie (voir Système hématopoïétique ci-dessous)

Généralités

Effets sur la capacité de conduire ou d’utiliser une machine
Aucune étude n’a été menée sur les effets d’IBRANCE (palbociclib) sur la capacité de conduire ou de faire fonctionner des machines. Cela dit, étant donné que des accès de fatigue et des étourdissements ont été signalés durant le traitement par IBRANCE, les patients qui sont traités par ce médicament doivent faire preuve de prudence lorsqu’ils prennent le volant ou qu’ils utilisent une machine.

Carcinogenèse et mutagenèse

Une augmentation de l’incidence des tumeurs des cellules microgliales liées au palbociclib a été observée dans le système nerveux central de rats mâles; aucune néoplasie n’a cependant été relevée chez les rates ni chez les souris. La dose sans effet observé (DSEO) pour les effets carcinogènes du palbociclib chez le rat a été établie à environ 2 à 4 fois l’exposition clinique chez l’humain, d’après l’aire sous la courbe (ASC). La pertinence pour l’humain de tels signes de néoplasie chez le rat mâle reste à confirmer (voir TOXICOLOGIE, Carcinogenèse).

Appareil cardiovasculaire

Électrophysiologie cardiaque

Les effets de l’association palbociclib-létrozole sur l’intervalle QTc (intervalle QT corrigé en fonction de la fréquence cardiaque) ont été évalués au moyen d’électrocardiogrammes (ECG) obtenus aux mêmes moments, qui ont permis d’évaluer les variations par rapport à la situation de départ chez 77 patientes atteintes d’un cancer du sein retenues pour une sous-étude axée sur les données électrocardiographiques dans le cadre de l’étude PALOMA­-2. Les résultats de cette étude donnent à penser que le palbociclib à raison de 125 mg 1 fois par jour (selon un schéma 3/1), lorsqu’il est adjoint au létrozole, n’a pas d’effet important (c’est-à-dire > 20 ms) sur l’intervalle QTc (voir MODE D’ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE).  

Système hématopoïétique

Neutropénie

La neutropénie est l’effet indésirable qui a été signalé le plus souvent chez les patientes traitées par l’association IBRANCE-létrozole (80 %) et celles traitées par l’association IBRANCE-fulvestrant (83 %). Il y a eu des diminutions du nombre de neutrophiles de grade 3 chez à peu près la moitié des patientes traitées par IBRANCE et de grade 4 chez 5 % des patientes qui ont reçu IBRANCE en association avec le létrozole et 11 % de celles qui l’ont reçu en association avec le fulvestrant (voir EFFETS INDÉSIRABLES).

Le temps médian écoulé avant la survenue du premier épisode de neutropénie (tous grades confondus) a été de 15 jours, et la durée médiane des épisodes de neutropénie de grade ≥ 3, de 7 jours.

Des cas de neutropénie fébrile ont été signalés chez 1,8 % des patientes traitées dans l’ensemble des études cliniques sur IBRANCE. Une (1) patiente qui recevait l’association IBRANCE-fulvestrant est décédée des suites d’un sepsis neutropénique. Les médecins doivent demander aux patients de leur signaler tout accès de fièvre dans les plus brefs délais.

Il faut effectuer un hémogramme avant l’instauration du traitement par IBRANCE, au début de chaque cycle, le 15e jour des deux premiers cycles, et selon les indications cliniques (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Surveillance et examens de laboratoire). En cas de neutropénie de grade 3 ou 4, il est recommandé de réduire la dose d’IBRANCE, d’interrompre le traitement ou de reporter la mise en route du cycle de traitement subséquent (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION). En présence d’une neutropénie de grade 3, on envisagera d’effectuer un autre hémogramme une semaine plus tard.

Autres paramètres hématologiques

Des cas de diminution du nombre de leucocytes et de plaquettes ont été observés chez les patientes qui ont été traitées soit par l’association IBRANCE-létrozole, soit par l’association IBRANCE-fulvestrant. Par ailleurs, 24 % des patientes traitées par l’association IBRANCE-létrozole et 30 % des patientes traitées par l’association IBRANCE-fulvestrant ont présenté une leucopénie de grade 3. On a également observé une baisse du taux d’hémoglobine et du nombre de lymphocytes chez certaines patientes qui ont reçu IBRANCE en association avec le létrozole (voir EFFETS INDÉSIRABLES).

Lors des études cliniques sur IBRANCE, la prise en charge des épisodes d’anémie et de leucopénie consistait habituellement en une interruption temporaire du traitement par IBRANCE et/ou en une réduction de la dose administrée. Il faut effectuer un hémogramme avant l’instauration du traitement par IBRANCE, au début de chaque cycle, le 15e jour des deux premiers cycles, et selon les indications cliniques (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Surveillance et examens de laboratoire et POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).

Infections

IBRANCE peut prédisposer certains patients aux infections. Des cas d’infection ont été signalés plus souvent par les patientes traitées par l’association IBRANCE-létrozole (60 %) et par les patientes traitées par l’association IBRANCE-fulvestrant (47 %) que par les patientes des groupes de comparaison correspondants (42 % et 31 %, respectivement). Des infections de grade ≥ 3 se sont déclarées chez 6 % des patientes qui ont reçu l’association IBRANCE-létrozole et chez 3 % des patientes qui ont reçu uniquement le létrozole. En tout, 3 % des patientes qui ont reçu l’association IBRANCE-fulvestrant ou l’association placebo-fulvestrant ont contracté une infection de grade ≥ 3. Il faut surveiller les patients traités par IBRANCE en vue de déceler tout signe ou symptôme d’infection et instaurer le traitement médical qui s’impose, au besoin (voir MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS, Surveillance et examens de laboratoire). Les médecins doivent être conscients du risque accru d’infection qui est associé à IBRANCE et doivent informer les patients auxquels ils prescrivent ce médicament de leur signaler tout accès de fièvre dans les plus brefs délais.

Appareil respiratoire

Pneumopathie interstitielle/pneumonite

Une pneumopathie interstitielle/pneumonite sévère, menaçant la vie ou mortelle peut survenir chez les patients traités par IBRANCE en association avec un traitement endocrinien.

Dans tous les essais cliniques (PALOMA­1, PALOMA­2, PALOMA-3, n = 872), 1,4 % des patientes traitées par IBRANCE ont été atteintes d’une pneumopathie interstitielle/pneumonite tous grades confondus, et 0,1 %, d’une pneumopathie interstitielle/pneumonite de grade 3; aucun cas de grade 4 ni aucun décès n’a été signalé. D’autres cas de pneumopathie interstitielle/pneumonite ont été signalés depuis la commercialisation du produit (voir EFFETS INDÉSIRABLES, Données recueillies depuis la commercialisation), dont des cas mortels.

Il convient de surveiller l’apparition de symptômes pulmonaires évoquant une pneumopathie interstitielle/pneumonite (p. ex., hypoxie, toux, dyspnée). En cas d’apparition ou d’aggravation de symptômes respiratoires et si une pneumopathie interstitielle/pneumonite est soupçonnée, interrompre sans tarder le traitement par IBRANCE et évaluer le patient. Les patients qui obtiennent un diagnostic de pneumopathie interstitielle/pneumonite sévère liée au médicament doivent cesser définitivement de prendre IBRANCE (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).

Interactions médicament-médicament

Inhibiteurs de la CYP3A : L’administration concomitante d’IBRANCE et d’un inhibiteur de la CYP3A (p. ex., clarithromycine, itraconazole, ritonavir, kétoconazole, pamplemousse ou jus de pamplemousse) peut accroître l’exposition au palbociclib. Par conséquent, il faut éviter d’utiliser un inhibiteur puissant de la CYP3A en concomitance avec IBRANCE (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).

Substrats de la CYP3A : L’administration concomitante d’IBRANCE et d’un substrat de la CYP3A est susceptible d’accroître l’exposition à ce substrat. En conséquence, la prudence s’impose lorsqu’IBRANCE est administré en concomitance avec un substrat de la CYP3A doté d’une marge thérapeutique étroite, comme l’alfentanil, la cyclosporine, la dihydroergotamine ou l’ergotamine (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).

Inducteurs de la CYP3A : L’utilisation concomitante d’IBRANCE et d’inducteurs de la CYP3A (p. ex., inducteurs puissants de la CYP3A, tels que la rifampine, la carbamazépine, la phénytoïne et le millepertuis, et inducteurs modérés de la CYP3A, tels que la nafcilline, le bosentan et le modafinil) peut entraîner une diminution de la concentration plasmatique du palbociclib. Par conséquent, l’administration concomitante d’un inducteur puissant de la CYP3A est à proscrire chez les patients qui reçoivent IBRANCE (voir INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES).

Fonction sexuelle et reproduction

On ne dispose pas de données cliniques sur la fécondité chez l’humain. Dans les études non cliniques, le palbociclib n’a eu aucun effet sur le cycle estral, l’accouplement ou la fécondité chez les rates (voir Populations particulières). D’après les données non cliniques sur l'innocuité du palbociclib pour les tissus de l'appareil reproducteur masculin, le traitement par IBRANCE pourrait altérer la fécondité masculine (voir TOXICOLOGIE, Toxicité pour la reproduction et le développement). Par conséquent, les hommes doivent envisager le recours à une méthode de conservation du sperme avant d'entreprendre un traitement par IBRANCE. En raison du potentiel génotoxique du médicament, il faut également conseiller aux patients ayant une partenaire en âge de procréer d'utiliser des méthodes de contraception adéquates pendant le traitement par IBRANCE et pendant au moins 97 jours après la fin de celui-ci.

Populations particulières

Femmes enceintes : Aucune étude adéquate et rigoureusement contrôlée sur IBRANCE n’a été menée auprès de femmes enceintes.

IBRANCE peut être nocif pour le fœtus lorsqu’il est administré à la femme enceinte. Dans les études sur les animaux, le palbociclib s’est révélé fœtotoxique chez les rates et les lapines gravides (voir TOXICOLOGIE).

IBRANCE ne doit pas être utilisé durant la grossesse; par conséquent, s'il est prescrit à une femme qui est en âge de procréer, il faut avertir cette dernière d'éviter de devenir enceinte et lui conseiller d'utiliser des méthodes contraceptives adéquates pendant toute la durée du traitement et pendant au moins 21 jours après la fin de celui-ci. Les patientes qui deviennent enceintes durant le traitement doivent être informées des risques auxquels leur fœtus pourrait être exposé.

Femmes qui allaitent : On ne sait pas si le palbociclib est excrété dans le lait maternel, mais étant donné que de nombreux médicaments le sont et que le palbociclib pourrait entraîner de graves réactions indésirables chez l’enfant nourri au sein, il faut choisir entre l’allaitement et l’administration du palbociclib, tout en tenant compte de l’importance du traitement pour la mère.

 

Enfants (< 18 ans) : Selon le peu de données soumises à Santé Canada et examinées par l’organisme, l’innocuité et l’efficacité d’IBRANCE n’ont pas été établies chez les enfants. Santé Canada n’a donc pas autorisé d’indication pour cette population.

On a évalué l’innocuité du palbociclib au cours d’une étude de phase I menée auprès de 34 patients (âge ≥ 4 ans et ≤ 21 ans), dont 30 enfants (âge ≥ 4 ans et < 18 ans), atteints de tumeurs cérébrales évolutives ou réfractaires (à l’exception de gliomes de bas grade) et dont la protéine du rétinoblastome (pRb) était intacte. La dose maximale tolérée a été établie à 75 mg/m2 administrés par voie orale une fois par jour pendant 21 jours sur un cycle de 28 jours. Les effets indésirables les plus fréquents étaient liés à la myélosuppression, les diminutions du nombre de globules blancs, de neutrophiles, de lymphocytes et de plaquettes étant les plus courantes; ce tableau d’effets indésirables se comparait à celui observé chez les adultes. Dans l’ensemble, la marge d’innocuité concordait avec celle établie pour le palbociclib employé chez l’adulte et les affections étudiées.

 

Personnes âgées (≥ 65 ans) : Une analyse pharmacocinétique populationnelle a été effectuée sur les données de 183 patients atteints de cancer âgés de 22 à 89 ans. Il n’y a pas eu de différence d’importance clinique entre les patients âgés de 65 ans ou plus et ceux de moins de 65 ans pour ce qui est de l’exposition au palbociclib. Chez les patientes traitées par l’association IBRANCE-létrozole, des épisodes d’anémie ont été signalés plus souvent chez les patientes de 65 ans ou plus que chez celles de moins de 65 ans. Chez les patientes traitées par l’association IBRANCE-fulvestrant, de tels épisodes ont été signalés à des fréquences similaires au sein de ces deux groupes d’âge.

Insuffisance hépatique : La pharmacocinétique du palbociclib a été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance hépatique. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en présence d'insuffisance hépatique légère ou modérée (classes A et B de Child-Pugh). En cas d'insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh), la posologie recommandée d'IBRANCE est de 75 mg 1 fois par jour, selon un schéma 3/1 (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et MODE D'ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Pharmacocinétique). On ne possède pas de données sur l'efficacité et l'innocuité d'IBRANCE chez des patients atteints d'un cancer du sein et présentant une insuffisance hépatique. Il faut surveiller les patients en vue de déceler tout signe d'effet toxique.

Insuffisance rénale : La pharmacocinétique du palbociclib a été étudiée chez des patients atteints d'insuffisance rénale. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire en présence d'insuffisance rénale légère, modérée ou sévère. La pharmacocinétique du palbociclib n'a pas été étudiée chez des patients devant subir une hémodialyse (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION et MODE D'ACTION ET PHARMACOLOGIE CLINIQUE, Pharmacocinétique). On ne possède pas de données sur l'efficacité et l'innocuité d'IBRANCE chez des patients atteints d'un cancer du sein et présentant une insuffisance rénale.

Surveillance et examens de laboratoire

Il faut surveiller les patients qui sont traités par IBRANCE en vue de déceler tout signe ou symptôme de dépression médullaire et d’infection. Il peut être nécessaire de modifier la dose administrée en présence de tels signes/symptômes (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).

Il faut effectuer un hémogramme avant l’instauration du traitement par IBRANCE, au début de chaque cycle, le 15e jour des deux premiers cycles, et selon les indications cliniques.

En présence d’une neutropénie de grade 3, on envisagera d’effectuer un autre hémogramme une semaine plus tard. Pour la prise en charge des épisodes de neutropénie de grade 3 ou 4, veuillez consulter les tableaux relatifs à la modification de la dose d’IBRANCE (voir POSOLOGIE ET ADMINISTRATION).

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Pour signaler un effet indésirable lié au Vaccin Contre la COVID-19 de Pfizer-BioNTech pour les patients qui ne font pas partie d'un essai clinique * pour ce produit, cliquez sur le lien ci-dessous pour soumettre vos informations:

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* Si vous participez à un essai clinique pour ce produit, les effets indésirables doivent être signalés au coordonnateur de votre site d'étude

Programme Canada Vigilance

Vous pourriez aussi communiquer directement avec le Programme Canada Vigilance pour signaler un effet indésirable ou une préoccupation concernant la qualité d'un produit en composant le 1-866-234-2345 ou visitez www.santecanada.gc.ca/medeffet.